Guide du Planeswalker pour Bloomburrow : Partie 2 - Magic the Gathering

Guide du Planeswalker pour Bloomburrow : Partie 2

Guide du Planeswalker pour Bloomburrow : Partie 2

Maintenant que vous connaissez par cœur l’environnement de Bloomburrow, je vous invite à rencontrer ses habitants, animaliens de tout poil… et plumes… et écailles !

  La storyline de Magic / Bloomburrow

Maintenant que vous connaissez par cœur l’environnement de Bloomburrow, je vous invite à rencontrer ses habitants, animaliens de tout poil… et plumes… et écailles !

  La storyline de Magic / Bloomburrow



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le , par Drark Onogard
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Maintenant que vous connaissez par cœur l'environnement de Bloomburrow, je vous invite à rencontrer ses habitants, animaliens de tout poil... et plumes... et écailles !

Si vous n'avez pas lu la première partie consacrée à la présentation géographique et historique du plan, vous pouvez la lire ici. Sinon, sans plus attendre, venez découvrir quelques-uns des peuples qui habitent les champs et les terriers de Vallée, dans cette traduction de l'article original de Neale LaPlante Johnson !

Guide du Planeswalker pour Bloomburrow : Partie 2


Les animaliens de Vallée


Les créatures conscientes de Vallée se nomment elles-mêmes animaliens. Leur vie est en grande partie paisible. Ils élèvent des familles, cultivent des terres, créent des œuvres d'art et explorent le monde qui les entoure. Sous leur contrôle, Vallée prospère, riche d'une nature généreuse. La vie n'y est pas toujours facile, mais les actes malveillants sont rares. Pour beaucoup d'animaliens, la lutte désespérée pour survivre n'est qu'un sujet de livres d'histoires.

COMMUNAUTÉS
Les espèces de Vallée vivent, travaillent et s'amusent comme un peuple uni?é, lié par un objectif commun de prospérité et de sécurité. Les animaliens peuvent vivre dans un hameau composé d'une seule espèce, dans un village avec des espèces qui partagent des modes de vie similaires, ou dans de grandes villes regroupant des animaliens de toute Vallée. Bien que les différentes espèces d'animaliens aient leurs propres cultures et traditions qu'ils transmettent et préservent, l'inclusion est primordiale pour la réussite de tous. Les animaliens partagent généralement leurs connaissances librement, qu'il s'agisse de styles de combat, de traditions magiques ou de formes d'art. Les communautés ont tendance à se composer d'animaliens qui vivent sous des climats et dans des environnements similaires, comme les sciuriens et les léporidéens dans les fourrés ou les loutréens et les batracéens dans les étangs, mais des animaliens de toutes sortes ont fondé des villes et des villages autour d'un mélange éclectique d'espèces.

HAMEAUX, BOURGS ET VILLES

Vallée n'a pas de dirigeant unique. L'autorité est généralement déléguée aux maires ou aux conseils. Chaque village peut établir ses propres règles et attentes, mais Vallée n'a pas une culture commune quant à l'application de la loi. La recherche du consensus est la première et souvent la seule méthode de gouvernance. Les villes ont tendance à être plus rigides dans leur gouvernance, laissant souvent les districts à eux-mêmes, mais contrairement aux bourgs, les villes ont souvent un « roi » ou une ?gure d'autorité unique pour prendre des décisions rapides. Ces ?gures d'autorité sont souvent élues par le conseil ou démocratiquement, et ne servent généralement que pour quelques saisons avant d'abandonner leur pouvoir.

TISSAGE

Dans Vallée, l'art de lancer des sorts est connu sous le nom de « tissage ». Il s'agit d'un art courant, que n'importe quelle espèce animale peut accomplir avec un peu d'effort. Le tissage est enraciné dans la nature, puisant son pouvoir dans le monde et l'utilisant pour manipuler les forces naturelles dans un but précis. Les traditions magiques sont souvent transmises par les parents, les anciens ou les lanceurs de sorts du village. Les animaliens utilisent souvent leur tissage pour éclairer leur foyer, faire pousser leurs cultures ou réparer leur toit. Cependant, lorsqu'ils sont mis au pied du mur ou correctement entraînés, ils peuvent tisser de la magie pour améliorer leurs armes, augmenter leur vitesse ou siphonner la force vitale de leur ennemi.

LA CUISINE DE VALLÉE

Les animaliens ont des régimes alimentaires variés en fonction de leurs besoins et de leur physiologie. Chaque espèce d'animaliens possède sa propre culture alimentaire, qui privilégie des saveurs et des ingrédients distincts, mais n'hésite pas à emprunter à d'autres. En règle générale, les animaliens sont végétariens et se nourrissent de graines, de noix, de céréales, de fruits, de légumes et d'autres ingrédients riches en nutriments. Certains animaliens, comme les loutréens, mangent du poisson, tandis que les insectes sont parfois consommés dans le cadre de repas plus copieux. Ces ingrédients bruts sont généralement cuisinés en plats de saison, tels que des ragoûts, des soupes, des tartes et des salades.

Les artisanats de Vallée


Bien que Vallée soit en harmonie avec le monde naturel, l'artisanat et l'esprit d'invention y sont toujours présents. Plutôt que de se contenter des choses de la nature, les animaliens de Vallée remontent leurs manches pour améliorer le monde qui les entoure.

TRAVAIL DES MÉTAUX

Les métaux de Vallée sont récoltés sur les arbres, fondus et coulés dans des moules fabriqués à partir de graines et de coquilles de noix. Les lézardéensss sont les maîtres de cet art, mais les autres espèces animales ont leur propre méthode pour façonner le métal selon leurs besoins.

FABRICATION DE TISSUS

Les tissus de Vallée sont principalement fabriqués à partir de cuir de feuilles ou de tissus tissés à partir de matériaux naturels comme la fourrure ou les plantes et teints avec des couleurs naturelles. Chaque espèce d'animaliens a sa propre technique pour fabriquer des tissus, bien que certains types de mains soient plus efficaces que d'autres.

Passerins

Le ciel de Vallée abrite des volées de passerins qui sont aussi divers dans leurs couleurs que dans leurs personnalités. Les passerins aident à relier les animaliens entre eux, en transportant le courrier, en apportant de l'aide et même en transportant d'autres animaux à travers Vallée. Dans le meilleur des cas, les passerins sont chevaleresques, vaillants et altruistes. Dans le pire des cas, ils sont suffisants, têtus et condescendants.

PERSONNALITÉS TYPIQUES

Les passerins sont élevés pour être des idéalistes convaincus. Ils défendent les animaliens plus faibles qu'eux et ne reculent jamais devant l'injustice, quel qu'en soit l'auteur. Ils se considèrent comme des leaders naturels parmi les animaliens de Vallée, prêts à risquer leurs plumes au nom de l'équité et de la paix.

Les passerins sont très soucieux de leur apparence physique et de leur statut social. Dans les grands villages, les passerins se rassemblent même à des moments précis, dans des sortes de thermes appelés lissoirs, pour faire une pause dans leur travail et soigner leur apparence. Bien que les passerins veillent à se conformer à ces traditions, cela ne signifie pas qu'il n'y ait pas de place pour l'expression individuelle. Les passerins sont encouragés à refléter leur sens unique du style, tant qu'ils maintiennent leur engagement envers le service et la chevalerie.

LE CREDO-DE-PLUME

Parmi les nombreuses traditions des passerins, la plus célèbre et la plus vénérée est le crédo-de-plime, un vol dangereux à travers Vallée pour atteindre le Bout du Monde, une montagne périlleuse où aucun autre animal n'ose s'aventurer. Les passerins doivent planter une de leurs plumes au sommet, signe de leur engagement et de leur persévérance, et tisser un ancien sortilège avant de partir. Les passerins qui réussissent le voyage sont dotés d'une vitesse et d'une agilité surnaturelles. Ils sont appelés Huppés de vent, en témoignage de leur maîtrise du vol, et portent souvent une plume teintée en guise de plumage au sommet de leur tête pour montrer leur accomplissement.

COMBAT EN PLEIN AIR

Le fait d'être doués de vol change la façon dont les passerins luttent contre les Bêtes calamiteuses et autres ennemis. Les passerins ont tendance à plonger d'en haut, soit directement vers le bas, soit à des angles aigus, en portant une longue lance ou une autre arme de poing. Leurs attaques sont ainsi plus discrètes mais puissantes, et il est difficile de se défendre contre plusieurs passerins en combat, car ils sont capables de tirer parti de leur avantage aérien pour couvrir tous les angles. Les passerins tisseurs peuvent utiliser leur vol pour sauver rapidement d'autres animaliens, même en terrain difficile. Cependant, les passerins n'ont pas les prouesses de combat au sol des autres animaliens, si bien que lorsqu'ils sont con?nés à des sous-bois étroits, ou lorsque leurs blessures les empêchent de voler, leurs attaques sont maladroites.

LEUR RÔLE DANS VALLÉE

Les passerins sont incroyablement coopératifs et aventureux. Ils forment souvent des groupes d'aventuriers avec d'autres espèces, où ils se déclarent chefs et s'affirment par des discours grandioses au début de chaque journée. Ils préfèrent jouer le rôle de guérisseurs inspirants, de chevaliers de première ligne ou d'éclaireurs aériens. Les passerins constituent la plupart des messagers de la Vallée, car leurs capacités de vol leur permettent d'éviter facilement les obstacles au sol et de parcourir de longues distances. Les oiseaux messagers sont fiers de leur travail, car ils savent que la communication entre les communautés de la Vallée dépend de leurs efforts.

Leur confiance les amène à jouer le rôle de chefs de projet et de diplomates. Bien qu'ils aiment collaborer, les passerins apprécient d'avoir le dernier mot sur les questions qui les préoccupent, ajoutant souvent à la conversation de longues diatribes. Si les passerins restent attachés à la communauté qu'ils rejoignent, leur soif de gloire les met parfois en porte-à-faux avec les autres espèces. Un passerin peut s'attacher à accomplir une tâche d'une certaine manière, au détriment de son équipe, convaincu que la façon dont les choses sont faites est tout aussi importante que le résultat.

RELATIONS

Les passerins s'entendent à merveille avec les souricéens, car tous deux sont très aventureux et recherchent la gloire. Les batracéens sont culturellement plus prudents que les passerins, et leur penchant pour le pessimisme, ainsi que leur attitude logique et détachée, vont à l'encontre de l'idéalisme qui motive la plupart des actions des passerins.

TISSAGE

La magie des passerins sert principalement à aider et à soutenir leurs alliés lors de leurs aventures. Les passerins apprennent la magie très tôt dans leur vie, généralement auprès d'un ancien qu'ils recherchent délibérément pour apprendre. L'enseignement académique s'accompagne d'un cadre éthique, la Voie du Battement d'ailes, qui leur inculque l'engagement à vie d'utiliser leur magie pour le bien commun.

STRUCTURES ET HABITAT

Les maisons des passerins sont appelées Perches. En général, on les trouve soit en haut des arbres, soit sur des pilotis qui s'élèvent au-dessus de l'herbe, offrant ainsi une bonne vue sur le monde d'en bas. Une maison est souvent partagée entre plusieurs passerins et ses portes restent ouvertes pour offrir un abri immédiat à tout animalien en danger.

Ratussiens

Les ratussiens sont les gardiens des secrets de Vallée, collectionneurs de reliques et de connaissances depuis la fondation de Vallée elle-même. Il y a plusieurs générations, ils partageaient plus librement leur savoir, jusqu'à ce qu'un intrus malicieux manque de provoquer une apocalypse en tentant de contrôler les Bêtes calamiteuses qui ont causé d'innombrables destructions sur leur terre. À cause de cette mauvaise utilisation de leur savoir, la société ratussienne est devenue isolationniste, secrète et méfiante. Dans le meilleur des cas, les ratussiens sont réfléchis, autonomes et intelligents. Dans le pire des cas, les ratussiens sont méfiants, dédaigneux et peu coopératifs.

PERSONNALITÉS

Les ratussiens sont solitaires, autonomes, distants, ont confiance en leurs propres capacités et ont du mal à établir des relations interpersonnelles avec les autres. Les ratussiens s'attachent généralement à leurs compagnons insectes plus qu'aux autres animaliens qui les entourent. Ils développent une forte intuition des besoins de leurs insectes, mais ils peuvent être frustrés lorsque les autres ne partagent pas cette même compréhension.

Comme les ratussiens ont tendance à être plus isolés, ils ont développé des habitudes culturelles idiosyncrasiques, comme le fait de se parler à eux-mêmes ou à leur compagnon insecte, de sculpter des coquillages et de tenir un journal méticuleux de leurs découvertes pour les rapporter à la maison. Lorsqu'ils nouent des liens avec d'autres personnes, les ratussiens ont tendance à être collants et quelque peu autoritaires, enthousiastes à l'idée de rencontrer quelqu'un qui partage leurs intérêts et/ou leurs valeurs.

ARCHIVISTES DE VALLÉE

La Longue Rivière qui coule le long de la Vallée se jette finalement dans de vastes marais que les ratussiens considèrent comme leur patrie. La rivière charrie des détritus et des débris de tous les endroits qu'elle traverse, une aubaine pour les ratussiens qui récupèrent ces trésors historiques et les stockent, en documentant méticuleusement leurs matériaux, leur origine présumée et leur utilisation. Ces artefacts sont stockés dans les Ossuaires de la Connaissance, de vastes tunnels caverneux situés sous les marais. Les ratussiens appellent la somme de leurs connaissances le Spiremonde, nommé ainsi en raison de la forme en spirale que prennent généralement les Ossuaires de la Connaissance.

COMPAGNONS PSYCHIQUES

Les ratussiens se sont habitués à l'environnement rude des marais et se sont liés d'amitié avec certains des insectes indigènes qui ont également choisi d'y vivre. Les ratussiens peuvent se lier à un insecte toute leur vie, développant un lien psychique entre eux grâce à la familiarité et à l'entraînement magique. Ce lien peut même s'appliquer à des créatures plus grandes et conscientes, comme Grotgyre, un escargot au pouvoir hypnotique suffisamment puissant pour plier l'esprit des ratussiens qui s'en approchent. En général, les ratussiens entraînent leur insecte à travailler comme partenaire de combat, ce qui leur permet d'effectuer des manœuvres de distraction. Les insectes peuvent également servir de compagnons d'étude capables d'éclairer des pages dans l'obscurité ou de compagnons de voyage lors de longs séjours loin de chez eux.

LEUR RÔLE DANS VALLÉE

L'esprit de convivialité de Vallée signifie que les ratussiens sont facilement accueillis dans les conversations et les maisons, indépendamment de leurs attitudes isolationnistes. Les autres animaliens invités dans les villages de ratussiens sont traités avec la même hospitalité. Lors d'une conversation, les ratussiens choisissent soigneusement leurs réponses pour ne partager que les informations les plus nécessaires, sans créer de confusion.

Les ratussiens sont des conseillers, des bibliothécaires et des informateurs pleins de ressources et de connaissances. Récemment, de plus en plus de ratussiens se sont aventurés hors de leurs maisons isolées pour rejoindre des communautés plus importantes, partageant leur expertise et leur culture avec le monde. Lorsqu'ils rentrent chez eux, ils ramènent de nouvelles connaissances de Vallée pour les transmettre à leurs proches.

La culture ratussienne met l'accent sur les compétences et l'expertise, ce qui signifie que les ratussiens sont considérés comme d'excellents partenaires pour les aventuriers en tant que voleurs ou mages, et comme des collaborateurs ou des artisans compétents. Les ratussiens préfèrent le laconisme à la verbosité, ce qui peut les faire passer pour des personnes distantes. De même, la culture ratussienne valorise la réutilisation des vêtements, des pièces et des matériaux.

RELATIONS

Les ratussiens ont tendance à se lier d'amitié avec les sciuriens, car les deux cultures valorisent le recyclage et l'apprentissage de l'histoire. Si les sciuriens ont tendance à être un peu plus négligents avec leurs objets de valeur, les ratussiens peuvent apprécier leur ingéniosité. En revanche, l'insouciance des lézardéensss et leur tendance à détruire leur art dans le cadre de leur « processus » sont tout à fait contraires à la valeur que les ratussiens accordent à l'enregistrement de l'histoire.

TISSAGE
Les ratussiens sont doués pour la magie hypnotique, utilisant les coquilles d'escargot comme des conduits pour tromper et miner leurs ennemis involontaires. Développée pour éloigner les intrus de leurs réserves de connaissances, cette magie peut dissimuler leur approche ou leur fuite, et est surtout utilisée lorsque la cible est prise au dépourvu. En cas de besoin, les ratussiens peuvent également utiliser des pouvoirs télékinésiques pour garder leurs distances et faire diversion.
STRUCTURES ET HABITAT
Les maisons des ratussiens souterrains ressemblent davantage à des casernes sans décoration. Leurs villages peuvent sembler simples au premier abord, principalement constitués de rangées et de rangées de chambres en forme de capsules le long des murs, où tout le monde peut dormir. Cependant, leurs places et leurs rues principales regorgent de culture ratussienne et d'expression artistique, reflétant leur mode de vie unique.

Lézardéens

Les lézardéens sont les seuls animaliens à ne pas être originaires de Vallée. Il y a de nombreuses saisons, les lézardéens ont peuplé les quelques collines schisteuses et les ravins rocheux de Vallée, qui ressemblent le plus aux habitats de leur pays d'origine. Ce sont d'habiles et acariâtres adorateurs du feu qui vivent à leur rythme et contribuent à Vallée comme ils l'entendent. Aux yeux des autres animaliens, ils peuvent passer pour peu coopératifs et grincheux, mais leur enthousiasme et leur goût pour l'aventure sont la base de tout grand groupe d'aventuriers. Dans le meilleur des cas, les lézardéens sont passionnés, résistants et directs. Dans le pire des cas, les lézardéens sont lunatiques, agressifs et cruels.

PERSONNALITÉS

Les lézardéens sont plus rudes et plus distants et n'ont pas les mêmes attentes en matière d'hospitalité et d'amabilité que les autres animaliens de la Vallée. Leurs différences culturelles ne doivent pas être considérées comme de la méchanceté ou un manque d'empathie, cependant. Les lézardéens sont prêts à aider de toutes les manières possibles, leurs actions manquent juste d'un vernis de gentillesse. Les lézardéens aiment la découverte et l'excitation, ce qui peut parfois passer pour de la névrose ou de l'obsession lorsqu'une idée leur vient, de sorte que vous pouvez compter sur eux pour finir le travail.

Les lézardéens ont tendance à garder rancune pendant longtemps et à ne pas pardonner, à moins qu'ils ne fassent de réelles tentatives de réconciliation. Cependant, une fois qu'ils ont pardonné à quelqu'un, l'incident n'est plus jamais évoqué.

Les lézardéens considèrent leurs relations comme transactionnelles à certains égards, de sorte que le fait de devoir une faveur à quelqu'un peut être stressant ou contrariant. Les faveurs n'ont pas besoin d'être de valeur égale, mais quelque chose doit être échangé pour leur tranquillité d'esprit.

En raison de leur sang froid, ils se reposent généralement lorsqu'ils n'effectuent pas les tâches nécessaires, emmagasinant ainsi de l'énergie pour plus tard. Si un lézardéen prend trop le soleil, il devient nerveux et surchargé, ce qui le pousse à se précipiter de façon erratique, à la recherche d'un exutoire pour son énergie.

ARTISTES VIRTUOSES

La culture lézardéenne encourage l'expression artistique dès le plus jeune âge, principalement par le travail du métal, mais aussi des tissus et de la peinture. Leur vision de l'art est unique parmi les espèces animaliennes, car ils apprécient non seulement la création d'œuvres d'art, mais aussi leur destruction. L'art lézardéen est destiné à se dégrader, à s'effondrer ou à être brûlé, parfois immédiatement après sa création. Certains monuments dureront plus longtemps, comme les balises de sentiers ou les grandes sculptures, mais l'aspect le plus important de l'art dans la culture lézardéenne est le sentiment d'admiration qu'il inspire. Lorsqu'une communauté ou un individu se lasse de son art, il le détruit et se tourne vers un nouvel acte de création, incorporant souvent des éléments de l'ancienne œuvre dans la nouvelle. En encourageant la création de quelque chose de nouveau à partir de quelque chose d'ancien, les lézardéens voient une voie vers l'immortalité de leur culture et de leurs traditions. Ils espèrent que l'esprit qui sous-tend leur art perdurera longtemps après l'effondrement de leurs monuments.

FOYER

Le feu est au cœur de la vie des lézardéens. Non seulement le feu a une signification émotionnelle, mais il sert également de réserve de chaleur lorsque les bains de soleil ne sont pas envisageables. Chaque communauté lézardéenne dispose d'une source de feu centrale, qu'il s'agisse du foyer du village, d'une braise mystique ou d'une forge. Les rituels, comme la danse, le chant, ou simplement le fait de se prélasser devant leur four communautaire ou celui de leur maison, font partie de la vie quotidienne des lézardéens. Il y a une nature spirituelle dans cette pratique, qui est née dans des communautés lointaines et qui a été apportée dans la Vallée. Dans les grands villages ou villes où les lézardéens vivent parmi d'autres espèces animales, de nombreuses sources de feu plus petites seront construites à la place, afin que les lézardéens ne soient jamais trop éloignés de la lumière et de la chaleur.

LEUR RÔLE DANS VALLÉE

Les lézardéens sont dans leur élément lorsqu'ils sont au cœur de la mêlée, qu'il s'agisse de shamanes ardents ou d'assassins sournois. Ils n'ont pas peur de se battre seuls, mais ils préfèrent avoir des renforts qui peuvent les tirer d'affaire ou les protéger pendant qu'ils se reposent. Les lézardéens les plus combatifs peuvent parfois devenir frénétiques ou assoiffés de sang. Leur besoin de dépenser leurs réserves d'énergie excédentaires peut provoquer de l'agressivité, même lorsqu'ils se battent avec un ami.

La plupart des communautés font appel à des lézardéens pour garder les flammes allumées pendant les longs hivers et les saisons des pluies. Ces gardiens aident également à contrôler la propagation des feux sauvages, en orientant leur trajectoire de manière à minimiser les dommages causés aux villages environnants. Les lézardéens travaillent également comme forgerons et artisans, transmettant ces compétences à d'autres animaliens grâce à des méthodes d'enseignement rudes, dangereuses, mais en fin de compte passionnantes.

RELATIONS

Les lézardéens s'entendent bien avec les chiroptéréens, car ils partagent le même amour des rituels et des pratiques spirituelles. Bien que les deux espèces puissent parfois se quereller sur les détails, leur respect mutuel finit par l'emporter. Les ratussiens accordent de l'importance à la préservation et à l'histoire, et l'idée de brûler des œuvres d'art est un anathème pour la culture ratussienne. La plupart des œuvres d'art lézardéennes étant détruites, les vastes bibliothèques des ratussiens ne possèdent que très peu de vestiges physiques de la culture lézardéenne, ce qui crée un fossé de compréhension entre les deux espèces.

TISSAGE

La magie lézardéenne tourne généralement autour de l'utilisation du feu, qu'il s'agisse d'allumer des torches ou de lancer d'énormes boules de feu. Leur magie du feu peut également être utilisée pour brûler leurs ennemis. Certains arts ésotériques lézardéens leur permettent même de canaliser du venin dans leurs flammes, une combinaison puissante qui rend un seul coup mortel.


STRUCTURES ET HABITAT

Les maisons lézardéennes sont construites dans les falaises ou taillées dans la pierre et le métal, avec des toits plats pour favoriser les bains de soleil. Aucune maison lézardéenne n'est dépourvue de décoration, et les maisons sont souvent construites autour d'œuvres d'art plutôt que de pièces d'art créées après coup en guise de décoration. Leur décoration la plus élémentaire peut se résumer à un carrelage en écailles le long de l'extérieur de leurs maisons, tandis que leurs intérieurs peuvent être somptueux, avec des sculptures métalliques massives qui éclipsent les habitants.

Procyonidéens

Les procyonidéens de Vallée sont des accumulateurs, des collectionneurs et des vagabonds qui se sentent aussi à l'aise sur la route et dans les étendues sauvages que dans les grands villages. Leurs voyages façonnent leur esprit libre et leur amour de la nature. Il est rare de trouver un procyonidéen qui refuse l'aventure, quels que soient les dangers qui l'attendent. D'autres espèces pourraient les considérer comme des animaux négligents, prêts à fuir les responsabilités au profit de l'excitation, mais pour les procyonidéens, il n'y a pas d'obligation plus importante que la découverte de soi. Dans le meilleur des cas, les procyonidéens sont pleins de volonté, aventureux et divertissants. Dans le pire des cas, ils sont écervelés, solitaires et impulsifs.

PERSONNALITÉS

Les procyonidéens sont des aventuriers nés qui apprécient le frisson de la découverte qui les attend à chaque virage et derrière chaque branche. Ils se joignent volontiers à d'autres pour un voyage, mais repartent tout aussi rapidement lorsqu'ils veulent passer à autre chose. Malgré tout, ils ont une excellente mémoire et, même après de nombreuses années d'absence, ils salueront de vieux amis comme s'ils étaient partis hier. Si leur mémoire est bonne, leur capacité d'attention ne l'est pas. Les procyonidéens ont tendance à manquer des échéances importantes, à poursuivre une rumeur ou à errer sur un chemin pendant des jours, pour revenir ensuite sans s'excuser.

La propriété est un concept étranger pour la plupart des procyonidéens, qui ne sont jamais surpris de voir un invité dans leur maison à leur retour. Ils s'attendent cependant à ce que leurs possessions et leur histoire soient traitées avec respect, et se préoccupent souvent avant tout de leur collection de bibelots qui tapissent les murs de leur maison et s'empilent dans les coins.

VAGABONDS

Les procyonidéens ne s'établissent pas comme le font les autres animaliens. Au contraire, ils passent la majeure partie de leur vie sur la route, parcourant le monde à leur rythme, loin de leur famille. C'est pourquoi ils connaissent des endroits de Vallée et même des Ronces dont beaucoup d'animaliens n'ont jamais entendu parler. La plupart des procyonidéens possèdent un arsenal d'histoires incroyables, ni tout à fait vraies ni tout à fait fausses, basées sur les aventures qu'ils ont vécues au cours de leurs voyages. L'histoire et la culture sont transmises oralement et de manière aléatoire, ce qui donne lieu à des traditions fragmentées mais colorées, parfois complètement idiosyncrasiques par rapport à un lieu donné ou même par rapport à un procyonidéen en particulier.

SOUVENIRS ET BIBELOTS

Partout où leurs pattes les mènent, les procyonidéens emportent des souvenirs de leurs voyages. Souvent, ces souvenirs ressemblent à du bric-à-brac, comme des théières cassées, des armes brisées, des bouts de tissu ou des cailloux. Les procyonidéens transportent ces souvenirs dans des sacs à dos de vigne tissés par magie, qui peuvent même servir d'armes de frappe en cas de besoin, le poids supplémentaire de leurs souvenirs ayant un impact plus important.

LEUR RÔLE DANS VALLÉE

Les procyonidéens entretiennent de profondes amitiés avec de nombreuses autres espèces animales, car la joie de vivre au cœur de la culture procyonidéenne fait fondre même les dispositions les plus hostiles. Les procyonidéens sont souvent les muscles d'un groupe ou d'un projet, en raison de leur taille supérieure à la moyenne, ou des druides qui commandent aux éléments pour vaincre leurs adversaires. Grâce à leur connaissance approfondie des différentes espèces et cultures de Vallée, les procyonidéens agissent souvent comme d'habiles conseillers dont les connaissances du monde aident à orienter les projets vers le succès. Et si leurs conseils ne sont d'aucune utilité, peut-être qu'une babiole qu'ils ont trouvée de l'autre côté du plan résoudra le problème.

Être invité chez un procyonidéen peut signifier beaucoup de choses, mais c'est généralement le signe qu'une fête d'adieu vous attend. Loin des dîners délicats des autres animaliens, ces fêtes commencent tard dans la nuit par des jeux, des festivités et beaucoup de nourriture. Une fois que tout le monde est rassasié, les histoires commencent, chaque fêtard devant reprendre là où la personne qui l'a précédé s'est arrêtée, créant ainsi un récit unique que chacun pourra utiliser pour se souvenir de la fête. Les hôtes procyonidéens considèrent qu'il s'agit là d'un cadeau inestimable.

RELATIONS

Ils s'entendent très bien avec les loutréens, car ils sont tous deux des preneurs de risques naturellement curieux, mais la tendance des loutréens à provoquer des Bêtes calamiteuses peut sembler irrespectueuse à un procyonidéen amoureux de la nature. Les règles hiérarchiques strictes de la société chiroptéréenne ne s'accordent généralement pas avec la volonté des procyonidéens de suivre leur propre voie, ce qui entraîne des con?its entre les deux cultures.

TISSAGE

La magie procyonidéenne consiste généralement à manipuler des matériaux de rebut que d'aucuns considéreraient comme de la « camelote », pour en faire des projectiles ou des barrières. Les procyonidéens les plus doués apprennent à utiliser leur magie pour se donner du pouvoir et donner de l'énergie au monde naturel qui les entoure, en tissant des nœuds dans la matière végétale et en les imprégnant d'énergie. Un druide peut faire pousser magiquement son bâton pour y enfermer des objets afin qu'il serve à la fois de moyen de transport et d'arme. Les druides procyonidéens les plus doués peuvent même animer l'environnement pour en faire des défenses naturelles.

STRUCTURES ET HABITAT

Les maisons procyonidéennes ont tendance à être construites à la base des arbres, avec de grandes portes rondes et une chaude ?replace qui remplit la pièce de sa lueur chaque fois qu'ils sont à la maison. Bien que ces maisons puissent sembler construites au hasard aux yeux des autres animaliens, il s'agit en réalité de structures solides qui peuvent durer des générations. Souvent, ces maisons sont moins des « habitations » que des « lieux de stockage » où les procyonidéens accumulent les innombrables bibelots et trophées qu'ils ont ramassés au cours de leurs voyages. Le désordre est de mise, et les procyonidéens qui emménagent dans une nouvelle maison s'y introduisent en éparpillant des tas de ferraille. Les procyonidéens réutilisent une maison abandonnée par son propriétaire actuel, en laissant les décorations de l'ancien propriétaire et en y ajoutant les leurs.

Léporidéens

Les léporidéens sont des chefs talentueux et des fermiers assidus qui fournissent l'essentiel de la nourriture de Vallée. Bien qu'ils aient la réputation d'être des gens ennuyeux, toutes les espèces de Vallée respectent les léporidéens qui travaillent dur pour remplir leurs tables. Dans le meilleur des cas, les léporidéens sont robustes, hospitaliers et pacifiques. Dans le pire des cas, ils sont têtus, bornés et lâches.

PERSONNALITÉS

La culture des léporidéens valorise le travail avec la terre, en mettant l'accent sur le respect de la nature et de ses bienfaits. Leur nature peu encline aux conflits leur permet de bien travailler avec les autres animaliens, ne serait-ce que parce qu'ils préfèrent laisser les problèmes s'apaiser plutôt que de les affronter directement. Les léporidéens sont très efficaces et organisés, à tel point qu'ils se présentent en avance à leurs rendez-vous ou à leurs dîners pour essayer de se surpasser les uns les autres en matière de politesse. Cela peut devenir un problème lorsque les léporidéens arrivent de plus en plus tôt. Dans des cas extrêmes, il est arrivé que des léporidéens se présentent à la première heure du matin à une fête qui commençait plus tard dans la soirée.

Les léporidéens apprécient les idées simples et les valeurs faciles à exprimer. Les questions complexes sans solution claire peuvent les figer dans l'indécision ou les amener à éviter complètement la situation. Bien qu'ils aient tendance à être clairement accueillants et attentifs, expliquer pourquoi ils se comportent d'une certaine manière se résume souvent à dire : « C'est comme ça que ça doit être ». Dans les communautés léporidéennes, les dons peuvent être somptueux, non seulement en termes de valeur ?nancière, mais aussi en termes de volume. Être capable de donner généreusement est une attente, montrant que vous et votre famille ou votre communauté êtes en sécurité et prospères, même si ce n'est pas le cas.

Les léporidéens qui s'aventurent dans la grande ville conservent généralement leurs liens familiaux, leur rendant souvent visite et tirant parti de leur position pour aider leur foyer. Ils sont toujours prêts à donner un coup de main aux autres, souvent sans attendre de compensation. D'autres animaliens profitent de cette habitude et cette attitude d'exploitation peut passer au-dessus de la tête des léporidéens.

FAMILLES ET AGRICULTURE

La famille et la communauté sont primordiales dans la culture des léporidéens. De nombreux léporidéens vivent toute leur vie au sein de leur communauté, ne quittant jamais leur petit village, sauf pour vendre des produits ou d'autres marchandises au marché. La vie des léporidéens tourne autour de leur grande famille et de leurs terres. Les léporidéens les plus âgés de la famille sont de facto les arbitres du foyer et sont tenus en haute estime par leurs enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants.

THE PAWPATCH PARTY

Bien que les léporidéens soient généralement paci?stes, ils protègent toujours fermement leurs maisons et leurs terres. Les léporidéens les plus dévoués peuvent rejoindre le Groupe de Patte-parcelles, un groupe de guerriers puissants et habiles qui patrouillent dans Vallée pour la protéger des Bêtes calamiteuses. Ces léporidéens sont connus pour leurs casques en bois de cerf et leurs grandes armes et boucliers recouverts de métal. Les membres du Groupe de Patte-parcelles sont réputés pour leur habileté et leur persévérance, en grande partie grâce à leurs excellentes provisions.

LEUR RÔLE DANS VALLÉE

Les chefs léporidéens sont réputés pour leur cuisine, qui est largement considérée comme inégalée par les autres animaliens. Très méticuleux et dévoués, les léporidéens sont des travailleurs assidus qui possèdent d'excellentes compétences en matière d'hospitalité et sont très recherchés pour aider à gérer les auberges. Grâce à leurs relations avec d'autres villages de léporidéens, on peut compter sur eux pour se procurer les ingrédients les plus frais, ce qui attire les clients à leur porte.

Lorsqu'ils partent à l'aventure, les léporidéens font généralement office de clercs, soignant leurs amis ou leur jetant de grands bienfaits. Certains des léporidéens les plus courageux et les plus costauds travaillent comme guerriers de première ligne, capables de frapper fort en cas de besoin !

RELATIONS

Les léporidéens et les souricéens ont en commun d'avoir des familles nombreuses et d'être de bons partenaires au champ comme à la ville. Leur amour pour la cuisine maison les pousse à échanger souvent des invitations à dîner, même si les souricéens peinent parfois à fournir assez de nourriture pour les léporidéens, bien plus gros. En ce qui concerne le rapport aux autres, les léporidéens sont aux antipodes des lézardéens. La tendance de ces derniers à être provocateurs, abrupts ou distants est stressante pour les léporidéens, modérés.

TISSAGE

Les léporidéens utilisent leur magie pour soutenir leur agriculture, faire pousser des plantes et restaurer la vie de la végétation qui les entoure. Leur magie de croissance peut même rendre les plantes anormalement grandes.

STRUCTURES ET HABITAT

Les maisons des léporidéens sont souvent bâties directement dans le sol, avec de longs terriers en souterrain et de grands moulins à vent au-dessus. Les structures léporidéennes, plus que les autres habitations animaliennes, se fondent dans leur environnement. Elles servent aussi de silos et de moulins afin de limiter l'impact sur les alentours.

Conclusion


Voici la moitié des races présentées – mais n'ayez crainte, l'autre arrive dès lundi ! Alors gardez un œil sur le site de la SMF, son Discord, son Facebook ou son Twitter-X, afin d'être certains de ne rien rater de l'univers de Bloomburrow... et des autres articles à venir !

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Le Dark Mogwaï

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Facile de débusquer un gobelin dans un hangar : c'est le seul qui donne des graines aux ornithoptères.

—Gérard de l'Akilékon, Carnets de voyage

Proposé par Dark Mogwaï le 19/06/2012

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Ce n'est pas Innistrad qu'il faut "remastered" à Magic the Gathering, c'est plutôt :

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