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nono
Sur le comptoir de commerce un travailleur crépusculaire
Bois du vin de sang et de fer avec sa subime Ange guerrière
Dans sa parrure de peau de serpent à l'aise comme des fêtards nocturnes
De noires fumées étouffantes sortaient de ses mâchoires de pierre
De coupes en coupes, au bar
Du Multivers, je pars
De soifs en soifs, j'ai plus
Les pieds sur terre
J'avance, la démarche forcée comme si j'avais cinq paires d'yeux
Je dis à la belle ange rétive : j'sens comme une vague de chaleur
Je suis au bord de la folie, du désastre à l'échelle planaire
Laisse-moi un goût du paradis ou viendra l'ouragan stellaire
De coupes en coupes, au bar
Du Multivers, je pars
De soifs en soifs, j'ai plus
Les pieds sur terre
Elle me répond d'une voie fantôme compte pas sur des plans à long terme
Je ne voudrais pas te vexer mais t'es plus laid qu'un Blastoderme !
Et puis d'une poussée vigoureuse je sombre dans une abîme sans fond
Au milieu d'un orage de comètes ainsi s'envole mes Illusions
De coupes en coupes, au bar
Du Multivers, je pars
De soifs en soifs, j'ai plus
Les pieds sur terre
—Yves Jamais plus ! in Les Grands Classiques du Multivers, édition collector
Proposé par Pit142857 le 09/11/2012
