Le concours est terminé ! Voici l'histoire complète du duel entre Sorin et Tibalt :


Avec le retour d'Avacyn, je pensais sérieusement que les choses resteraient dans le bon sens pour un bon moment. Ma précieuse source de vie, les humains, avait remporté une grande victoire et serait préservée pour quelques lustres. Je voulais prendre du bon temps et me lancer dans ce projet qui me tenait vraiment à cœur : déposer ma marque du vampire pour pouvoir commercialiser une recette de mon quadrisaïeul William : un pâté de volaille nocturne avec un petit goût de revenez-y témoin de ma passion pour l'antique. J'étais parti au magasin de mon ami le boucher de Malakir pour me fournir en faucon de nuit vampire lorsqu'une salve brûlante vint me lécher le croupion. Putrescence ! Encore une manœuvre du diable ! J'entonnais alors un champ des âmes pour faire sortir ce chien de Cendregueule de son refuge d'Akoum où il se terrait.

Ce diable de la calamité surgit à la vitesse de l'éclair de flétrissement et me tint à peu près ce langage :

Maître Sorin, si je puis prendre la parole sans porter atteinte à votre magnificence, pour réaliser quelques économies substantielles dans votre entreprise charcutière je vous conseille de glisser un peu de chevaucheur infernal dans vos pâtés. Le plus grand connaisseur en cadavres ne saurait faire la différence avec de la volaille nocturne et vos proscrits vampires n'y verront au pire qu'une petite balafre de flammes. Je crois pouvoir dire sans passer pour un prophéte fou que cela ne réduira pas leur pulsion d'appétence pour vos plats cuisinés.

J'ai justement à disposition un gang de diables condamné à mort pour bruits nocturnes lors de la dernière procession spectrale. Après la persécution zélée qu'ils ont subi, un pyroclasme et ils feront l'affaire.

Choqué par ce rudoiement des règles de l'éthique, je lui répondis :

Tibalt, sang-de-démon, misérable fielleux mesmérien ! Quelle musé née de la lave a osé t'inspirer une telle obscénité ?

Ce sang-mêlé avec le diable poursuivit sa logorrhée :

Monseigneur, ne dressez pas un mur d'augures entre vous et moi ! Ne vous inquiétez pas, je vous garantis qu'il n'y a aucune prise mortelle de risque, pour un très gros bénéfice supplémentaire: un véritable pillage sans foi plus rentable qu'actuellement. Mon amie la jolie cultiste de Skirsdag saura jouer de son charme pour nous fournir des certificats en bonne et due forme et je suis sûr qu'après traitement par l'un de vos lacérateur vampire la matière première sera méconnaissable. Je peux m'arranger pour la stocker dans un Carnarium de Rakdos, ils ne posent jamais de question.

Assez, la coupe est plaine, hurlais-je ! Considérant que nous avions atteint le point de rupture et qu'il était grand temps de mettre une terminaison à cet affront, je décidais d'engager un duel. Il allait connaître la véritable soif de sorin !

Seulement voilà, ce n'était vraiment pas le meilleur moment pour jouer les chasseur de fielleux, parce que moi quand je pars faire les courses, je pars faire les courses: j'essaye en général de ne pas oublier ma bourse, mon cabas et un parapluie mais tout l'attirail de vampire à la rage de sang qui tue et qui fait peur a mamie, je préfère m'en défaire et les confier au gardien de la porte de Malakir en sortant.

De plus, comble de malchance, j'étais à sec niveau mana. Impossible d'invoquer même un très classique vampire sengien, à peine de quoi faire venir une enfant de la nuit, trop jeune et trop faible pour tenter une morsure du vampire dans le cou de ce diable d'arpenteur qui était définitivement en veine ce jour-là.

Le mana était de son côté. D'un coup, il lança un vortex sulfureux qui me plongea dans un torrent d'âmes où je manquai de me noyer. Pendant que je me débattais il invoqua un chauffeur de charbon dont la suie étrangleuse me pris à la gorge et me brouilla la vue. Il me sembla d'ailleurs que cet élémental d'étincelles de l'enfer qui m'agressa ensuite avait surgit de nulle-part. Deux fois de suite. Enfin, saisissant son terrible javelot de flammes, il me porta le coup de grâce, me réduisant en un tas de résidus titubants.

Il déchira le silence de la nuit d'un éclat de rire sadique et acheva ma mortification par cette tirade :

Alors, "Sorin, seigneur d'Inistrad", on fait toute une montagne de ta puissance millénaire mais en vérité tu me fais bien marais ! Tu ne t'attendais pas à cela n'est-ce pas ? Peut-être m'avais-tu pris pour un petit incendiaire gobelin tout juste capable de lancer quelque flamme de geist ? Mais c'est toi qui a l'air d'une rusalka brûlée à présent !
Tu n'es qu'un génréral fantomatique, ton affection pour les humains t'a complétement ramolli, tel un bouvier du crépuscule qui s'attacherait trop à son troupeau. Voyageur damné, tu ne mérites pas de traverser les plans, de découvrir les étendues sauvages en évolution. Reste ici cloitré dans ce monde minable voué à la mort. Petit garde du mausolée, tu ne mérites même pas mon attention. Je te quitte sur le champ souillé que je suis déjà de t'avoir accordé autant d'intérêt immérité. Adieu !

Heureusement, les très anciens vampires ont des âmes persistantes, un patriarche revenant plus facilement de la mort qu'un vampire nouveau-né. Dans mon état j'étais encore capable de faire une absorption de la vithe d'un piqueur vithien qui par chance passait par là. Puis mon squelette réassemblable me permit en quelques coups de tournevithe de me relever et de filer faire mes emplettes avant que les boutiques ne fermassent.

Ce n'était décidément pas mon jour, l'ingrédient principal de mon pâté n'était plus là. Tout avait été vendu. Il restait tout au plus quelque chauve-souris du crépuscule qui ne racontait pas la même histoire une fois dans l'assiette. C'était moins gourmand et le visuel était beaucoup moins graphique.

Voilà, je vous ai conté ma terrible histoire. La morale est qu'il faut toujours garder son objectif en tête et ne jamais se laisser distraire par le diable. N'oubliez pas le Principal !




Beaucoup d'entre vous ont inversé chien de Cendregueule et chauffeur de charbon ainsi que Voyageur damné et vampire sengien.

Bravo à FrankJeager et Zleilndka qui ont répondu correctement et qui ont été choisis par la main triste et froide du Dark Mogwaï. Ils repartent respectivement avec le duel deck et un pack de combat Insurrection.



------



C'est une bien drôle d'histoire que Sorin nous conte ici. Mais peut-être vous fera-t-elle gagner le duel deck Sorin vs Tibalt ou un pack de combat Insurrection ? Complétez en effet les trous du récit par le nom des cartes du duel deck Sorin vs Tibalt (chaque carte étant citée une et une seule fois) puis envoyez-nous vos réponses à concours@smfcorp.net avant la prochaine fête du travail soit le 1 mai 2013 à 00:00:01. Si ces réponses sont justes vous aurez la chance de rejoindre les heureux élus qui seront départagés par la main triste et printanière du Dark Mogwaï...

Sorin a dit :

Avec le retour d'Avacyn, je pensais sérieusement que les choses resteraient dans le bon sens pour un bon moment. Ma précieuse source de vie, les humains, avait remporté une grande victoire et serait préservée pour quelques lustres. Je voulais prendre du bon temps et me lancer dans ce projet qui me tenait vraiment à cœur : déposer ma [ma... ... ...m...i...e] pour pouvoir commercialiser une recette de mon quadrisaïeul William : un pâté de volaille nocturne avec un petit goût de [reve...-...] témoin de ma [p... ... l'...]. J'étais parti au magasin de mon ami le [b... ... ...] pour me fournir en [f... ... ... ...] lorsqu'une [sal... ...e] vint me lécher le croupion. [Put...] ! Encore une [m... ... ...] ! J'entonnais alors un [c... d... ...] pour faire sortir ce [ch... d... c...] de son [r... ...'...] où il se terrait.

Ce [d... ... ... ...] surgit à la vitesse de l'[...air de ...ri...en...] et me tint à peu près ce langage :

Maître Sorin, si je puis prendre la parole sans porter atteinte à votre magnificence, pour réaliser quelques économies substantielles dans votre entreprise charcutière je vous conseille de glisser un peu de [cheva... ...] dans vos pâtés. Le plus grand [conna..r ... ..d....] ne saurait faire la différence avec de la volaille nocturne et vos [p... ...am...i...es] n'y verront au pire qu'une petite [b...la... ... ...]. Je crois pouvoir dire sans passer pour un [p...o...ète ...] que cela ne réduira pas leur [p... ...'...] pour vos plats cuisinés.

J'ai justement à disposition un [ga... ... ...] condamné à mort pour [b... ...] lors de la dernière [p... ...]. Après la [p... ...] qu'ils ont subi, un [p...] et ils feront l'affaire.

Choqué par ce [r...] des règles de l'éthique, je lui répondis :

[T..., ...-...-...], misérable [fi... ...] ! Quelle [m... ... ... ... ...] a osé t'inspirer une telle obscénité ?

Ce sang-mêlé avec le diable poursuivit sa logorrhée :

Monseigneur, ne dressez pas un [m... ...'...ur...] entre vous et moi ! Ne vous inquiétez pas, je vous garantis qu'il n'y a aucune [pri... m...e] de risque, pour un très gros bénéfice supplémentaire: un véritable [p... ... ...] plus rentable qu'actuellement. Mon amie la jolie [cul... ... ...] saura jouer de son charme pour nous fournir des certificats en bonne et due forme et je suis sûr qu'après traitement par l'un de vos [l.. ...] la matière première sera méconnaissable. Je peux m'arranger pour la stocker dans un [c... ... ...], ils ne posent jamais de question.

Assez, la coupe est [p...], hurlais-je ! Considérant que nous avions atteint le [... ... r...] et qu'il était grand temps de mettre une [t...] à cet affront, je décidais d'engager un duel. Il allait connaître la véritable [so... ... ...rin] !

Seulement voilà, ce n'était vraiment pas le meilleur moment pour jouer les [... ... fi..lle...], parce que moi quand je pars faire les courses, je pars faire les courses: j'essaye en général de ne pas oublier ma bourse, mon cabas et un parapluie mais tout l'attirail de [... ... la ... de ...] qui tue et qui fait peur a mamie, je préfère m'en [d...] et les confier au [... ... la ... de ...] en sortant.

De plus, comble de malchance, j'étais à sec niveau mana. Impossible d'invoquer même un très classique [v... ...], à peine de quoi faire venir une [... ... ... n...], trop jeune et trop faible pour tenter une [mor... ... v...e] dans le cou de ce diable d'arpenteur qui était définitivement en veine ce jour-là.

Le mana était de son côté. D'un coup, il lança un [v... ...] qui me plongea dans un [... d'...] où je manquai de me noyer. Pendant que je me débattais il invoqua un [ch... d... c...] dont la [s... ...] me pris à la gorge et me brouilla la vue. Il me sembla d'ailleurs que cet [é... ...'... ... ...'...] qui m'agressa ensuite avait surgit de nulle-part. Deux fois de suite. Enfin, saisissant son terrible [j... ... ...], il me porta le coup de grâce, me réduisant en un tas de [r... ...].

Il déchira le silence de la nuit d'un éclat de rire sadique et acheva ma [m...] par cette tirade :

Alors, "[S..., s... ...'I...i...]", on fait toute une [m...] de ta puissance millénaire mais en vérité tu me fais bien [m...] ! Tu ne t'attendais pas à cela n'est-ce pas ? Peut-être m'avais-tu pris pour un petit [in... ...] tout juste capable de lancer quelque [f... ... ...] ? Mais c'est toi qui a l'air d'une [R... ...] à présent !
Tu n'es qu'un [gé... ...ant...], ton affection pour les humains t'a complétement ramolli, tel un [bou... ... c...] qui s'attacherait trop à son troupeau. [V... ...], tu ne mérites pas de traverser les plans, de découvrir les [... s... ... ...olution]. Reste ici cloitré dans ce monde minable voué à la mort. Petit [g...r... ...u mau...], tu ne mérites même pas mon attention. Je te quitte sur le [c... ...] que je suis déjà de t'avoir accordé autant d'intérêt immérité. Adieu !

Heureusement, les très anciens vampires ont des [â... ...], un [p... ...] plus facilement de la mort qu'un vampire nouveau-né. Dans mon état j'étais encore capable de faire une [... d... ... ...] d'un [p... ...] qui par chance passait par là. Puis mon [s... ...] me permit en quelques coups de tournevithe de me relever et de filer faire mes emplettes avant que les boutiques ne fermassent.

Ce n'était décidément pas mon jour, l'ingrédient principal de mon pâté n'était plus là. Tout avait été vendu. Il restait tout au plus quelque [...-... ... ...] qui ne racontait pas la même histoire une fois dans l'assiette. C'était moins gourmand et le visuel était beaucoup moins graphique.

Voilà, je vous ai conté ma terrible histoire. La morale est qu'il faut toujours garder son objectif en tête et ne jamais se laisser distraire par le diable. N'oubliez pas le Principal !