Histoires d'Elodre
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Discussion ouverte par Le Paysan Le 07/07/2024
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v.1.5 ( je numérote les versions en fonction de l'importance des changements que j'opère mais c'est un peu aléatoire)
Plan d'Elodre, continent d'Edwge
Partie 1 : Hamilton
Chapitre I
Les ombres se refermaient lentement sur la clarté qui éclairait maladroitement l'étroite pièce. Les fenêtres entrouvertes laissaient filtrer la lumière faiblissante. Les portes branlantes s'effaçaient sur les côtés pour laisser place à une pénombre dévorante semblant vouloir tapisser la salle, remplie de tables d'ébène fracassés et de chaises renversées. L'homme se tenait là. Immobile, vêtu de simples habits troués et sales. Son visage était creusé par de profondes rides et ses yeux blancs étaient encerclés par de grands ronds noirs. Il tapota le sol d'un long bout de bois et vint poser son regard sur les ouvertures à moitié fermés, plaqués sur le mur Est de la baraque. Les martèlements d'un sabot incertain semblaient retenir son attention. Ils s'arrêtèrent et quelques instants plus tard, quelqu'un frappa à la porte. Rickad bougea légèrement et ouvrit l'oreille. Il entendait les voix dans sa tête qui lui suggéraient d'aller ouvrir mais, négligeant ces conseils, il préféra rester là où il était et attendre si l'on continuait à toquer. Le destin lui donna raison car le son se répéta, accentué. Cette fois-ci, le vieil homme se déplaça jusqu'à la porte et colla son corps sur le bois, afin de mieux entendre et d'observer la force de l'inconnu. Ce dernier semblait irrité car il essaya violemment d'ouvrir la porte, secouant le vieux. Rickad s'écarta avant d'ouvrir la porte et de regarder rapidement la femme qui le jugeait dédaigneusement. Ses yeux vitreux l'observèrent, remarquant ses cheveux orange feu, ses lèvres blanc neige, sa peau beige sable et ses yeux bleu ciel. Il la trouvait plutôt attirante et se décida à lui demander son nom, afin de la promettre a l'un de ses descendants. Avant qu'il ne puisse lui demander, elle s'agenouilla et commença à se présenter.
- Je me nomme Alara, on m'a chargé de vous quérir afin de rejoindre la Grande Assemblé de Rolan. Malgré votre situation d'ancien roi, vous n'êtes point en situation de refuser... Rolan a insisté pour que vous venez et il peut vous donner des arguments... convaincants, dit-elle tout en sortant de sa poche une dague orné du blason des Hamilton.- [b]
- Et où se déroulera cette assemblée ? demanda Rickad, je ne me suis pas retiré pour qu'on vienne me déranger et m'emmener à l'autre bout du continent à chaque fois qu'un nobliaux veut rassembler les plus grandes figures des pays pour montrer sa prétendue puissance.
[b]- La prêtrise de Rolan ne montre pas sa prétenduepuissance mais bien la force qu'elle exerce et l'influence qu'elle a dans tout le continent, rétorqua Alara. Et ce n'est pas le but de son entreprise. Elle a organisé cette conférence, qui se tiendra à Havan, afin de décider des moyens qui vont être mis en place dans la découverte et la colonisation du nouveau continent.
- Un nouveau continent ? Nous n'avons même pas colonisé les territoires du Nord mais Rolan veut quand même s'emparer des richesses qui se tiennent sur Braunl..., déduisa Rickad plus pour lui-rmême que pour son interlocutrice.
- Rolan ne veut pas s'emparer de richesses ! Il suffit, s'exclama-t-elle afin de couper court à la discussion. Il faut vous apprêter pour partir avant que le carrosse n'arrive. Allez chercher vos ornements et vos effets, elle ne saurait tarder.
- Je n'ai pas besoin de m'apprêter, je porte tous mes biens sur moi. J'ai laissé mes tenues dans mon palais et j'ose espérer que Rolan ne les a pas fait enlever et qu'il a gardé intact mes appartements.
- Je ne peux qu'espérer avec vous, car peu sont les nobles qui oseraient se montrer dans de tels atours, s'amusa-t-elle, désignant les piteux habits que portait Rickad, qui se dirigeait vers son cheval.
- Joli bête, dit l'ex-roi. Malgré quelques égratignures sur son encolure et ses flancs, il est bien préservé. Comment se nomme-t-il ?
- Il porte le nom de mon feu père, Medann, mais je l'appelle Med. Et vous, quels noms portaient les nombreux étalons que vous possédiez ? J'imagine que votre écurie était bien remplie et de bêtes d'exception de plus.
- Oh, mon écurie n'abondait pas de solides bestiaux, elle était plutôt habitée par de vieilles carnes hargneuses et boiteuses. Je n'ai jamais aimé les chevaux et le seul qui n'eût daigné avoir le courage et la férocité qui me conevnait se prénommait Arwo, le seul que je n'eus jamais nommé d'ailleurs. Il ne venait pas d'une grande race mais sa fougue lui a permis de se faire remarquer par mon palefrenier.
- Vous l'avez emmené dans de périlleuses batailles ? Ou dans de longues guerres ?demanda Alara qui était de plus en plus excitée par les récits de guerre que pourrait lui raconter le vieil homme.
- Je n'ai malheureusement pas eu le plaisir de le chevaucher car je suis parti avant que le royaume ne tombe en guerre avec les Outragés. Mais je l'ai confié au duc de Lewren, vous pourriez lui demander s'il a un jour cavaler au dos de cette magnifique monture, mais nous devrons reporter cette conversation à plus tard, dit-il regardant le carrosse qui s'approchait de la masure.
Le véhicule s'arrêta devant eux et le cocher vint ouvrir la porte les en invita à entrer d'un geste. Rickad commença à s'introduire en premier et alors qu'il posait son pied son pied sur la dernière marche, il regarda les personnes qui occupaient déjà le petit espace. Il baissa la tête afin de ne pas voir les multiples regards haineux qui le transperçait et alla s'assoir sur un espace libre près d'un homme de grande taille et habillé d'une petite toge bleue au-dessus d'une tunique en cuir et d'un pantalon de mailles. Alara vint, quant-à-elle, s'installer juste après à côté de la porte.
- Mon roi, chuchota son voisin à Rickad, ne vous laissez pas impressionner par les nouvelles têtes qui siègeront aux côtés de Rolan. Il les a fait accéder aux pouvoirs en dépit de leurs incompétences. Mais je pense...
- Eh Rowin, de quoi parlez-vous ? s'exclama un homme blond, juste devant Rickad. Mon roi, comment vous portez-vous ? demanda-t-il, arborant un sourire mielleux.
- Edmon, mon cher ami, je me porte fort bien même si me faire voyager plusieurs phares pour ne pas me faire tuer par un prêtre de pacotille me rend quelque peu nerveux et par conséquent assez irritable. À ton grand sourire je devine que tu vas bien, mais ta femme, c'est elle remise de sa maladie ? dit Rickad en lui rendant son sourire.
- Malheureusement, je crois bien que la maladie l'a emportée bien plus loin que nous ne pourrons jamais la récupérer, dit Edmon tristement. Mais entre nous, je ne pense qu'il ne s'agissait que d'une maladie. Aliz était une femme forte, elle ne serait pas tombée aux mains d'une simple grippe ou autre banale affection. Je pense plutôt qu'il s'agit d'un coup monté et le suspect principal me semble être son père. Il tenait tant à nous voir séparer... Et Dieu sait comment il peut s'énerver pour des broutilles. Voyez, l'autre jour, commença-t-il à conter, j'étais venu me recueillir auprès de sa tombe et là, qui vois-je, son père. Alors aussitôt, je rebrousse chemin mais il m'interpelle et n'osant pas le regarder de peur de tomber sur des yeux emplis de colère et de rage je....
- Assez Edmon ! cria Rickad. Tu n'es pas le seul à avoir souffert de sa mort, tu le sais aussi bien que moi. N'essaye pas de faire tomber les autres dans ton piège, tous ici savent que Aliz était ma fille et que, bien que je n'eus pas été consentant à votre mariage et que par conséquent vous dûtes l'annuler, j'aimais ma fille, plus que tous au monde.
Le Paysan
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v.1.5 ( je numérote les versions en fonction de l'importance des changements que j'opère mais c'est un peu aléatoire)
Plan d'Elodre, continent d'Edwge
Partie 1 : Hamilton
Chapitre I
Les ombres se refermaient lentement sur la clarté qui éclairait maladroitement l'étroite pièce. Les fenêtres entrouvertes laissaient filtrer la lumière faiblissante. Les portes branlantes s'effaçaient sur les côtés pour laisser place à une pénombre dévorante semblant vouloir tapisser la salle, remplie de tables d'ébène fracassés et de chaises renversées. L'homme se tenait là. Immobile, vêtu de simples habits troués et sales. Son visage était creusé par de profondes rides et ses yeux blancs étaient encerclés par de grands ronds noirs. Il tapota le sol d'un long bout de bois et vint poser son regard sur les ouvertures à moitié fermés, plaqués sur le mur Est de la baraque. Les martèlements d'un sabot incertain semblaient retenir son attention. Ils s'arrêtèrent et quelques instants plus tard, quelqu'un frappa à la porte. Rickad bougea légèrement et ouvrit l'oreille. Il entendait les voix dans sa tête qui lui suggéraient d'aller ouvrir mais, négligeant ces conseils, il préféra rester là où il était et attendre si l'on continuait à toquer. Le destin lui donna raison car le son se répéta, accentué. Cette fois-ci, le vieil homme se déplaça jusqu'à la porte et colla son corps sur le bois, afin de mieux entendre et d'observer la force de l'inconnu. Ce dernier semblait irrité car il essaya violemment d'ouvrir la porte, secouant le vieux. Rickad s'écarta avant d'ouvrir la porte et de regarder rapidement la femme qui le jugeait dédaigneusement. Ses yeux vitreux l'observèrent, remarquant ses cheveux orange feu, ses lèvres blanc neige, sa peau beige sable et ses yeux bleu ciel. Il la trouvait plutôt attirante et se décida à lui demander son nom, afin de la promettre a l'un de ses descendants. Avant qu'il ne puisse lui demander, elle s'agenouilla et commença à se présenter.
- Je me nomme Alara, on m'a chargé de vous quérir afin de rejoindre la Grande Assemblé de Rolan. Malgré votre situation d'ancien roi, vous n'êtes point en situation de refuser... Rolan a insisté pour que vous venez et il peut vous donner des arguments... convaincants, dit-elle tout en sortant de sa poche une dague orné du blason des Hamilton.- [b]
- Et où se déroulera cette assemblée ? demanda Rickad, je ne me suis pas retiré pour qu'on vienne me déranger et m'emmener à l'autre bout du continent à chaque fois qu'un nobliaux veut rassembler les plus grandes figures des pays pour montrer sa prétendue puissance.
[b]- La prêtrise de Rolan ne montre pas sa prétenduepuissance mais bien la force qu'elle exerce et l'influence qu'elle a dans tout le continent, rétorqua Alara. Et ce n'est pas le but de son entreprise. Elle a organisé cette conférence, qui se tiendra à Havan, afin de décider des moyens qui vont être mis en place dans la découverte et la colonisation du nouveau continent.
- Un nouveau continent ? Nous n'avons même pas colonisé les territoires du Nord mais Rolan veut quand même s'emparer des richesses qui se tiennent sur Braunl..., déduisa Rickad plus pour lui-rmême que pour son interlocutrice.
- Rolan ne veut pas s'emparer de richesses ! Il suffit, s'exclama-t-elle afin de couper court à la discussion. Il faut vous apprêter pour partir avant que le carrosse n'arrive. Allez chercher vos ornements et vos effets, elle ne saurait tarder.
- Je n'ai pas besoin de m'apprêter, je porte tous mes biens sur moi. J'ai laissé mes tenues dans mon palais et j'ose espérer que Rolan ne les a pas fait enlever et qu'il a gardé intact mes appartements.
- Je ne peux qu'espérer avec vous, car peu sont les nobles qui oseraient se montrer dans de tels atours, s'amusa-t-elle, désignant les piteux habits que portait Rickad, qui se dirigeait vers son cheval.
- Joli bête, dit l'ex-roi. Malgré quelques égratignures sur son encolure et ses flancs, il est bien préservé. Comment se nomme-t-il ?
- Il porte le nom de mon feu père, Medann, mais je l'appelle Med. Et vous, quels noms portaient les nombreux étalons que vous possédiez ? J'imagine que votre écurie était bien remplie et de bêtes d'exception de plus.
- Oh, mon écurie n'abondait pas de solides bestiaux, elle était plutôt habitée par de vieilles carnes hargneuses et boiteuses. Je n'ai jamais aimé les chevaux et le seul qui n'eût daigné avoir le courage et la férocité qui me conevnait se prénommait Arwo, le seul que je n'eus jamais nommé d'ailleurs. Il ne venait pas d'une grande race mais sa fougue lui a permis de se faire remarquer par mon palefrenier.
- Vous l'avez emmené dans de périlleuses batailles ? Ou dans de longues guerres ?demanda Alara qui était de plus en plus excitée par les récits de guerre que pourrait lui raconter le vieil homme.
- Je n'ai malheureusement pas eu le plaisir de le chevaucher car je suis parti avant que le royaume ne tombe en guerre avec les Outragés. Mais je l'ai confié au duc de Lewren, vous pourriez lui demander s'il a un jour cavaler au dos de cette magnifique monture, mais nous devrons reporter cette conversation à plus tard, dit-il regardant le carrosse qui s'approchait de la masure.
Le véhicule s'arrêta devant eux et le cocher vint ouvrir la porte les en invita à entrer d'un geste. Rickad commença à s'introduire en premier et alors qu'il posait son pied son pied sur la dernière marche, il regarda les personnes qui occupaient déjà le petit espace. Il baissa la tête afin de ne pas voir les multiples regards haineux qui le transperçait et alla s'assoir sur un espace libre près d'un homme de grande taille et habillé d'une petite toge bleue au-dessus d'une tunique en cuir et d'un pantalon de mailles. Alara vint, quant-à-elle, s'installer juste après à côté de la porte.
- Mon roi, chuchota son voisin à Rickad, ne vous laissez pas impressionner par les nouvelles têtes qui siègeront aux côtés de Rolan. Il les a fait accéder aux pouvoirs en dépit de leurs incompétences. Mais je pense...
- Eh Rowin, de quoi parlez-vous ? s'exclama un homme blond, juste devant Rickad. Mon roi, comment vous portez-vous ? demanda-t-il, arborant un sourire mielleux.
- Edmon, mon cher ami, je me porte fort bien même si me faire voyager plusieurs phares pour ne pas me faire tuer par un prêtre de pacotille me rend quelque peu nerveux et par conséquent assez irritable. À ton grand sourire je devine que tu vas bien, mais ta femme, c'est elle remise de sa maladie ? dit Rickad en lui rendant son sourire.
- Malheureusement, je crois bien que la maladie l'a emportée bien plus loin que nous ne pourrons jamais la récupérer, dit Edmon tristement. Mais entre nous, je ne pense qu'il ne s'agissait que d'une maladie. Aliz était une femme forte, elle ne serait pas tombée aux mains d'une simple grippe ou autre banale affection. Je pense plutôt qu'il s'agit d'un coup monté et le suspect principal me semble être son père. Il tenait tant à nous voir séparer... Et Dieu sait comment il peut s'énerver pour des broutilles. Voyez, l'autre jour, commença-t-il à conter, j'étais venu me recueillir auprès de sa tombe et là, qui vois-je, son père. Alors aussitôt, je rebrousse chemin mais il m'interpelle et n'osant pas le regarder de peur de tomber sur des yeux emplis de colère et de rage je....
- Assez Edmon ! cria Rickad. Tu n'es pas le seul à avoir souffert de sa mort, tu le sais aussi bien que moi. N'essaye pas de faire tomber les autres dans ton piège, tous ici savent que Aliz était ma fille et que, bien que je n'eus pas été consentant à votre mariage et que par conséquent vous dûtes l'annuler, j'aimais ma fille, plus que tous au monde.
Réponse(s)
Il n'y a pas de réponse à tout cela...
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Si vous êtes l'une ou l'un de celles et ceux qui ont choisi la rébellion contre le brouillard de la toile qui étouffe les esprits, identifiez-vous pour participer. Sinon vous avez encore une chance d'éveiller vos sens, en rejoignant notre communauté de Magiciens Fous.
Bien joué !
Pili-pala ? C'est qui Pili ? Et qu'est-ce qu'on en a à faire qu'il soit pas là ?
Cadet impatient, dernières paroles
Proposé par Dark Mogwaï le 19/06/2012