Kaldheim, carte par carte : noir & rouge - Magic the Gathering

Kaldheim, carte par carte : noir & rouge

Kaldheim, carte par carte : noir & rouge

Trépassés et têtus travaillent à laurer leurs légendes lyriques : toutes les cartes noires et rouges expliquées par la mythologie.

  La storyline de Magic / Kaldheim

Trépassés et têtus travaillent à laurer leurs légendes lyriques : toutes les cartes noires et rouges expliquées par la mythologie.

  La storyline de Magic / Kaldheim



Articles

le , par Drark Onogard
1844

Voici donc mon traditionnel article de revue qui, au vu de sa longueur, sera divisé en trois parties. Vous y trouverez l'histoire de l'édition que révèlent les cartes, les présentations des créatures légendaires, les commentaires des cartes et légendes en regard de la mythologie et de la civilisation nordiques, et quelques touches d'humour de mauvais aloi pour rehausser par contraste la qualité du tout.

Kaldheim, carte par carte : noir & rouge



Nécromancien draugr : Les draugar sont des morts-vivants de la mythologie nordique, assez proches des vampires. Il fallait les tuer soit en les décapitant, soit en s'introduisant dans leurs tertres afin de brûler leur corps, noir et plus gros qu'à leur mort, dont les cendres sont répandues au vent.

Egon, dieu de la Mort : Egon est l'un des plus anciens des Skoti. Cependant, il vieillit à l'envers, ce qui lui donne l'apparence ainsi que l'attitude acerbe et négative d'un adolescent. Caustique et pessimiste, il prédit constamment la chute des Skoti. À cause de son apparente jeunesse, les autres dieux manquent parfois de le prendre au sérieux, ce qui est une source d'amer ressentiment pour lui. Il croit que les Skoti se préoccupent plus de leurs petites querelles que de régner sur les royaumes et pense que leur chute est imminente, probablement provoquée par les elfes.

Pendant la guerre des Skoti contre les Einir, Egon a convaincu Nar?, le roi de Karfell, de lui donner le contrôle d'une armée des morts. L'horrible cadeau fit changer le cours de la bataille en faveur des Skoti. En honneur de cet exploit, il est devenu le dieu de tous les morts et il passe une grande partie de son temps à Istfell, parmi les esprits des défunts. Il se proclame désormais Haut seigneur des Terres d'Istfell et des morts de tous les royaumes.

C'est une version intéressante de Hel, qui tenait à peu près lieu de divinité de la Mort, lorsqu'on songe que sa particularité était de faire côtoyer deux âges, plutôt que de le subir différemment. En effet, une part de son visage était celle d'un cadavre tandis que l'autre gardait la chair fraîche. Or, le fait de le voir comme un adolescent n'est pas sans rappeler que la première apparition de Hel se fait alors qu'elle est enfant, et qu'elle a déjà sa face bleue, c'est-à-dire de cadavre.

Valkyrie de la grêle : Le texte d'ambiance de cette Valkyrie nous indique avec précision le lien qui se situe entre les humains de Bretagard et les anges de Starnheim : si les premiers aspirent à atteindre le royaume des seconds, les anges n'en défendent pas moins leurs protégés lorsqu'elles le peuvent.

Jarl des oubliés : « Jarl » est un bien connu titre honorifique ; à rapprocher de l'anglais earl, il est souvent traduit par comte. Cependant, les droits octroyés par un tel titre sont incertains.

Fidèle de Koma : Les Einir, précédente famille divine, vénéraient Koma, le serpent du Cosmos. Ainsi, leurs descendants le vénèrent toujours, bien qu'il ne puisse plus entrer dans les royaumes comme il le faisait auparavant.

Tergrid, déesse de la Peur : Tergrid est une guerrière accomplie dont l'ombre jouit d'une propre vie terrifiante. Lorsqu'elle avait quatre ans, celle-ci a pris vie et a tenté de l'étrangler, mais même enfant, elle a pu la combattre pendant des jours, jusqu'à ce que l'ombre se soumette à sa volonté. Désormais, elle apparaît sous la forme d'une immense silhouette encapuchonnée qui ne parle jamais, toujours derrière Tergrid et enroulant parfois ses doigts gris autour de son cou. Tergrid prétend qu'elle n'est pas là et entre dans une rage folle si quelqu'un reconnaît sa présence.

Lorsque Tergrid était bébé, elle ne se contentait pas de pleurer ; elle hurlait dans un langage inconnu qui provoquait une folie temporaire pour quiconque l'entendait. À présent, elle fait de son mieux pour vivre une vie normale, malgré la silhouette menaçante qui la suit partout. Malheureusement, elle a la fâcheuse tendance d'annoncer d'horribles prédictions et menaces en pleine conversation, ce qui trouble ceux qui l'entourent pendant des jours.

Un Vorthos a trouvé de manière assez intéressante que Tergrid pourrait être inspirée d'Hödr, frère de Baldr. En effet, ce dieu aveugle est souvent appelé dieu des ombres ou des ténèbres. De surcroît, l'ombre accomplissant des crimes qu'elle ne connaît pas pourrait être une traduction du meurtre accidentel de Baldr : Loki lui jouant un tour, il ne peut voir que la branche de gui qu'il a lancée a transpercé son frère, dont c'était la seule faiblesse résiduelle.

On peut aussi la lier à Oðinn, dont la magie pouvait confondre les combattants à tel point qu'ils devenaient incapables de se battre, comme frappés par la terreur. Aussi, cette histoire de danger dès l'enfance me fait songer tout à fait personnellement à Vali, fils d'Oðinn. Celui-ci a été enfanté afin de venger la mort de Baldr, et dès qu'il fut sorti du ventre de sa mère, il tua Hödr.

Valki, dieu des Mensonges : Orgueilleux et égoïste, Valki le trompeur n'arrête pas de créer des ennuis aux Skoti, intentionnellement cela va de soi. Il sait être affable et même serviable quand il le veut, mais il a trahi tant de fois que personne n'a réellement confiance en ce qu'il dit ou ce qu'il fait.

Valki a toujours aimé les plaisanteries, mais elles ont généralement été plus agaçantes que cruelles. Mais dernièrement, quelque chose a changé, et les mauvais tours de Valki sont devenus méchants et destructeurs. Les autres dieux ne savent pas comment le contrôler. Alründ soupçonne qu'il est impliqué dans un horrible complot, mais il le garde pour lui... pour l'instant.

Ce que les dieux ne savent pas, c'est que le vrai Valki a été emprisonné sur Karfell par Tibalt, un Planeswalker cruel qui a pris sa place. Tibalt veut tout savoir sur l'Arbre-monde à des fins maléfiques et il tente d'utiliser l'identité de Valki pour ce faire. Il a essayé de s'attirer les faveurs d'Esika, mais la déesse de l'Arbre-monde a gardé ses distances. Désormais, il poursuit ses recherches seul, disparaissant pendant de longues périodes pour ne réapparaître aux autres dieux que lorsqu'il a besoin de quelque chose. Pour la plupart des dieux, son absence est un soulagement.







Je ne peux m'empêcher de réitérer ma peine par rapport à Oðinn, et avec plus de force encore pour Loki. En effet, le résumer à un méchant bouffon, c'est anéantir la complexité réelle du personnage – mais je m'étendrai plus sur ce sujet dans un article suivant, ce n'est pas ici le propos. Au moins un aspect du personnage a été agréablement traduit : l'ambivalence entre le Loki « serviable et fourbe » qui apporte des problèmes aux dieux tout en y trouvant des solutions, et le Loki du Ragnarök, qui fait tuer Baldr et amène la fin des dieux. Cette ambivalence avait d'ailleurs suscité les soupçons de nombreux mythologues, qui pour certains supposaient que Loki n'était qu'une invention tardive, liée à la christianisation de la Scandinavie. Ce n'aurait été qu'une figure diabolique, étrangère au monde nordique en lui-même.







Varragoth, père Ciel-de-sang : C'est sous le commandement de Varragoth, un démon échappé de l'Immersturm, que le clan Skelle est devenu la force redoutable qu'on connaît aujourd'hui. Une fois sur Bretagard, il s'est très vite autoproclamé chef des pillards Skelle qui étaient ravis de s'allier avec un démon. Il les a alors menés jusqu'à Beskir Hall en massacrant tous ceux qui se dressaient sur leur chemin. Effarés par la violence de cet intrus venu d'un autre royaume, les dieux ont affronté Varagoth. À l'issue de ce combat qui a duré tout un mois, ils ont réussi à le repousser dans l'Immersturm et à réactiver les barrières retenant les démons. Sur Bretagard, la saison de l'hiver est encore appelée le Ciel-de-sang en souvenir du massacre.

Toujours piégé, Varragoth ne s'est cependant pas calmé. Il a l'intention de s'échapper de l'Immersturm et nourrit depuis un siècle une rancœur contre les dieux et Bretagard.







Je me contente de mentionner le peu de pertinence de la présence d'un démon dans un univers qui se veut en référence à l'époque païenne du Nord, car les démons sont tout à fait des inventions chrétiennes dès qu'il s'agit de ces terres. Toutefois, si je cherchais à les défendre, peut-être dirais-je qu'il s'agit d'une traduction possible pour une entité surnaturelle qui s'élèverait des charniers et aurait leur fureur. Non qu'il y ait de tels êtres dans la mythologie nordique ; mais c'est cependant assez intéressant et plausible.

Son nom, si on veut lui trouver une signification, pourrait être « dieu du sang » : -goð signifie en effet « dieu » en islandais et en vieux norrois, et « varra » signifie « sang » dans divers langages samis, qui sont du reste assez proches philosophiquement de l'univers nordique.

Arni Frontcassé : La place du chef du clan peut revenir à n'importe quel moment à celui qui s'est montré le plus fort, le plus téméraire et le combattant le plus accompli. Ce titre peut récompenser des exploits remarquables, cela signifie qu'on peut le perdre à tout instant au profit d'un autre guerrier qui s'est fait remarquer.

Le chef actuel du clan des Tuskeri était anciennement connu comme Arni Saute-Chèvre. Lorsque des rumeurs d'attaques de trolls sont arrivées aux Tuskeri, tous les guerriers se sont préparés au combat. C'était pour eux une opportunité d'acquérir puissance, renommée et de se faire un véritable nom. Arni faisait partie de ce groupe et il est parvenu à traquer les trolls. Il savait qu'il ne pourrait pas les vaincre tous d'un coup, alors il a décidé d'utiliser ce qu'il considérait comme une ruse. Il a toisé le plus gros troll, qui était aussi le plus effrayant, et il a dit : « Je te défie, fils de hure sans poil, à un concours de coup de boule. »

Avec un peu de chance (et la bénédiction des clercs tuskeris), Arni a gagné. Il s'est retrouvé avec un nouveau titre, la direction des Tuskeri, et un souvenir fiché de façon permanente dans son crâne.







Son excroissance crânienne n'est pas sans rappeler une des aventures de Thor. Le dieu, se battant contre le géant au cœur de pierre, Hrungnir, fut blessé au front, un éclat de la pierre à aiguiser dont le jötunn se servait pour se battre s'étant fiché dans sa tête. Il le vainquit cependant, non sans mal : s'effondrant sur lui, il l'écrasa, si bien qu'il ne dut son sauvetage qu'à son fils, Magni qui, âgé de trois ans, souleva l'énorme ennemi.

Une femme voulut le soigner par des incantations, afin d'extraire l'éclat de pierre. Cependant, elle s'interrompit, de joie, lorsque le dieu lança l'orteil gelé de son époux dans les cieux pour en faire une étoile. Ainsi, il est dit que Thor a conservé le souvenir de son combat au-dessus de l'arcade sourcilière.

Dévastateur de basalt : Honte aux traducteurs, qui soit ne se sont pas relus après une si bête faute de frappe, soit ne savent pas que le mot basalte existe en français. Je ne sais pas ce qui est le plus honteux : choisissez.

Birgi, déesse des contes : Joyeuse et charismatique, Birgi sait toujours capter l'attention, quel que soit le royaume sur dans lequel elle se trouve. Elle se considère comme l'Émissaire des dieux et a déclaré qu'apporter « la bonne fortune des dieux » dans des royaumes moins heureux était sa mission. Mais tout le monde sait que le seul objectif d'une hédoniste comme Birgi est de trouver les meilleurs festins et les plus belles célébrations de tous les royaumes pour s'y amuser.

Birgi est le deuxième enfant d'Alründ et Cosima, et la jeune sœur de Toralf. Alors que ce dernier se délecte d'accomplir des exploits impossibles, Birgi préfère se vanter de ce qu'elle est supposée avoir fait. Elle va jusqu'à s'attribuer certains des exploits de son frère aîné, par souci de raconter une belle histoire, bien entendu. Une fois, elle a engagé les services d'un skald nain afin qu'il suive Toralf partout pour lui rapporter toutes ses faits impressionnants. Mais le dieu, préférant accomplir ses actes héroïques seul, s'est lassé du skald agaçant et l'a balancé du haut d'une falaise. Birgi a réagi en embauchant un skald plus discret, que son frère n'a pas encore détecté. Elle adore raconter « ses » exploits pendant les festins, et si quelqu'un soupçonne qu'elle s'attribue les accomplissements de son frère, sa compagnie est trop captivante et l'emporte sur tout souci de véracité.

La magie de Birgi revitalise les gens qui l'entourent, ce qui transforme rapidement tout rassemblement tranquille en véritable chahut . . . et souvent une émeute incontrôlable.

L'homophonie avec Bragi et le lien avec le récit, donc la poésie, fait de ce poète divinisé le clair reflet de Birgi. Poète divinisé, car il est plus que probable que le Bragi présent dans la Lokasenna soit Bragi Boddasson, qu'on dit le premier des scaldes – alors que son art trahit plutôt la maturité de la poésie au moment où il déclame ses vers.

Porteur de calamité : S'il le pouvait, il embraserait l'Arbre-monde ; mais seul Surtr est assez puissant pour cela. Ce géant n'a rien à voir avec les jötnar : originaire de Muspellheim, le monde des flammes, il est l'être originel qui existait au commencement du monde. C'est des étincelles qu'il lança dans le néant originel, le Ginnungagap, que naquirent la vache nourricière Audhumbla et le géant Ymir, dont le cadavre forgera le monde. De la même manière qu'il ouvre la création du monde, il marque sa fin, car le Ragnarök se termine lorsqu'il embrase Yggdrasil.

Carcasse veule : Je suis fier de vous présenter la première itération de couard en cartes ! Auparavant, on ne pouvait que rendre les autres créatures couardes, mais il semble qu'on puisse désormais l'être par sa nature profonde.

Morsure de gel : Eh, c'est drôle, c'est un jeu de mots. Mais ç'aurait été mieux traduit avec du. M'enfin, une bourde de plus ou de moins...







Magda, Hors-la-loi intrépide : Après une dispute avec sa famille, Magda a quitté Axgard, jurant de ne plus jamais revenir. Pendant son exil volontaire, elle a rencontré d'autres nains désabusés de la société naine. Ensemble, ils ont formé une bande de parias qui errent dans les royaumes, pillant et volant sur leur chemin. Ils sont devenus des voleurs et des pillards notoires et, pour le moment, personne n'a réussi à les arrêter.

À un certain moment pendant leurs voyages, Magda et son équipe ont découvert un nid abandonné d'œufs de dragon. Voyant immédiatement un avantage à posséder leurs propres dragons, ils ont décidé de s'accorder un temps de repos dans leur carrière criminelle pour s'occuper des œufs. Reste à voir s'ils parviendront à dresser les bêtes quand elles écloront.







Cette carte fait cependant, indépendamment de l'histoire du personnage, référence assez clairement au mythe de Fafnir, quoique la carte ne traduise en rien un épisode de la saga. Ce personnage de la Völsunga Saga n'est pas seulement connu par sa défaite face au héros Sigurð, et la carte lie assez bien les autres éléments du mythe. Avec son frère Regin, le nain tua son père qui leur refusait la part du trésor que les Ases lui avaient accordé en réparation du meurtre de son troisième fils. Mais son avidité que représentent bien les écailles d'or du dragon de l'illustration l'amena à se transformer lui-même en dragon, afin de conserver pour lui seul le trésor maudit, qui devait être récupéré par le héros scandinave... sur instigation de son maître-forgeron, Regin.

Toralf, dieu de la fureur : Toralf est un preneur de risques téméraire avec une passion pour les exploits dangereux et les aventures dignes des sagas. Son contrôle de la foudre lui donne la capacité d'invoquer de terribles éclairs contre ses ennemis, mais il n'a aucune envie de faire la guerre. Il préférerait passer son temps à trouver de nouveaux défis passionnants à relever.

Toralf a construit toute sa renommée en réussissant à maintes reprises l'impossible. Il a arraché un cheveu du crâne de Metar, le plus grand géant du givre du Surtland. Il a gravé son symbole sur la carapace de la Bête de l'Abysse qui réside dans la tranchée la plus profonde de l'océan glacé de Karfell. Il a provoqué la collision de deux royaumes simplement en frappant son marteau de tyrite sur la Forge des Crocs célestes. Il veut simplement qu'on le laisse tranquille dans la nature, faisant ce que personne d'autre n'est capable de faire, relevant des défis de plus en plus difficiles.

Toralf est le fils aîné d'Alründ et Cosima, et son père pense qu'il gaspille ses talents. Après tout, aucun des autres dieux ne peut contrôler la puissance meurtrière de la tempête, et si Toralf s'appliquait, il pourrait utiliser son pouvoir pour aider la cause des Skoti. Toralf ne prête pas attention à son père soucieux, ce qui ne fait qu'accroître leur séparation, et ce qui a créé à son tour une division malaisée dans le reste de la famille de dieux.

Je ne vous ferai pas l'affront de dire qu'il s'agit de Thor, dieu de la foudre, pourfendeur des géants, aventurier, guerrier, porteur de Mjöllnir auquel le verso de la carte est un miroir. Non, pas la peine d'insister, je ne le dirai pas. Ce que je rappellerai cependant, c'est le rôle qu'il tient dans la mythologie nordique : gardien des dieux, il est bien celui qui fait le plus de voyages en Jötunheimr, afin d'accomplir de grands exploits, dont beaucoup sont contés – comme ici.

Son nom, cependant, semble une contraction de deux termes nordiques qui ne vont pas tout à fait au personnage : il signifierait en effet « elfe de Thor », ou « elfe du tonnerre. »

Fers de traîtrise : Ce besoin irrépressible de détruire, indépendamment des cibles – alliées ou adverses – est une des caractéristiques que l'on accorde volontiers dans la culture populaire aux berserkir. Il n'est donc pas étonnant que cette carte, qui représente Toralf – dont l'homologue nordique était assez étroitement lié aux berserkir – être un Acte de trahison plus précis.

Écrabouiller : L'illustration et le texte d'ambiance en font peut-être une des cartes les plus amusantes de cette édition au potentiel comique globalement fort.







Comme à l'accoutumée, je répondrai à vos questions avec un plaisir redoublé par la passion qui me dévore pour la civilisation scandinave : que cela ait trait à Magic ou non, je m'en pomponne, je répondrai.

On se retrouve la semaine prochaine pour la fin de cette longue revue !

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Cadet impatient, dernières paroles

Proposé par Dark Mogwaï le 19/06/2012

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