
Emrakul est scellée.
Une à une, ses engeances sont pourfendues par les restes, unis dans les déboires de la guerre, de l'inquisition lunarque et des cathares de Thalia. Les vampires sous son influence reviennent à eux, plus faibles que jamais, et se laissent mourir comme rongés par un ver dans l'esprit. Les autres sont contraints de fuir loin dans leurs châteaux, décimés par leur ultime campagne, et n'aspirent qu'à se faire oublier. Quelques geists encore résistent, mais la plupart sont enfin tombés dans le Sommeil béni. Geralf est arrêté, jugé et condamné à mort pendant que sa soeur, Gisa, meurt d'une maladie fulgurante. Ludevic quant à lui disparaît dans d'étranges circonstances impliquant apparemment un lézard de taille anormale. La meute Vildin, grandement altérée par le mal d'outre-monde, est dissoute peu à peu, tandis que la Krallenhorde, ultime meute de loups-garous, est chassée ardemment par le Vol des hérons mené par Sigarda. Les autres anges du Vol des cauchemars ont apparemment migré vers la Néphalie, pour se noyer dans les eaux où apparut leur maîtresse.
Tout Innistrad est en paix, si ce mot a un sens en Innistrad. Seule une personne ne fête pas cette paix. Thalia. La protectrice de Thraben, gardienne de l'humanité, sombre dans une noire dépression. Sans but, sans ennemi, n'ayant pour elle plus que les trophées qu'un héroïsme révolu lui a offerts, elle se met à douter. Pourquoi s'est-elle battue ? Etait-ce cela qu'elle voulait ? Elle regardait autour d'elle, et voyait la médiocrité des hommes, elle voyait la petitesse, la couardise, qui découlaient de leur confort. Elle s'était battue pour donner naissance à un monde petit, et qui se rétrécissait à mesure que les derniers symboles de vertu tombaient malades, et mourraient. Thalia haït les hommes.
Elle s'isola, loin d'eux, dans les montagnes de Stensie, pour retrouver sa paix, loin de leurs rires gras et de leur joie paisible. Certains partirent à sa recherche.
On ne les vit pas de retour.
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L'illustration m'a quelque peu fait penser à Thalia, bien que le personnage ait quelques différences notables. Après, vu ses nouvelles incarnations dans les Secret Lairs, cela justifie une certaine variance de traits selon les artistes. Le nom m'est venu en premier, car l'illustration me semblait peu vectrice de joie de vivre. L'histoire m'est venue ensuite. Puis la capacité. C'est une Thalia, donc blanc et bas CCM. La dépression était soit noire, soit rouge (émotion forte), et j'ai ajusté selon la capacité qui me venait. C'est une Thalia, donc initiative. C'est une Thalia, donc carte de contrôle léger. L'une ralentit les sorts non-créature, l'autre ralentit créatures et terrains. La mienne est un peu plus agressive, à cause de son état. C'est une carte anti-aggro/weenie, qui crache aux 1/1 et se paie le luxe d'empaler toute X/3. Je la pense assez forte, mais je voulais une carte qui puisse ne pas faire trop pâle figure face à ses deux itérations précédentes.
Le 23/03/2020
Certes c'était soit noir soit rouge mais la démence est noir m'enfin ne bataillons pas sur les mots.
>serait moins ambiguë .
J'adore le fait que chaque version de Thalia la rend moins forte .
Ba c'est une bonne carte pour 2 toujours l'init .
Alors la chasse au défaut héhé .
<
A moi n'est pas vraiment vraisemblable pour du copyright .
arf Bien joué c'est les seules choses que je vois ^^
Une bonne petite carte en somme .
1 réponse(s)
Le 23/03/2020
C'est mon copyright depuis mes toutes premières funcards, je ne risque pas d'en changer...
Mais qu'est-ce qui serait moins ambigu ? Je n'ai pas compris.