L'univers de Magic : l'Aquilon en héritage - Magic the Gathering

L'univers de Magic : l'Aquilon en héritage

L'univers de Magic : l'Aquilon en héritage

Aquilon est la storyline qui fait la meilleure part aux artefacts, puisqu'au coeur de cette histoire se trouve la plus grande collection d'artefacts du multivers, l'Héritage, dont l'Aquilon est la pièce la plus importante et la plus belle.

  Débutant / La storyline de Magic

Aquilon est la storyline qui fait la meilleure part aux artefacts, puisqu'au coeur de cette histoire se trouve la plus grande collection d'artefacts du multivers, l'Héritage, dont l'Aquilon est la pièce la plus importante et la plus belle.

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le , par Tybalt
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La saga de l'Aquilon, qui comprend Aquilon, le bloc Tempête, le bloc Urza, le bloc Mercadia et le bloc Invasion, foisonne de personnages, de créatures, de lieux et de technologies en tout genre... mais plus encore qu'Urza ou que Gerrard, son personnage principal est l'Aquilon, le vaisseau volant capable de voyager entre les mondes. D'où l'intérêt de lui consacrer un article entier, afin de détailler ses caractéristiques, son fonctionnement et ses origines.

Cet article est aussi l'occasion de souligner l'importance dans Magic des artefacts, qu'on aurait tort de réduire au rôle de simples accessoires. Les objets magiques, instruments aux origines incertaines, engins bizarres au fonctionnement improbable, reliques ou vestiges d'empires disparus, contribuent beaucoup à l'ambiance du jeu (que serait un magicien sans ses grimoires, sa baguette, son chapeau, et surtout un énorme laboratoire bourré d'équipements alchimiques ?), sont loin d'être négligeables en termes de puissance (déjà entendu parler du Lotus noir ?) et ont servi à plusieurs reprises de fil rouge à l'histoire de plusieurs blocs d'extension : outre l'Aquilon, on peut aussi citer le Mirari dont nous verrons l'histoire dans les blocs Odyssée et Carnage, les multiples artefacts de Mirrodin bien sûr, voire Ce qui fut pris dans Kamigawa... mais la saga de l'Aquilon est sans doute la storyline qui fait la meilleure part aux artefacts, puisqu'au coeur de cette histoire se trouve la plus grande et la plus exceptionnelle collection d'artefacts du multivers, l'Héritage, dont l'Aquilon est la pièce la plus importante et, autant le dire tout de suite, la plus belle.

Une fois n'est pas coutume, je ne me cantonnerai pas uniquement aux cartes, mais j'utiliserai pour cet article le livre The Art of Magic : The Rath Cycle (dirigée par Lizz Baldwin, éditions Wizards of the Coast, 1998), un livre d'illustrations qui montre de nombreux croquis et esquisses préparatoires du bloc Tempête, et contient aussi toutes sortes d'informations sur les personnages, les lieux... et les engins. Et tant que nous en sommes à nous pencher sur les technologies improbables de l'univers de Magic, nous terminerons par un petit tour du côté des méchants avec les engins volants des Phyrexians, en particulier le Prédateur. Et comme mon intro est déjà trop longue, entrons maintenant dans le vif du sujet : l'Aquilon, vaisseau volant.


L'Aquilon, vaisseau de l'Héritage





Dimensions de l'Aquilon

D'après The Art of Magic : the Rath Cycle (AoM : RC), l'Aquilon mesure "330 feet length, 74 feet in beam, 24 feet in draft (= en anglais in draught)". Cela nous donne les dimensions suivantes en mètres (arrondies au plus proche) :
Longueur : 100 m
Largeur (au point le plus large de la coque) : 22 m
Tirant d'eau : 7 m (car l'Aquilon peut aussi naviguer sur l'eau... eh oui)
Ces dimensions correspondent à l'Aquilon tel que nous le découvrons dans l'extension éponyme et dans le bloc Tempête. Par la suite, le vaisseau grandit (si, si) pour atteindre sa taille maximale dans le bloc Invasion, mais sa croissance est impossible à évaluer et ne doit pas être bien spectaculaire.

A titre de comparaison avec le monde réel, une trière grecque de l'époque classique mesurait un peu moins de 40 m de long, un clipper anglais du XIXème siècle (à trois mâts) faisait dans les 70 m de long (et le Queen Mary 2 mesure 350 m de long mais lui c'est même plus drôle).

Milieux traversés et vitesse

L'Aquilon est à la fois un vaisseau au sens commun du terme, c'est-à-dire un navire flottant à la surface de l'eau, et un vaisseau volant, ce qui, sur Dominaria au moins, en fait un moyen de transport tout à fait exceptionnel. Contrairement à ce qu'on pourrait croire en effet, les engins volants sont extrêmement rares sur Dominaria : le moyen le plus courant de voler consiste soit à chevaucher une créature volante (ce qui implique de la dresser et d'apprendre à la monter correctement) ou à s'en remettre à un des quelques engins conçus dans ce but, comme un Ornithoptère ou une brigade d'Aérostiers gobelins, mais ces engins ne sont ni fiables, ni rapides, ni confortables. Si l'on est magicien, on a bien sûr la solution simple d'un sort de Vol, mais cela n'est pas très discret, ne protège ni des intempéries ni des mauvaises rencontres (Dragon shivân), et surtout cela implique une dépense de mana non négligeable pour un long trajet. Bref, l'Aquilon ne connaît pas son pareil sur Dominaria.
En vol, l'Aquilon peut filer jusqu'à 160 km/h environ (100 m. p. h.). Mais au cours de la saga, les performances du vaisseau sont améliorées dans Exode par le Forgeciel que lui ajoute Karn, puis probablement de nouveau au cours du bloc Invasion. Une autre caractéristique de l'Aquilon est sa grande maniabilité, qui le sauve de la catastrophe plus d'une fois, et surtout lui confère une aisance particulièrement admirable pour qui a la chance de le voir évoluer dans les airs.
sur l'eau, en revanche, le vaisseau est nettement moins rapide et beaucoup moins maniable, au point de faire l'objet des railleries de son propre équipage. Ses mâts et ses voiles peuvent facilement être relevés et convertis en grément de navire, mais sa ligne de flottaison est trop basse pour lui garantir une grande stabilité sur l'eau : mieux vaut ne pas trop lui en demander, et éviter soigneusement les zones de tempête !
Contrairement à ce qu'on pourrait croire en le voyant représenté sur les cartes, c'est pourtant comme navire que l'Aquilon est le plus connu des habitants de Dominaria. Très vite en effet, les capitaines de l'Aquilon ont vu la nécessité de garder secrètes ses performances véritables, afin de ne pas attirer inutilement l'attention des agents dormants phyrexians, puis en général pour ne pas éveiller les convoitises. Avant le moment de l'Invasion, l'Aquilon avait donc l'habitude de voler haut dans le ciel pendant ses trajets, pour ne pas être vu, puis de terminer la plupart de ses voyages dans un port, comme un navire normal, à moins de pouvoir atterrir dans un endroit suffisamment désert pour garantir sa discrétion.



Moyens de propulsion

L'Aquilon possède deux moyens de propulsion principaux. Le premier, apparent, ce sont les voiles extensibles situées à bâbord et à tribord, sur deux solides mâts pivotants. Elles fonctionnent comme les voiles d'un navire, avec une flexibilité beaucoup plus grande, mais sont aussi la partie la plus fragile et la plus exposée du vaisseau. Elles permettent au navire de se laisser porter par les vents, que ce soit dans les airs ou à la surface des mers. Accessoirement, magré leur apparence un peu étrange, elles permettent à l'Aquilon, en cas de besoin, de passer pour un navire ordinaire.
Le second moyen de propulsion, invisible, mais qui rend l'Aquilon exceptionnel, est la machinerie renfermée dans sa coque, dont le fonctionnement est indescriptible, inconnu même de l'équipage pendant la plupart de son histoire, et, pour tout dire, un peu aléatoire. La machinerie de l'Aquilon a été conçue par Urza l'Arpenteur en personne à partir d'anciens documents datant de l'époque de l'empire thran, mais après la dispersion forcée de l'Héritage à la fin de La Destinée d'Urza pour échapper aux espions phyrexians, l'Aquilon se retrouve la plupart du temps en possession de gens qui ignorent presque tout de ses origines, ce qui ne les aide pas beaucoup à le faire fonctionner correctement... le seul témoignage susceptible d'aider Sissay, puis Hanna, Karn et Gerrard à se débrouiller avec les machines de l'Aquilon est le grimoire de Thran, que Sissay a acquis peu après être devenue capitaine de l'Aquilon, et qui fait office d'une sorte de mode d'emploi énigmatique pour l'équipage.
Les machines de l'Aquilon sont prolongées par deux grosses prises d'air en métal visibles de part et d'autre de la coque ; mais leur source d'énergie principale, celle qui sert également à faire voyager le vaisseau entre les plans, est le cristal thran, qui alimente en énergie tout le vaisseau. La machinerie de l'Aquilon se trouve assez bas dans la coque, au niveau du troisième pont (sous le pont principal et le deuxième pont). Ses multiples équipements sont alimentés par le biais d'un superfluide vert capable de transporter et de transmettre le mana fourni par le cristal thran. En cas d'accident, ce superfluide se dégage des machines sous la forme de vapeurs extrêmement toxiques. Cela n'empêche pas la salle des machines d'être constamment pleine de monde, car il est primordial de les maintenir en parfait état : après tout, ce sont elles qui génèrent le champ antigravitique qui maintient le vaisseau en l'air !
La technologie qui permet à l'Aquilon de défier la gravité est apparemment une copie urzalienne d'un ancien procédé thran. En gros, l'énergie qui génère le champ antigravitique soutenant le vaisseau ainsi que la poussée qui lui permet d'atteindre des vitesses inégalées sur Dominaria est obtenue au moyen d'un sortilège ingénieux alimenté en mana par le cristal thran et mis en oeuvre au coeur du moteur : ce sortilège ouvre un minuscule portail interplan puis le fait aussitôt passer hors phase, et ce plusieurs fois par seconde ; l'instabilité spatiale qui en résulte est récupérée par le reste des machines pour propulser l'Aquilon.



Voyage entre les plans

L'Aquilon est le seul engin connu du multivers capable de voyager entre les plans de la même façon qu'un Arpenteur. Expliquer comment il en est capable relèverait de l'alchimie et reviendrait à percer les secrets d'Urza lui-même ; on peut dire cependant que cette capacité lui est accordée par la lourde et complexe machinerie abritée dans sa coque, cette machinerie (distincte du système de propulsion du vaisseau) étant elle-même alimentée par un cristal thran, sans lequel elle ne sert à peu près à rien.
La manoeuvre consistant à changer de plan est extrêmement complexe et délicate. Elle est placée sous la responsabilité de l'ingénieur en chef, en l'occurrence Hanna la plupart du temps. Elle consiste, en gros, à fournir à l'engin un "extrait" du plan où l'on veut se rendre, un peu comme on utilise une note de musique pour accorder un instrument ; la machine s'aligne alors sur le plan de destination, puis déclenche l'ouverture d'un portail magique à la proue du vaisseau.
Au début de Tempête, le cristal thran de l'Aquilon est brisé à coups de piolets par les moggs lors de l'attaque du Prédateur. L'Aquilon est donc incapable de quitter Rajh par lui-même, ce qui explique que l'équipage doive trouver un portail (Erratic Portal) et l'ouvrir afin de pouvoir quitter le plan. Le même problème se pose une fois le vaisseau arrivé sur Mercadia : Hanna et Karn le résolvent finalement en intégrant à la machinerie du vaisseau les cinq artefacts dits "Os de Ramos", qui font partie de l'Héritage et remplacent le cristal thran perdu, permettant de nouveau à l'Aquilon de changer de monde par lui-même.



Origines de l'Aquilon

Du Brise légère à l'Aquilon

L'Aquilon apparaît pour la première fois sur les textes d'ambiance de trois cartes de Mirage : Griffon de la Terëmko, Vouivre céruléenne et Drakôn de Téfeiri, puis de quatre cartes de Visions : Archange, Elémental de nuage, Djinn des trombes et Anneau de Sissay. C'est un vaisseau volant qui parcourt le ciel de Djamûraa - on ignore encore dans quel but - et dont la capitaine se nomme Sissay. Remarquez que les cartes mentionnant le vaisseau sont blanches ou bleues, fort logiquement toutes liées à l'air ou à l'eau, et que les textes d'ambiance, tous attribués à Sissay, prennent invariablement la forme d'une sorte de journal de bord ou de souvenirs de voyage. Seul l'Anneau de Sissay fait allusion à un voyage entre les mondes.
Dans la traduction française de Mirage et Visions, le nom de "the Weatherlight" est traduit par "le Brise légère". Ce n'est qu'à partir de l'extension suivante, Weatherlight - Aquilon - que la traduction est changée pour prendre une connotation plus sombre et plus violente, proche de l'atmosphère tourmentée du bloc Tempête (l'aquilon n'est pas vraiment une "brise légère" mais un vent du nord froid et violent). Un texte d'ambiance propre à la VF, celui de la Bannière de Djabari, explique ce changement de nom aux joueurs en l'intégrant à l'histoire et en l'attribuant à Gerrard, au moment où celui-ci devient capitaine du vaisseau après l'enlèvement de Sissay : "J'ai changé le Brise légère en Aquilon, mais je n'ai pas changé d'allégeance".

Dans le livret Tempête, nous découvrons pour la première fois l'histoire de l'Aquilon en même temps que sa contrepartie maléfique, le Prédateur. "L'Aquilon est sans doute l'artefact le plus étrange de l'Héritage. C'est un vaisseau volant qui a la capacité de voguer entre les univers. Il sillonne les mondes à la recherche des éléments manquants de l'Héritage, qui est à l'abri dans sa coque. Sissay a, autrefois, offert l'Aquilon à Gerrard, mais ce dernier l'a refusé. L'enlèvement de Sissay par Wöhlrajh contraint Gerrard à prendre le commandement du navire et de son équipage tant que Sissay n'aura pas été délivrée." Mais cela ne dit pas grand-chose de ses origines.

Nous savons déjà, en revanche, que l'Aquilon se rattache au continent de Djamûraa, et qu'il est lié d'une façon ou d'une autre à l'empire thran évoqué déjà dans Antiquities, puisque les croquis visibles sur le Grimoire de Thran lui ressemblent de façon troublante. L'explication la plus simple est que l'Aquilon est un très ancien vaisseau datant de l'époque des Thrans.



Les constructeurs de l'Aquilon

L'arrivée du bloc Urza, plus particulièrement de L'Héritage d'Urza et La Destinée d'Urza, précise nettement les choses. L'Aquilon n'a pas été construit par les Thrans, mais par Urza et ses disciples d'après des grimoires thrans dont ils ont tenté de reproduire les technologies disparues. Cela explique aussi l'élégance des lignes de l'Aquilon, avec laquelle aucun autre vaisseau, volant ou pas, ne peut rivaliser.
L'Aquilon est donc conçu par Urza en personne, comme le montrent plusieurs cartes de L'Héritage d'Urza. Ce n'est pas au départ un projet collectif, mais bien une idée personnelle d'Urza, la solution qu'il cherchait depuis longtemps pour assurer la transmission et l'efficacité de l'Héritage, la collection d'artefacts qu'il a entrepris de construire des siècles à l'avance pour contrer l'invasion de Dominaria par les Phyrexians (je renvoie aux articles traitant des blocs Tempête, Urza, Mercadia et Invasion pour le détail de la saga). Barrin, maître sorcier, premier collaborateur d'Urza, relate la conception de l'Aquilon sur la carte Occasion inespérée : "[Urza] s'isola dans son atelier pendant des mois. Lorsqu'il en émergea enfin, tout sourire et bavardant avec passion, je compris qu'il avait trouvé la réponse qu'il cherchait." [Je traduis.] La conception de l'Aquilon ne va bien sûr pas sans échecs temporaires (Seconde chance).
La carte Schémas d'Urza représente l'Aquilon en chantier. Le vaisseau est assemblé, de même que les autres artefacts de l'Héritage, dans l'Académie tolariane (sur l'île de Tolaria), mais sa construction est le résultat d'un travail impliquant plusieurs régions de Dominaria :
- Les parties métalliques de la coque et les diverses machineries sont forgées dans la manarie de Shiv, une ancienne Carrière de Thran, par les équipes de gobelins et de viashinos dirigées par Djoïra, étudiante à l'académie de Tolaria (on peut la voir sur la carte Bricolage).
- Le bois du vaisseau a lui aussi une histoire : il est fourni à Urza par Multani, maro-sorcier en personne, gardien de la forêt de la Yavimaya. Contrairement aux apparences, la coque de l'Aquilon n'est pas tout à fait composée de planches venues de différents arbres et ajustées les unes aux autres. L'ensemble des pièces de bois vient d'un même arbre, lui-même originaire d'une seule graine bien particulière : la Brisengraine. La Brisengraine est l'une des graines renfermées dans le Coeur de la Yavimaya, et elle fait partie du même genre de graines dont naissent les plus majestueux arbres vivants de la Yavimaya, les magnigoths, les plus énormes de tous les sylvins (cf Sylvin de magnigoth et Verdeloss l'ancien). Plusieurs cartes de l'extension y font allusion : Elfe de Brisengraine, Sylvin de Brisengraine, Faeries de Brisengraine, et plus près de nous Totem de Brisengraine.
"Brisengraine" comprend d'ailleurs un jeu de mots que la VF, une fois de plus, ne rend pas complètement : la Weather-seed donne logiquement naissance au Weather-light ; cela ne peut se rendre en français que si on rapproche ce nom de Brise-en-graine du premier nom de l'Aquilon, le Brise légère : la Brisengraine n'est pas quelque chose qui se briserait dans sa graine, mais une graine de brise, une graine de vent. Pour récolter la tempête, c'est connu, il faut d'abord semer le vent !
La Brisengraine pousse directement autour de l'armature métallique de l'Aquilon, lui assurant une plus grande solidité et faisant de lui un véritable organisme vivant. De plus, par la suite, le vaisseau continue de grandir, sans que cela ne pose jamais le moindre problème.
- L'alimentation en énergie de l'Aquilon se fait en premier lieu grâce à une lithoforce, une pierre capable d'emmagasiner une quantité colossale d'énergie magique, qu'Urza conçoit à partir d'anciens écrits thrans (cf Lithoforce usée). L'Arpenteur charge d'énergie la lithoforce par un procédé à la mesure de ses moyens : il récupère le mana d'un plan entier au moment de sa destruction et l'enferme dans la pierre (il s'agit en l'occurrence du Royaume de Serra, voyez l'article sur le bloc Urza pour les détails).

La dispersion de l'Héritage

Une fois l'Aquilon terminé et testé lors de ses premières missions, qu'advient-il de lui ? Va-t-il rester en possession d'Urza, être confié pour toujours aux bons soins de son équipe de discples à l'académie de Tolaria ? Que non, ce serait trop simple. Urza a mis des siècles à compléter l'élaboration de l'Héritage, et les Phyrexians ont eu tout le temps de lui mettre des bâtons dans les roues. Suite aux événements de La Destinée d'Urza, les Phyrexians en ont appris un peu trop sur les projets d'Urza et sur l'Héritage. Pour tromper leurs espions et éviter que l'Héritage à peine terminé ne soit pillé et détruit, il faut disperser les artefacts aux quatre coins de Dominaria et même du multivers, pour qu'un maximum de ses composantes survivent et passent inaperçu. Le moment venu, à l'approche de l'invasion phyrexiane, l'héritier de l'Héritage partira en quête de ses différents éléments et les rassemblera pour lutter contre l'envahisseur. L'engin dont il se servira pour parcourir le multivers à la recherche de l'Héritage, ce sera bien sûr l'Aquilon.



A bord de l'Aquilon

A quoi ressemble l'Aquilon terminé, tel que nous le découvrons dans le bloc Tempête et les suivants ? Le livre The Art of Magic : the Rath Cycle montre toutes sortes de croquis et de plans et décrit en détail l'intérieur de l'Aquilon. Il n'est pas question de reprendre ici toute cette description, mais seulement de faire une visite rapide de l'Aquilon, en s'aidant au passage des cartes qui en montrent certaines pièces.
Le pont supérieur est celui visible sur la plupart des cartes qui montrent l'Aquilon de l'extérieur. Sur sa partie située à l'air libre, longée par un mince bastingage, ont lieu les combats entre les équipages de l'Aquilon et du Prédateur, comme sur Cri de guerre de Gerrard et Jubilation sadique. La rambarde est assez peu haute pour laisser courir aux matelots le risque de tomber par dessus bord en cas de brusque embardée du vaisseau, cf. Abandon de l'espoir.
L'avant du pont supérieur se termine par un pont avant accessible par une volée de marche, et qui se termine à la pointe de la coque par une tige métallique. C'est là que s'installe Orime pour protéger l'Aquilon des feux du Fourneau de Rajh à l'aide de sa magie sanctive : cf. Ravage.
Vers le milieu du pont supérieur, dans la cabine métallique située entre les deux mâts, se trouve la passerelle de commandement. C'est de là que le capitaine, Sissay ou Gerrard, se tient à la barre de l'Aquilon, comme sur Ingéniosité de Sissay ou Réponse excédée. La passerelle de commandement abrite aussi le matériel de navigation ainsi que de nombreux grimoires, cartes et portulans indispensables. Le râtelier à parchemins se trouve probablement là.
Juste en dessous, c'est le pont principal. A la proue se trouvent les quartiers de l'équipage, om sont logés les simples matelots. Du côté de la poupe se trouvent la cuisine et les mess des officiers, dont les quartiers du capitaine, confortables mais petits (Connaissance ancestrale). Cette partie du navire abrite également la salle des mâts, où les matelots entretiennent les mécanismes des mâts mobiles de l'Aquilon. A l'arrière de cette salle se trouve l'infirmerie c'est là que Tahngarth laisse Mirri et Crovax aux bons soins d'Orime pendant leur Convalescence dans Forteresse. Quant à Skwi, le Refuge caché où il cache son Jouet de Skwi (et où il apporte le Mainequin après avant de se le faire confisquer) doit se trouver aussi quelque part sur ce pont.
Immédiatement en dessous du pont principal se trouve le deuxième pont, qui abrite l'étage supérieur de la cale (ou de la soute, si vous consiédrez l'Aquilon comme un avion). Elle sert à loger divers chargements, marchandises, matériel, etc. Un passage est prévu depuis le pont principal afin d'acheminer divers chargements vers les niveaux inférieurs. Ce pont comprend aussi deux chambres d'observation d'où l'on peut surveiller le ciel sous le vaisseau.
En dessous, le troisième pont abrite la salle des machines et la second niveau de la cale. La salle des machines, séparée de la cale par une grande double porte, contient les énormes machineries de l'Aquilon et le cristal thran (la lithoforce) qui en est le coeur. C'est là qu'Hanna et Karn supervisent la manipulation et l'entretien des machines (Quête du savoir, Reflux d'énergie), et dirigent les opérations lorsque l'Aquilon navigue entre les mondes. C'est aussi de là que partent les tuyaux de superfluide qui alimentent en mana les différents équipements du vaisseau, depuis une réserve située au-dessous des machines. A l'avant de la salle des machines et de la cale, du côté de la proue, se trouvent quelques pièces servant de quartiers d'équipage supplémentaires.
Le quatrième pont, ou pont inférieur, abrite le troisième et dernier niveau de la cale... et le minuscule atelier d'Hanna (Séquestre selon Hanna).
Le bas de la coque abrite également des pointes rétractables qui servent de système d'atterrissage à l'Aquilon.



Réparations, modifications, améliorations

Bloc Tempête et bloc Mercadia : les joies du bricolage

Au cours de la saga, l'Aquilon subit de nombreuses avaries et de tout aussi nombreuses réparations, souvent précipitées. Outre l'ajout du Forgeciel pendant Exode et le remplacement du cristal thran par les cinq Os de Ramos (Crâne de Ramos, Oeil de Ramos, Dent de Ramos, Coeur de Ramos, Cor de Ramos) pendant Les Masques de Mercadia, l'Aquilon subit des modifications autrement plus décisives, dont la plus importante est sans aucun doute l'ajout de canons - car, contrairement au Prédateur, l'Aquilon n'est pas au départ un navire de guerre (d'où la raclée que se prennent Gerrard et compagnie au début de Tempête). Les choses changent lorsque le vaisseau est capturé par les Mercadiens et entreposé dans le même Hangar souterrain que la flotte de Wöhlrajh : les ouvriers mercadiens montent sur la coque plusieurs canons de technologie... phyrexiane, que l'équipage a tôt fait de retourner contre leurs inventeurs sitôt que Gerrard reprend possession du vaisseau. Les canons phyrexians ressmblent furieusement à des canons laser, mais en fait ils sont magiques (si, si) et fonctionnent en gros sur le principe du Rayon de chaleur. Skwi devient rapidement expert dans le maniement de ces canons, ce qui lui permet de réussir quelques cartons, comme sur a carte Zap.

Bloc Invasion : la nef vivante de l'Héritage

Au moment de l'Invasion, l'équipage renforce ces armes et fait véirtablement de l'Aquilon un vaisseau de guerre, cf. par exemple Bombardement.
Après que l'Aquilon ait subi un crash dévastateur au moment de l'attaque de Dominaria par les cinq dragons Primitifs et du sacrifice de Darigaaz, l'Aquilon est remanié en profondeur à l'occasion des réparations, assistées notamment par Multani. La croissance de la Brisengraine s'achève, le vaisseau devient plus grand, prend l'apparence définitive visible sur sa carte (L'Aquilon, vaisseau volant) et surtout devient... vivant, en tout cas doué de conscience. La conscience de l'Aquilon est particulièrement liée au golem Karn, et se révèlera précieuse lorsqu'il s'agira de compléter l'Héritage au moment de l'Apocalypse.
Dans l'intervalle, le navire gagne en puissance et en rapidité. La coque de l'Aquilon, désormais bleue et miroitante, est capable de dévier les rayons d'énergie des vaisseaux phyrexians, cf. Manoeuvre du capitaine. Mais malgré sa puissance accrue, un vaisseau n'est rien sans son équipage, et tire son efficacité maximale de l'habileté de son capitaine : Sillage de distorsion, Action d'évitement.
Au moment de l'Apocalypse, la conscience de l'Aquilon concentre en elle le mana blanc de la Lune de nullité, puis, devenue véritablement L'Héritage, le projette contre Yaugzebul pour l'empêcher d'anéantir toute vie à la surface de Dominaria. Epuisée par l'effort, la conscience de l'Aquilon meurt à ce moment et le vaisseau redevient inerte. Dans la manoeuvre désespérée qui suit, et qui achève pour de bon la complétion de l'Héritage, l'Aquilon, en tant qu'artefact principal de l'ensemble, prend part à la fusion nécessaire à la destruction de Yaugzebul et qui provoque la destruction de tous les artefacts de l'Héritage. On peut supposer malgré tout qu'une partie de la conscience du vaisseau persiste en Karn, golem d'argent, qui devient Arpenteur à ce moment-là.



Les équipages de l'Aquilon

L'histoire des équipages de l'Aquilon se confond avec la saga de l'Aquilon tout entière. Passons tout de même rapidement en revue les membres de l'équipage.

Il n'est pas inintéressant de noter que la première capitaine de l'Aquilon, longtemps avant Sissay, n'est autre que Djoïra, celle de Bricolage et de Ralenti, qui a étudié auprès d'Urza en même temps que Téfeiri et que l'on a retrouvée tout récemment dans Spirale temporelle avec l'Insectemporal de Djoïra. Gageons qu'elle aura droit à sa propre carte dans une prochaine extension...
Après Djoïra vient Sissay, et après elle Gerrard, devenu capitaine par intérim après son enlèvement. Une fois Sissay de retour, elle reprend le commandement du vaisseau pendant l'Invasion.
La liste la plus connue de l'équipage de l'Aquilon, pendant la saga qui court d'Aquilon à Apocalypse, s'établit comme suit :
Capitaine Sissay (capitaine pendant Mirage et Visions puis des Masques de Mercadia à Apocalypse)
Gerrard Capashen (capitaine par intérim à partir d'Aquilon)
Tahngarth, héros talruum (second (ou premier lieutenant, selon la traduction que l'on choisit pour first mate) - AoM : RC mentionne le nom de son prédecesseur, Meida)
Mirri, guerrière-chat (matelot, élevée par Gerrard au rang de lieutenant de vaisseau)
Hanna la navigatrice (navigatrice et ingénieure en chef)
Skwi, nabab gobelin (mousse, vigie en milieu marin (Squee) sauf quand c'est lui qu'on voit dans la longue-vue (Eblouissement de Tahngarth), maître en devinettes (Jeu de gobelin) - et aussi parfois, pour le malheur de l'équipage, cuisinier)
Karn, golem d'argent (aucun grade particulier, habituellement simple membre d'équipage aidant au transport des charges lourdes, mais de fait asisstant d'Hanna et du capitaine, du fait de son érudition et surtout de sa relation particulière avec l'Aquilon et l'Héritage)
Orime, guérisseuse sanctive (guérisseuse, parfois maître de manoeuvre, traductrice, voire couturière)
Ertaï, expert sorcier (sorcier - seulement jusqu'à Exode)
Crovax le maudit (membre d'équipage - seulement jusqu'à Exode)
Starke le rajhi (guide attitré de l'Aquilon dans le monde de Rajh, puis membre d'équipage - seulement jusqu'à Les Masques de Mercadia)
Rofellos, émissaire de Llanowar (membre d'équipage - seulement pendant Aquilon)
Multani, maro-sorcier (membre d'équipage - seulement à partir d'Invasion)
Curieusement, Urza lui-même ne se joint jamais explicitement à l'équipage de l'Aquilon, qu'il se contente de guider un temps sous l'apparence du Voyant aveugle. Le reste du temps, il est trop occupé à voyager tout seul à l'aide de ses pouvoirs d'Arpenteur, ou à blaster du phyrexian dans son Armure de puissance...
Il ne faut pas oublier que, même s'il n'existe pas de carte "matelot de l'Aquilon", l'équipage de l'Aquilon ne se résume pas à une poignée de héros, loin de là. Le vaisseau réclame de nombreuses paires de bras pour fonctionner correctement, et autant pour se défendre en cas d'abordage par un navire ennemi. Je n'ai pas trouvé le nombre exact des simples matelots, mais il faut garder en tête que l'équipage complet comprend plusieurs dizaines de personnes.


Les autres engins volants de la saga de l'Aquilon


Le Prédateur, fléau de Linciel




Aspect. Le Prédateur est beaucoup plus gros que l'Aquilon : il mesure pas moins de 150 m de long, et doit bien atteindre les 100 m d'envergure (cette dernière dimension étant due au fait que ses mâts s'écartent beaucoup plus de la coque que ceux de l'Aquilon).
Le Prédateur diffère beaucoup de l'Aquilon, ne serait-ce que par son aspect : massif et trapu, le fléau de Linciel n'a rien de l'élégance du navire de Sissay. Son aspect porte la marque de Phyrexia, comme le précise déjà le livret Tempête en 1997 ; à l'époque, cependant, rien ne permettait de faire le lien entre Grêvën il-Vec, serviteur de Wöhlrajh, et les Phyrexians (ce lien ne se révèle que peu à peu par la mention de Yaugzebul sur certaines cartes du cycle de Rajh, comme Sacrifice des faibles, puis au cours du bloc Urza, qui montre Yaugzebul en maître du monde de Phyrexia, et enfin avec Némésis où les Phyrexians gouvernent ouvertement Rajh).

Equipement et équipage. Le capitaine : Grêvën il-Vec.Le Prédateur a été construit pour la guerre : dès Tempête, il est équipé de lourds canons (Canon mogg) et de grappins, et transporte dans ses flancs un Escadron de mécanoptères (mieux que le Téléthoptère). Son équipage est formé majoritairement de moggs (les gobelins de Rajh) entraînés au combat. Ces différences expliquent en partie la cuisante défaite que le Prédateur inflige à l'Aquilon lorsque ce dernier arrive sur Rajh pour la première fois.
Si les combattants du Prédateur sont des moggs (cf Conscrits moggs, Escadron mogg, Maraudeur mogg, Mogg fanatique, Mogg lécheur de bottes), les officiers de l'équipage sont des humains : le commandant Grêvën il-Vec dirige de tout temps le Prédateur, assisté par son second Vhati il-Dal, dont il se débarrasse pendant Tempête après que celui-ci ait tenté de le trahir (cf. Repentir et Edit diabolique). Si l'Aquilon a connu plusieurs capitaines et plusieurs équipages, le Prédateur en revanche semble avoir toujours été (et reste en tout cas toujours) le vaisseau personnel de Grêvën il-Vec - après tout, Grêvën et le Prédateur sont les deux principaux instruments des incarmals pour régner sur Rajh. Grêvën lui-même est un humain rajhi banni de la tribu des Vecs (d'où son qualificatif de il-Vec, et non en-Vec) que Wöhlrajh a modelé à sa convenance à l'aide de techniques phyrexianes en lui implantant une colonne vertébrale artificielle (Greffe spinale) qui le rend plus fort - et plus facile à soumettre. On ignore si le Prédateur lui-même est plus ancien ; c'est probablement le cas, mais aucune indication n'est donnée sur son histoire. Curieusement, ni Wöhlrajh, ni par la suite Crovax, n'ont l'air de monter personnellement à bord du Prédateur.

Dommages, réparations, améliorations. Contrairement à l'Aquilon, le Prédateur est incapable de voyager entre les plans : à la fin d'Exode, il tente de poursuivre l'Aquilon à travers le portail, mais doit renoncer de fait à toute tentative de poursuite lorsqu'Urza intervient et ferme le portail juste à temps derrière l'Aquilon (L'esprit dépasse la matière). Par la suite, pendant l'Invasion, le Prédateur, comme tous les vaisseaux de la flotte phyrexiane, utilise un Portail interplan pour quitter Rajh et pénétrer sur Dominaria.
A la fin d' Exode, le Prédateur, outre les quelques dommages subis au cours de son dernier affrontement infructueux avec l'Aquilon dont Grêvën échoue à empêcher la fuite, se trouve gravement endommagé lorsqu'il tente de suivre l'Aquilon à travers le Portail erratique et qu'Urza referme brutalement le portail : le vaisseau dévie de sa course et manque s'écraser contre la falaise. Après avoir remplacé Wöhlrajh à la tête de la Forteresse, Crovax l'incarnal en devenir fait réparer et améliorer le vaisseau, à l'équipage duquel s'est joint Ertaï le Corrompu, devient le Prédateur, navire amiral de la future flotte phyrexiane d'invasion de Dominaria.
C'est avec ce statut que le Prédateur prend part à l'Invasion, durant laquelle il participe à de nombreuses batailles. Pendant l'ultime conflit à Urborg autour de la Forteresse a lieu l'affrontement final entre le Prédateur, toujours mené par Grêvën il-Vec, et l'Aquilon, dont Sissay a repris la barre. Mais l'Aquilon et son équipage ont tiré les leçons de leurs précédents échecs. Après un combat sans merci, le Prédateur est finalement vaincu. Sissay s'empare de la barre et envoie le Prédateur s'écraser contre la Forteresse, cf Trou dans la coque. Ainsi finit le vaisseau de Grêvën il-Vec, peu après son capitaine, tué par Tahngarth, héros talruum, le minotaure qu'il avait défiguré et livré à son maître dans l'espoir d'en faire son nouveau second.

La flotte d'invasion phyrexiane



Curieusement, la flotte d'invasion phyrexiane n'est pas tant que ça représentée sur les cartes, sans doute parce que les créatures avec le vol ne sont pas exactement typiques du noir. On a cependant quelques aperçus des engins qui servent aux Phyrexians à débarquer sur Dominaria : les vaisseaux phyrexians apparaissant par exemple sur le Hangar souterrain ou l'Escadre de bataille ont une allure qui rappelle fortement le Prédateur, en plus petit la plupart du temps. N'oublions pas quelques expériences curieuses, comme le Mécanoptère de fluipierre expérimenté sur Rajh. Les vaisseaux phyrexians arrivent sur Dominaria par le biais de petits portails mobiles, du type du Portail interplan : des vaisseaux de taille réduite dont les ailes métalliques, une fois déployées, deviennent les montants d'un portail permettant d'acheminer des vaisseaux plus gros.

Les comics réalisés par Kev Walker pour le mini-site Invasion montrent ces vaisseaux, encore pires que le Prédateur et témoignant d'une technologie effrayante, à côté de laquelle l'Aquilon et les petits bricolages d'Urza ont l'air assez pitoyables. Ces vaisseaux n'apparaissent malheureusement pas sur les cartes à ma connaissance. En revanche, les Phyrexians ont de leur côté toutes sortes de créatures organiques, allant des minuscules Moucharmes phyrexianes à l'énorme Strossus affamé en passant par le charmant Ange de la crypte, ainsi que de nombreux engins terrestres, tels le Fouilleur phyrexian, l' Infiltrateur phyrexian ou le Cracheur de peste, ou encore la subtile Guivre fouisseuse.

En fait, l'arme aérienne la plus efficace des Phyrexians n'est pas vriment sa flotte, qui semble servir surtout au débarquement et au déplacement des troupes (ça, plus les portails interplans, plus le recouvrement de Dominaria par le plan de Rajh qui matérialise sur Dominaria des armées entières de Phyrexians...). Il faudrait plutôt la chercher du côté de la Peste contagieuse, de la Phtisie galopante et des Spores pesteuses... bref, des armes chimiques. Les Phyrexians sont assez courageux pour combattre, mais s'ils peuvent combattre des malades au dernier stade plutôt que des guerriers en pleine forme, ils ne s'en privent pas !


Alors c'était comment ?

     
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Trichelieu666 (48 points)
Le 14/10/2011

Ma soif de savoir (sur ce point) est enfin etanchée, merci a toi d'avoir pris la peine d'écrire cet article. Merci aussi a Tybalt pour les plan avec les cotes (les dimensions hein, pas les prix) A quand le vaisseau amiral du Dark Mogwaï (GàL) ?

Note : 10/10

NEXUS-EXECUTOR (30 points)
Le 05/11/2008

Très bon article ! Depuis le temps qu'je souhaitais en savoir plus sur l'Aquilon et le Prédateur... Ben maintenant j'suis servi ! ^^
Bon travail Tybalt, c'est du bon boulot !

Tybalt (1474 points)
Le 28/10/2008

Vous aimez les plans ? Vous tombez bien !
Wizards vient de révéler quelques guides de style inédits sur mtg.com (Magic Arcana d'aujourd'hui) :
- l'Aquilon, vaisseau volant :
Cliquez ici
- le Prédateur, navire amiral :
Cliquez ici
- et les ornithoptères du Prédateur (escadron de mécanoptères) :
Cliquez ici
De quoi satisfaire les fans de ces vaisseaux :o)

Frank 07 (172 points)
Le 12/09/2007

Wow très bel article sur l'aquilon qui est selon moi la plus importante histoire de magic bravo pour ton analyse qui est très bien réussi

Note : 10/10

Frank 07 (172 points)
Le 09/09/2007

Moi qui suis un passioné des histoires de magic mais qui n'en connaît presque rien, cet article m'a beaucoup aider et plu.

Tybalt (1474 points)
Le 26/05/2007

Une autre carte intéressante pour l'histoire de l'Aquilon : Power Matrix. Le texte d'ambiance laisse entendre que Karn trouve un moyen d'influencer l'évolution de l'Aquilon.

Berganon (-1 points)
Le 07/04/2007

Hé bah sa fait vachement guerre des étoiles (a cause des vaisseaux^^)ces un super article j'ador le portail interplen je l'utilise dans mon deck blanc combo pour chercher la poupée de son et la conscience coupable et ainsi achever mon ennemie sans attandre que celle ci arrive dans ma mains(j'aime pas attandre^^)

Metis the Darkmind (160 points)
Le 19/11/2006

Là c'est abusé Tybalt, tes articles sont trop bons ! Laisse-en un peu pour les autres (regarde tu as 6 de tes articles dans le top 10!!!) ! Et comment fait-tu pour les écrire aussi vite ?

Franchement ça mériterais une pénalité pour décourager ainsi les petits nouveaux (comme moi), quel newbie oserai tenter quoique ce soit après de tels succès ?

Allez, je suis gentil, je ne note que la qualité de l'article et je te mets 10.

Note : 10/10

Tybalt (1474 points)
Le 18/11/2006

Merci pour ton commentaire :-) J'ai bien fait d'inclure le Prédateur et les Phyrexians alors - il y a toujours des gens pour préférer les Grands Méchants ^_^
Le mini-site Invasion se trouve ici :
http://www.wizards.com/magic/expert/invasion/magicinvasion/welcome_menu.asp

slivoide des cryptes (20 points)
Le 18/11/2006

c'est quoi l'addresse du minisite d'invasion?
autrement il est vraiment super ton article sur l'aquilon mais ce que j'ai preféré c'est la partie sur les phyrexians(je les adore) et leur machines
je met un 10 amplement merité

Note : 10/10

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Les méthodes décrites ici pourraient être qualifiées de terrorisme, mais elles sont souvent nécessaires pour ébranler le règne de la terreur en place et échapper à l'oppression rigoureuse. La démolition d'un objectif bien précis ou quelques pertes acceptables valent mieux que laisser les plans à long terme d'un tyran mener le pays à la destruction globale et à la ruine, sans parler de la famine. Bien sûr, vos actions seront condamnées par le pouvoir en place, mais ne laissez pas le verdict du fantoche vous déstabiliser. Une fois la victoire acquise, vous pourrez toujours déposer une couronne de fleurs sur la tombe des martyres.

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