Les gobelins de Zendikar, plus ou moins mortels que les autres ? Vous trouverez l'article original ici.
Le Guide du Planeswalker pour Zendikar : les gobelins
Physiologie des gobelins
Les gobelins de Zendikar sont d'apparence similaire aux gobelins trouvés sur d'autres plans. Ils mesurent entre 1 mètre et 1.50 mètres de hauteur, mais avec une constitution élancée et plus allongée. Leurs bras sont inhabituellement longs, ce qui leur permet de s'accrocher à travers les canopées des forêts et le long des parois des falaises, et leur peau est plus coriace que la peau de gobelin typique. La peau d'un gobelin variera d'un rouge brunâtre à un vert mousse, selon sa tribu et son exposition à divers éléments souterrains.
Structure sociale et chefs
Les gobelins pratiquent une forme étrange de méritocratie en matière de gouvernance. De loin, le trait le plus utile d'un chef est la connaissance pratique de la survie, donc le gobelin qui dirige la tribu est celui qui a réussi à récupérer l'objet le plus intéressant ou le plus puissant d'un site de ruines. En tant que tels, des gobelins ambitieux essaient toujours de se surpasser les uns les autres et de creuser de plus en plus profondément dans des ruines de plus en plus dangereuses. Les chefs gobelins ont donc tendance à être jeunes - il y a de vieux gobelins et des gobelins ambitieux, mais il y a très peu de vieux gobelins ambitieux.
Talismans
Les gobelins portent toujours leur trouvaille la plus impressionnanet avec eux, et un gobelin qui n'a pas encore récupéré une relique intéressante d'une ruine ou d'un lieu sauvage n'est pas considéré comme un membre à part entière de la tribu. Cependant, la plupart des gobelins sont craintifs par nature individuellement, ils sont donc volontairement crédules quand on leur dit qu'un objet donné est un artefact important. Ils se permettent la lâcheté de l'autre par un accord tacite à l'effet que, « Oui, ce morceau de roche que tu as trouvé me semble assez puissant », permettant ainsi l'acceptation mutuelle par la tribu.
Zurdi, accourcisseur gobelin a dit :
Règle de survie n°502 : chaque morceau de pierre essaie de vous tuer.
« Hargne » et peau de gobelin
La « hargne », un minéral non identifié que l'on trouve couramment dans les roches volcaniques et les tunnels de magma, est souvent réduit en poussière et mangé par les gobelins, et il sert à calcifier partiellement leur peau - assez pour l'endurcir contre les forces élémentaires auxquelles ils sont constamment soumis. Au fur et à mesure que les gobelins vieillissent, leur peau acquiert une qualité raide et imperméable comme de la peau d'éléphant. Un gobelin plus âgé commence à paraître plus gris et plus pierreux avec le temps.
Zendikar abrite trois grandes tribus assez imprécises de gobelins et de nombreuses petites tribus.
La tribu des Tuktuk
Le chef de la tribu Tuktuk n'est pas exactement un gobelin. Un gobelin a exploré profondément dans une ruine ancienne, où il a déclenché un ancien piège runique magique qui l'a tué instantanément puis, bizarrement, l'a répliqué. Cette réplique possédait des souvenirs fragmentés ainsi que des commandes fragmentées de la magie qui l'animait, mais les deux ensembles d'expériences se sont avérés incompatibles. Le processus de réplication a été interrompu, laissant un corps de pierre qui ressemblait principalement à un gobelin.
La construction a réussi à rentrer chez elle. Son nom, « Tuktuk », tiré d'un obscur concept gobelin lié à la bravoure, a pris une nouvelle signification basée sur le tic-tac émanant de son corps. Il était évident pour le reste de sa tribu qu'il avait rapporté quelque chose d'étonnant des ruines, et sa force physique était clairement amplifiée. En tant que tel, la tribu l'a nommé chef, et il les dirige depuis cinquante ans - beaucoup plus longtemps que la durée de vie naturelle d'un gobelin moyen, et près de cinq fois la durée de la vie réelle d'un gobelin moyen.
[quote='Sachir, corps expéditionnaire d'Akoum']Ça suffit maintenant, Togli. Nous devons bouger - plus de petits rituels. Le roulis est en train de s'abattre sur nous - ça va commencer à détruire la terre et nous dans quelques heures... Non, en fait, Zajara avec la lunette dit minutes. Le groupe ne peut pas t'attendre pendant que tu communies avec ton inutile Tuktuk. Je ne-je ne me soucie pas s'il y a d'anciennes runes, rien ne pourrait me donner envie de rester ici... Un tunnel secret, hein ? Tout droit en bas ?... Chambre au trésor ? Zajara !
Les motivations internes contradictoires de Tuktuk, par un étrange hasard, en font un excellent chef gobelin. L'esprit de construction en lui veut garder certains sites antiques intacts, de sorte qu'il est capable d'orienter sa tribu loin des zones de ruines dangereuses. Plus utile encore, la réplique comprend partiellement certaines des reliques avec lesquelles les aventuriers de sa tribu reviennent. Comparé aux gobelins d'autres tribus, un shamane Tuktuk est beaucoup plus susceptible de savoir comment activer les reliques qu'il a récupérées. Que ce soit une bonne idée de le faire est une toute autre question.
Les Tuktuk sont les plus susceptibles parmi les gobelins de se louer comme guides de ruines pour d'autres races. Bien sûr, le plan normal est d'aider à trouver quelque chose de valeur, de le voler, de déclencher un piège intentionnellement et de courir comme un diable.
Zurdi, accourcisseur gobelin a dit :
Règle de survie 124 : Trésor trouvé, job terminé.
La tribu Lavemarche
La tribu Lavemarche est la plus industrieuse des tribus gobelins, avec une connaissance durement acquise de l'activité géothermique d'Akoum. Bien plus que les autres tribus, les Lavemarches construisent un équipement étonnamment efficace à partir d'éclats de cristal et de veines de métaux étranges qui émerfent parfois à la surface. La plus belliqueuse des tribus gobelines, les Lavemarches harcèlent fréquemment les kors, les elfes et les humains qui ont élu domicile à la surface.
Kadiwa la Défiante, lettre aux Gardiens d Affa a dit :
C'est déjà assez grave que des séismes détruisent les murs extérieurs et que des lagacs mangent les patrouilles. Mais maintenant, les Lavemarches ont décidé que tout l'avant-poste bloquait leur sortie. Trois attaques en une semaine - pas seulement des épées et des brouilleurs, mais ils y vont au feu. Envoyez tout ce que vous pouvez, des guerriers ou des guérisseurs ou tout ce que vous avez, et nous ne l'oublierons pas.
Les shamanes de Lavemarche ont tendance à être des alchimistes primitifs et à expérimenter avec les gaz et les fluides étranges qui émergent des fissures volcaniques nouvellement formées. Face à un Lavemarche, attendez-vous à ce que des flacons d'argile et des vessies pleines d'acides, de gaz, de boues et d'autres concoctions quasi magiques désagréables vous soient jetées.
Les Lavemarches ingèrent beaucoup plus de hargne que les autres tribus, et l'apparence d'un gobelin typique de Lavemarche sera assez ridée et grise. Les guerriers expérimentés prendront souvent une apparence si rocheuse qu'ils peuvent passer presque inaperçus parmi les stalagmites, capables de se cacher des ennemis, des prédateurs ou des proies.
Plus que les autres tribus de gobelins, les Lavemarches ont un aspect religieux quelque peu cohérent dans leur vie, croyant que les feux sous la terre sont sensibles. Ils croient en fait que les vapeurs que leurs prêtres et prophètes inhalent sont des messages des dieux-brasiers dans les profondeurs. Le culte du feu n'est pas pour les faibles de cœur - la brûlure rituelle et la scarification laissent la plupart des Lavemarches extrêmement tolérants à la chaleur et aux flammes, et en raison des dommages tissulaires, presque incapables de ressentir la douleur. Cela fait d'un Lavemarche un adversaire dangereux au combat, car il se battra souvent jusqu'au bout.
Bien que la plupart des gobelins puissent voir assez bien dans l'obscurité, de nombreux explorateurs de Lavemarche emportent avec eux une très petite lanterne bien couverte, la flamme étant toujours aussi proche que possible, pour des raisons religieuses.
Zurdi, accourcisseur gobelin a dit :
Règle de survie 883 : le feu distrait l'œil du danger et réchauffe le cœur de la fortune.
La tribu Grotag
Les Grotags sont intelligents selon les standards gobelins, et cela ne les a pas du tout aidés. Plus petits et plus faibles que leurs cousins, avec des mains et des pieds plus gros, les Grotags ont essayé de vivre selon leur intelligence - ce qui ne leur réussit pas. L'ingéniosité est prisée par les Grotags, donc quand un gobelin a la brillante idée d'essayer d'apprivoiser les acariens, il y en a au moins quelques-uns qui sont prêts à suivre ce gobelin dans un nid, pour des résultats horriblement prévisibles... la plupart du temps. Alors que les Grotags semblent avoir une réserve sans fin de mauvaises idées et un horrible rapport de mauvaises idées à bonnes, les Grotags semblent également avoir un approvisionnement sans fin de Grotags. En tant que tel, par essais et erreurs (et plus d'erreurs), les Grotags sont tombés sur une grande quantité de connaissances utiles pour survivre dans les endroits profonds de Bala Ged et pour faire face aux créatures qui y vivent.
Les gobelins grotags s'imaginent avoir une sorte d'empathie avec les bêtes, et ils perdent des centaines de gobelins chaque année à cause de tentatives d'apprivoisement malavisées de monstres. Mais, de temps en temps, l'un de ces efforts est couronné de succès. Les Grotags sont les seuls gobelins à réussir (au moins en quelque sorte à réussir) à domestiquer d'autres animaux, à savoir les lagacs, assez grands pour monter ou tirer un chariot ou un traîneau de fortune, et le rampetrous, arachnides à mouvement lent de la taille d'une voiture, qui aime se nourrir des corps carbonisés de créatures prises dans les coulées de lave ou les jets de vapeur mortels. Parfois, un Grotag rentre à la maison avec un animal de compagnie plus exotique, comme un drakôn ou une hydre naissante. Habituellement, cela se traduit par un abattage burlesque.
Mitra, missionnaire de Bala Ged a dit :
Au début, je pensais avoir obtenu une sorte d'accord criard. Le marchand Grotag vient de me passer les rênes et est parti - j'ai oublié de prendre n'importe quel type de paiement. Mon jour de chance, j'ai pensé : un géopède de trois tonnes, apprivoisé par un Grotag, gratuitement. Puis je me suis rendu compte que je ne tenais pas de rênes, mais juste quelques entrailles résiduelles suspendues à sa bouche, les restes de son dernier repas. Il a commencé à se débattre, bien sûr, et m'a presque arraché le bras - puis il a failli tuer toute mon groupe. Alors j'ai compris pourquoi le gobelin avait oublié son paiement.
Les Grotags ne sont pas aussi isolationnistes que les autres gobelins et sont prêts à échanger leurs cultures fongiques et leurs découvertes minérales contre des marchandises d'autres races. La tristement célèbre curiosité des Grotags conduira également de nombreux membres de la tribu à vivre parmi d'autres races, que ces autres races le veuillent ou non. Ces « attachés », comme on les appelle souvent (en raison du fait qu'ils ont souvent besoin de courir pour suivre leurs compagnons de voyage choisis), ont tendance à être suffisamment inoffensifs et amicaux pour que leurs « hôtes » aient du mal à les bouter hors de leurs colonies ou groupes itinérants. Cependant, un groupe d'humains amicaux ou kors a tendance à devenir beaucoup moins tolérant lorsqu'un Grotag ramène un animal de compagnie à la maison.
Les gobelins des tranchées d'Ondou
La plupart des terriers gobelins construits dans les tranchées de Makindi sont construits dans des parois rocheuses exposées, mais certaines communautés de gobelins gravitent vers de petites fissures étroites entre les rochers et les rochers convergents. Ces gobelins des tranchées ont une affinité étrange pour la géologie de la région ; certains de leurs guerriers sont engagés comme guides d'escalade, et certains de leurs shamanes sont consultés comme oracles de tremblements de terre et de changements de gravité.
Les dynasties gobelines de Beyeen
Les gobelins de la région de Beyeen à Ondou se déplacent de sommet en sommet, experts en localisation de minerai, d'obsidienne et de pierres précieuses. Ils maintiennent les forces volcaniques de l'île apaisées avec des sacrifices de fruits et de pierres précieuses, mais restent la proie de la plupart des prédateurs de leur environnement. Bien que leur culture semble simple pour les étrangers, les gobelins de Beyeen ont en fait une histoire dynastique profonde remontant à des générations. Leur histoire est retracée dans des couleurs vivaces sur une fresque d'une grotte longue de plusieurs kilomètres, appelée la Veine de Beyeen, dans les tunnels sous la montagne Valakut.
Les Parleurs de gaz d'Akoum
Une grande partie de la société gobeline est centrée sur le rôle du shamane, et certains shamanes gobelins respireront intentionnellement les gaz volcaniques qui éclatent des entrailles du sol. Bien que la physiologie des gobelins soit plus adaptée à ces gaz que, disons, les elfes ou les humains, les résultats peuvent toujours être très nocifs. Une grande énergie magique chaotique est piégée dans la caldeira volcanique ci-dessous, et en tant que tels, les gaz imprègnent souvent le chaman de pouvoir magique et/ou de visions, ne serait-ce que pour un petit moment. Ces « parleurs de gaz » sont vénérés, mais souvent à distance de sécurité.
Bratash le fouilleur de ruines a dit :
Jour huit à l'intérieur de la tour énigmatique de Tal Terig. Les murs se déplacent ici, et une vapeur nauséabonde s'échappe entre les joints des carreaux. Le seul qui ne semble pas s'en soucier est Jingi, notre guide gobelin, ce qui m'inquiète. Elle entre dans une sorte de transe, et chante - des choses de mauvais augure - qui n'ont heureusement pas réussi à se réaliser, jusqu'à présent. Il est juste énervant de voir ses paupières papillonner et ses tatouages?... bouger.
Les gobelins fous de chanson de Murasa
Les gobelins qui explorent trop profondément et trop souvent la ville chantante de Murasa deviennent inévitablement « fous de chansons ». Ces pauvres misérables sont bannis de leurs tribus pour trébucher ivre sur les pavés de la ville, chantant distraitement sa chanson. Laissés dans la ville, ils sont inoffensifs et finissent par disparaître, mais retirer un gobelin fou de chanson suffisamment loin pour qu'il n'entende pas le bruit de la ville le rend frénétique. Les tribus gobelines en guerre les unes contre les autres balayent souvent la ville pour rassembler autant de fous de chanson que possible. Ils attachent alors des lames à eux et attachent des armes dans leurs poings. Ces gobelins fous de chansons sont poussés au combat par d'autres gobelins brandissant des « attrape-hommes », puis relâchés parmi l'ennemi. Les créatures hurlantes se débattent sauvagement, causant des ravages et des victimes jusqu'à ce qu'ils soient tués ou renversés de manière à ce qu'ils massacrent les rangs de ceux qui les ont lancés.