Salutations,
Je suis hors concours ce coup-ci, et j'avais envisagé de ne rien faire du tout, mais je suis tombé sur une illustration sympathique et donc j'ai quand même bricolé quelque chose. Pas de grande originalité, on part sur le dieu des détectives :
Au niveau des capacités :
- Sherlock Holmes peut déduire mieux et plus vite que n'importe qui. Il peut donc exploiter les indices pour moins cher que n'importe qui (sauf peut-être son grand frère, mais c'est une autre histoire) ;
- Quand il s'agit d'aller chercher des preuves manquantes, l'approche est totalement non conventionnelle, s'appuyant souvent sur des manipulations, la pègre, voire de la mise en danger de lui-même. D'où l'apparition de petits dans sa capacité d'enquête ;
- Enfin, élucider des affaires est quand même l'aboutissement de tout cela. Sherlock Holmes le fait à sa manière, et ne va pas s'abaisser à remplir des "conditions" marquées sur une carte (qui sont d'un ennui mortel).
Voilà, donc en gros, la carte ultime pour qui veut résoudre des affaires, mais qui n'en fera pas grand-chose une fois résolues. Sherlock Holmes ne rapporte aucun avantage quand il résout une affaire, ça lui permet simplement de satisfaire, un tant soit peu, son ego. Car Sherlock Holmes n'est pas celui qui raconte sa propre histoire. C'est le rôle de son acolyte, l'éminent Dr. John H. Watson :
Bel esprit autant que bel homme, mais à peine visible dans l'ombre immense de son ami (et dans le cas présent, derrière lui, littéralement), Watson est son chroniqueur, celui qui met dans la lumière ses réussites éblouissantes. Mais il n'est pas que cela : il est aussi l'humanité qui fait cruellement défaut au détective, et un soutien précieux quand ce dernier se met à déprimer (et se laisse aller à son addiction à la drogue), en allant par exemple lui trouver des affaires à exploiter.
Ici donc, Watson peut soit être intéressé par une scène de meurtre, soit, lorsqu'une affaire est résolue, lui donner le retentissement qu'il désire (envoyer un criminel en prison, renforcer la gloire de son ami), car après tout, c'est lui qui écrit l'histoire.