Phyrexia vaincue, qu'advient-il du Multivers et de ses Planeswalkers ? Ici, vous découvrirez les graves conséquences de cette victoire pour ses héros, ses bourreaux et le monde entier.
L'invasion des machines : le jour d'après, résumé des histoires
Celle qui brise le monde
Nissa, à sa résurrection, sent qu'elle n'a plus d'Étincelle de Planeswalker ; mais ce n'est pas à cause du parachèvement, puisque Koth et Téfeiri aussi l'ont perdue, pas Chandra ni Ajani. Peut-être les Éternités aveugles récupèrent-elles leurs étincelles pour guérir de l'explosion du Sylex. Cela importe peu : Zendikar lui manque ; elle n'entend même pas la voix de Zhalfir.
Elle enterre sa carcasse phyrexiane, mais ne peut oublier ce qu'elle a fait sous cette forme. Chandra veut la pousser à venir célébrer la victoire avec eux, car elle va devoir partir : Ajani a disparu après sa résurrection. Nissa craint alors que ce départ signifie que l'amour qu'elle éprouve pour Chandra ne soit pas véritablement réciproque, car ses actes ne coïncident pas avec ses paroles.
L'elfe voudrait parler à Wrenn, la seule qui pourrait la comprendre, car elle aussi s'est liée à l'Arbre d'Invasion, qui chantait un véritable hymne dont elle ne parvient plus à se souvenir, maintenant qu'elle n'entend plus la voix du plan, et que même celle au fond d'elle-même est tue par un vacarme — Eldrazis, Bolas, Phyrexia — qui la sépare du monde. De toute manière, à quoi servirait de parler à Wrenn, qui n'est plus qu'une simple pousse ?
Plus tard, lorsqu'elle tente d'atteindre les lignes ley du plan, elle touche une sorte de faille de laquelle sort une créature agressive et inconnue, qu'elle maîtrise avec difficulté. Peut-être est-ce un élémentaire venu venger ses crimes phyrexians ? Au moment où elle se résigne à mourir pour ce qu'elle a commis, Koth arrive cependant et la sauve avec l'aide de Téfeiri et de Karn.
Cette créature, de laquelle craquèle de l'électricité, finit par s'enfuir ; mais la faille qui l'a amenée semble désormais un vrai portail, qui semble un chaos de chants de ligne ley — dont celle de Zendikar. L'Arbre d'Invasion a dû faire des trous dans la réalité même : la créature vient d'un autre plan.
Nissa voudrait essayer de passer par le portail, mais elle risquerait la désintégration dans les Éternités aveugles. Que faire, puisqu'ils ne savent pas comment la créature a survécu au voyage ? Déjà, la retrouver et la mettre hors d'état de nuire.
De retour au village, Nissa est soignée jusqu'à l'arrivée de la bête, de laquelle elle se croit poursuivie. Alors, usant de toute sa magie, elle parvient à éloigner la créature du village, mais s'effondre... avant que ce soit Chandra, cette fois, qui s'interpose. Mais Nissa, affaiblie par la perte de son étincelle, tient à régler elle-même ce problème qu'elle a causé.
Puisqu'elle ne peut tirer un élémentaire du baobab à côté d'elles, du moins elle l'anime pour lutter contre la bête. Mais quand Chandra entreprend de la consumer dans un cercle de flammes, l'évaporation de l'eau de l'arbre provoque une vapeur qui fait doubler de taille la créature qui la respire.
Elles se retrouvent alors, dans leur fuite, dans le trou laissé par le baobab. La créature ne peut y entrer, mais les y bloque. Nissa veut qu'enfin, Chandra travaille avec elle et non en solitaire, pour se sauver. Mais comment, puisque sa voix n'est pas reconnue par les lignes ley, comme noyée par les connexions qu'elle a avec les autres ? À moins, propose Chandra, que ces connexions finissent par la rendre plus forte.
Alors, avec toutes ces voix qui sont autour de la sienne, Nissa compose sa voix, son hymne — une excuse, à laquelle répond le plan, lui aussi nouveau, coupé de ses connexions passées. Elle donne assez de pouvoir à Chandra pour réchauffer cet élémentaire de foudre d'un autre plan, afin qu'il retrouve la puissance suffisante pour redevenir informe — un nuage d'orage, qui fait tomber la pluie sur Zhalfir.
C'est le moment pour l'elfe et la pyromancienne de clarifier leurs sentiments : c'est un véritable amour qui les unit, mais Chandra sait que ce ne sera pas facile, qu'elle la blessera, mais qu'enfin elle veut quoiqu'il arrive faire au mieux. Lui laisser de l'oxygène, comme Ajani : il reviendra lorsqu'il se sentira prêt.
Après avoir fêté avec les villageois leur victoire, les deux amantes décident de traverser ensemble le portail qui mènerait peut-être Nissa chez elle.
Irréparable
Nahiri est elle aussi affaiblie par la perte de son étincelle, mais elle est inexplicablement vivante — peut-être grâce à la vague de Halo qui a précédé sa chute ? En tout cas, après des semaines à arracher progressivement le métal de son corps, elle fait patiemment de même avec la pierre du Fort céleste, molécule par molécule.
Elle aussi doit repousser les souvenirs entêtants d'une Phyrexia qu'elle se surprend à toujours trouver glorieuse. Mais en attendant, cela dût-il prendre des années, elle purifiera ce Fort en arrachant tout son métal — reste encore à savoir comment s'en débarrasser.
Pendant son difficile nettoyage, elle sent à un moment, dans le mur, une inquiétante puissance qui se transmet à elle. Cette force vient d'un hédron qui contient, elle en est sûre, son étincelle.
Elle se rend alors compte que cela fait des mois qu'elle n'a vu la lumière, enterrée là : avec sa lithomancie, elle retrouve un rayon de jour, et découvre son corps scarifié. Elle escalade ensuite la brèche qu'elle a formée, seulement pour voir Zendikar ravagé par sa faute. Tant de métal : c'est un travail pour des dieux, pas des mortels comme elle.
Au moins, elle a un but : extraire son étincelle du hédron, pour retrouver sa puissance. Ajani apparaît alors : il la cherchait ; Tamyio, Lukka sont morts, et sans doute Jace et Vraska, quoiqu'il n'y ait pas de corps. Elle le laisse cependant croire qu'elle a encore son étincelle : il ne sent pas qu'elle n'est plus en elle.
Le léonin peine à se faire écouter, mais il lui propose de se rallier à lui dans le but de réparer leurs fautes, car eux seuls savent vraiment la mesure de ce qu'ils ont fait — pas Nissa, qui n'a plus vu les autres plans, faute d'étincelle.
Mais elle refuse en bloc, et va jusqu'à imaginer que son insistance a pour but de la déstabiliser en vue d'une attaque. Voudrait-il la tuer, pour débarrasser tous les plans de la souillure de Phyrexia ? Les autres ne seraient-ils pas morts sous sa main ?
Même lorsqu'elle pense vraiment qu'il cherche à la guérir, elle continue de rejeter cette infraction à sa solitude coutumière ; car lui a l'habitude d'avoir des amis pour le soutenir, mais elle a toujours dû se débrouiller seule.
Il finit par ne plus résister à ses provocations, car elle lui rappelle avec ses crimes, et alors en se protégeant par un mur de pierre, elle fait s'effondrer la surface du Fort céleste sous ses pieds. Elle tombe de si haut que l'hédron se brise en partie — son étincelle s'est envolée.
Ne lui reste que la colère, la colère contre les Planeswalkers, toujours responsables de ces désastres, comme Ajani de sa chute, comme Phyrexia s'est servi d'eux pour ravager Zendikar, comme Ugin et Sorin y ont scellé les Eldrazis. Elle se jure alors que plus jamais un Planeswalker ne posera le pied sur Zendikar.
Résumé final
Ainsi donc, deux points d'ordre majeur ont changé dans le Multivers : pour une raison inconnue, la plupart des Planeswalkers ont perdu leur étincelle, et avec une partie de leurs pouvoirs ; des portails existent entre les plans, dont on ne connaît ni le nombre, ni la nature, ni les possibilités de transfert. En somme, un retour à l'avant-Restauration se profilerait-il ?... Ça manque de Planeswalkers aux pouvoirs divins, mais à part ça, on y serait presque !
Du côté des Planeswalkers, Nissa a bien perdu son étincelle, mais tente tout de même, avec l'aide d'un portail, de retrouver Zendikar aux côtés de Chandra, qui elle a toujours son étincelle. Ajani est en quête de rédemption à travers le Multivers. Nahiri, après la perte de son étincelle, qui s'était réfugiée dans un hédron qu'elle a malheureusement brisé, est quant à elle plus que jamais remplie de colère contre les Planeswalkers.
Le 15/05/2023
Mort de rire de voir comment le récit galére à justifier les choix scénaristiques précédents...
Nahiri que change d'affiliations comme de crochets Kor (pour rappel dejà balancé Emrakul sur Innistrad devait suffire à en faire une antagoniste et là c'est une victime ???) 0 pitié pour elle ! Nulle son récit en plus avec Ajani ça pouvait être les deux en quête de rédemption !
Nissa complètement à l'ouest, qui minaude et fait sa boudeuse. Elle a une psychologie de collegienne, au vu de la tragédie endurée, elle devrait être bcp plus cool ou depressive avec des idées noires en mode PTSD...là c'est une princesse disney 2.0 c'est vraiment une idée à la noix ce deparachevement !
2 réponse(s)
Le 15/05/2023
En fait, ça a toujours été la ligne de narration pour Nahiri : (persuadée d'être) victime (de son emprisonnement par Sorin, de la perte de sa civilisation florissante (Zendikar Rising), de la destruction de son plan), elle devient l'antagoniste (Eldrazis, Forts célestes, et maintenant, xénophobie extraplanaire). C'est une constante qui rend, justement, le personnage un peu plat à mon goût : sa seule réaction à la perte est la colère. Ici, la colère est en partie motivée par ce qu'elle a fait elle-même, en tant que Planeswalker.
Le 16/05/2023
Bien vue !
Mais il est vrai que j'aurais apprécié un vrai développement ! En fait comment elle peut passer de la folie de War of the Spark et Zendikar Rising a "j'aide les sentinelles en mode gentil" puis à nouveau passer en faux méchant de pacotille digne d'un Ultron (ère d'Ultron qui dure moins d'un mois) pour enfin redevenir une colérique de base comme si de rien était : paranoïaque et obtuse...alors qu'elle a vécue 1 Milliard d'évènements depuis ! Incohérence totale, elle a abusé de ses pouvoirs pour déséquilibrer les plans dont le sien, puis là elle décide de lutter contre ceux qui le font...l'hôpital qui se moque de la charité ! Elle aurait mieux fait de rester pepouze chez elle depuis Rise of the Eldrazi (2010) !!