Kamigawa : Neon Dynasty - Le chemin en face - Magic the Gathering

Kamigawa : Neon Dynasty - Le chemin en face

Kamigawa : Neon Dynasty - Le chemin en face

Maintenant qu’il a trouvé le kami, Kaito a une mission : le protéger. Qui sait quelle récompense lui accordera l’esprit ?

  La storyline de Magic / Kamigawa : la dynastie Néon

Maintenant qu’il a trouvé le kami, Kaito a une mission : le protéger. Qui sait quelle récompense lui accordera l’esprit ?

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le , par Drark Onogard
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Maintenant qu'il a trouvé le kami, Kaito a une mission : le protéger. Qui sait quelle récompense lui accordera l'esprit ? Vous trouverez l'article original ici.

Les origines de Kaito : Le chemin en face



La poitrine de Kaito était comme écrasée. Il avait vraiment pensé que l'impératrice aurait pu être dans la Forêt de Jukai – et que d'entendre la voix de Kyodai était un signe qu'elle avait enfin retrouvé le chemin de chez elle.

Mais le kami tanuki au milieu de l'herbe n'était pas l'amie qu'il avait perdue. Et ce n'était certainement pas l'ancien kami du temple.

La créature lâcha un autre appel en plusieurs strates, plus calme cette fois.

Avec le bâton de Tameshi dans les mains, Kaito glissa lentement à genoux, sans quitter des yeux la tête lumineuse du kami. Tameshi disait que c'était l'incarnation du lien de l'impératrice avec Kyodai. Si c'était le cas, y avait-il une partie d'elle encore ici ? Pourrait-elle – ou bien le kami pourrait-il – reconnaître Kaito ?

Il posa l'arme au sol et appuya sa main sur son cœur. « Je ne te veux aucun mal. »

Il était venu dans la Forêt de Jukai pour la recherche de Tameshi, mais à présent il savait ce à quoi cela pouvait mener, et ce que le kami représentait...

Sa gorge se noua. Il devait garder le kami en sécurité.

Les feuilles voltigeaient derrière lui, et un objet sombre surgit de la ligne d'arbres, corps métallique qui brillait sous le soleil. Il planait en cercles au-dessus de Kaito avant d'effectuer une lente descente. Quand il atterrit sur le sol à côté du kami, ils étaient presque de carrure identique. La différence était que, tandis qu'il était clair que l'un était un robot, l'autre était aussi étincelant qu'une étoile, avec plusieurs orbes dorés qui tournaient précautionneusement autour de son corps. C'était comme les sphères qui couraient sur le dos de Kyodai, seulement en beaucoup plus petit.

Le robot bipa. Le kami lâcha un remerciement en plusieurs strates de voix.







Eiko et Tameshi apparurent sur la colline. Quand leurs yeux tombèrent sur le kami, l'inspiration d'Eiko fut audible. Elle fit lentement le chemin jusqu'à côté de Kaito, les mains collées au matériau près de sa nuque. « Est-ce que... est-ce qu'il a dit quelque chose ? »
Kaito secoua la tête. « Kyodai parlait à l'impératrice par télépathie. Peut-être que ce kami fonctionne de la même manière. » Il croisa le regard d'Eiko. « Nous devons le protéger. »
Eiko acquiesça comme si ce n'avait jamais été une question. Quand elle remarqua le robot tanuki, son visage se déconfit. Elle prit une profonde inspiration avant de se tourner pour faire face à Tameshi. « Je me demandais comment tu suivais si facilement mon frère. Tu n'as pas seulement fabriqué une armure – tu as fabriqué un drone. »
Tameshi pressa ses mains contre l'air. « Nous devons pouvoir localiser le kami s'il est perdu ou blessé.
- Les drones sont devenus des armes avec les bonnes améliorations, contra Eiko. As-tu une idée des répercussions pour quelque chose comme ça ? »

Kaito essaya d'imaginer une Kamigawa où les esprits se baladaient avec armure et armes comme des méchas miniatures. Des esprits qui pourraient être contrôlés par des gens comme Satoru.

Cette pensée était désarçonnante.

« Ce n'est pas le but de ma recherche, dit fermement Tameshi. Le design ne cherche pas à contrôler les kamis, mais à les garder en sécurité.
- En sécurité de quoi ? » demanda Eiko.
La mâchoire de Tameshi se raidit. « De quoi que ce soit qui se trouve de l'autre côté des portails de fusion. »

Kaito et Eiko se turent tous deux. Il n'essayait pas seulement d'étudier les kamis et la fusion ; il voulait étudier ce qui était de l'autre côté.

« Tu essaies de renvoyer les kamis dans le royaume des esprits, clarifia Kaito.
- Si je peux trouver un moyen de connecter kamis et drones, alors finalement, oui, soupira-t-il. Il y a encore tant à apprendre. Et la connaissance est là-bas – nous devons seulement être assez courageux pour trouver la clef et ouvrir la porte.
- Les kamis t'importent peu. Tu essaies seulement de protéger l'information qu'ils te rapporteraient s'ils pouvaient se mouvoir entre les royaumes. » Eiko serra les dents. « Ta recherche menace l'équilibre de Kamigawa. Elle ne peut pas continuer. »
Tameshi restait stoïque. « Nous pouvons déjà nous lier aux kamis. Est-ce vraiment si différent ?
- Un canaliseur a construit une relation avec le kami. Il y a de la confiance, du respect mutuel. C'est censé être un cadeau, grinça-t-elle exaspérée. Ce que tu veux, c'est capturer leur pouvoir et le donner au plus offrant.
- Non, je... commença Tameshi avant d'être interrompu par Eiko.
- Tu peux ne pas vouloir que ce soit une arme, mais c'en est une. Et si ta recherche aboutit, un jour quelqu'un va l'utiliser à son avantage. »
Tameshi détourna le regard, agité. « Ce que j'essaie d'accomplir n'a rien à voir avec la cupidité. C'est à propos de compréhension. Les portails de fusion sont une preuve que la vie contient plus de choses que ce que nous savons. Et pour avoir ce genre de connaissance – pour dévoiler l'inconnu – cela peut demander des sacrifices que certains ne veulent pas faire. »
Eiko secoua la tête. « Le pouvoir requiert de l'équilibre. Et dans de mauvaises mains, ta connaissance pourrait détruire les portails de fusion. Elle pourrait détruire Kamigawa. »
Le regard de Tameshi se ferma. « Tu dis cela parce que tu es trop têtue pour regarder vers l'avenir. Ce que Kamigawa deviendra un jour, et les étapes que nous avons à franchir pour être certains que le futur reste stable. » Ses yeux s'ouvrirent grand. « Les Impériaux nous mèneront à notre perte s'ils ne prennent pas de plus grands risques pour étudier la fusion.
- Nous protégeons le Plan dont nous disposons à présent. » La voix d'Eiko ne fléchissait pas. « Ta recherche – elle doit être détruite. »
À ces mots, les épaules de Tameshi s'affaissèrent. « Je suis si près. Si je pouvais seulement... »

Le petit kami hurla de nouveau, la voix plus puissante comme avertissement. Les instincts de Kaito hurlaient à l'unisson avec la détresse du kami. Quelque chose ne tournait pas rond. La forêt était devenue bien trop silencieuse, et il y avait un vide dans l'air, presque comme – Kaito se raidit. La dernière fois qu'il s'était senti ainsi, c'était dans le repaire de Satoru.

L'herbe roussissait à proximité, et Kaito se tourna vivement pour trouver les espions de Satoru. Cinq Héliastes hyozans, ceintures chargées de lames et bras imbibés d'encre colorée. Celui en face était la femme avec les gants aux doigts d'aiguilles.

Nari – la Régleuse de comptes experte en poisons, cheveux tirés en tresse haute. Et derrière elle se trouvait la canaliseuse de Satoru. Nari montra ses dents. « Satoru vous adresse ses salutations. »







Kaito essaya de ne pas réagir quand des vrilles de fumée noire coulèrent de la peau de la canaliseuse, mordant l'air comme des vipères. « Je ne me souviens pas avoir demandé une nourrice, » répondit-il.
Nari renifla, griffant l'air de ses griffes. « Satory s'est toujours demandé si tu étais bien un espion. Un ancien samouraï est une chose, mais un étudiant Impérial ? Difficile de croire que quiconque quitterait de si jolis murs à moins d'en avoir reçu l'ordre.
- Désolé de te décevoir, mais je ne suis pas un espion. » Les doigts de Kaito dansaient contre ses côtes. Son couteau était replié dans sa ceinture et le bâton toujours dans l'herbe ; il n'avait aucune chance d'atteindre une seule des armes avant que les Héliastes ne répliquent. « Satoru le sait. Pourquoi penses-tu qu'il m'a convoqué moi pour ce boulot ? »
Même les mots qu'elle disait étaient imprégnés de poison. « Sûrement pour la même raison pour laquelle il m'a demandé de garder un œil sur toi. »
Ils l'avaient observé. Comment Kaito ne s'en était-il pas rendu compte ? Comment ne les avaient-ils pas sentis ?

Un instant il put entendre la voix de Svelte-patte dans sa tête, lui disant qu'il était trop téméraire et confiant, que son ego lui créait des angles morts.

Kaito retint son dédain. Le bluff était la seule carte qui lui restait.

« Si tu m'as pisté, tu sais que je suis venu ici pour les schémas, » dit-il avec un haussement d'épaules.

Même s'ils avaient vraiment suivi Kaito, qu'est-ce que les Héliastes pouvaient bien avoir sur lui ? Jusqu'à ce qu'il vînt face à face avec le kami, il n'avait jamais tenté de prendre en traître Satoru. Tout ce qu'il avait fait auparavant avait pour but de mettre la main sur la recherche de Tameshi.

La canaliseuse pencha son visage gris. « Tu sais que je suis liée à Azamaki, la Traîtrise incarnée. » Elle ne cligna pas des yeux, mais quand la fumée forma des pinces d'insecte qui s'étendaient depuis son échine, Kaito fit quelques pas en arrière. « Pensais-tu vraiment que je ne sentirais pas ta trahison ?
L'un des Héliastes s'avança vite, saisissant Eiko et la maintenant avec une épée contre son cou. Kaito serra les poings, son visage lui brûlait. « Si tu la blesses... »
Nari fit un signe de la main. « Tu as cherché une Impériale pour t'aider. Une Impériale dont tu savais qu'elle nous dénoncerait. » Elle leva un sourcil léger. « C'est la seule preuve dont Satoru aura besoin pour voir que tu es un espion. »
L'esprit de Kaito tentait désespérément de chapeauter un plan. Mais tout ce qu'il avait, c'était un moyen de gagner du temps. « C'était le but depuis le début ? demanda-t-il comme il était déterminé de faire durer la conversation aussi longtemps que possible. Satoru voulait-il seulement la recherche ?
- Bien sûr, répliqua Nari. Ta loyauté pouvait bien être feinte, mais pas tes talents. Il espérait que tu nous mènerait jusqu'à Tameshi. » Elle fit étinceler ses canines. « Et tu l'as fait. »

Kaito inspira douloureusement, avant d'entendre le kami bouger derrière lui. Il n'était pas certain que les Héliastes sussent son importance, ou s'ils savaient à quel point il était vraiment rare, mais Kaito le comprit au moment où il entendit sa voix.

Il devait mener les Héliastes au plus loin du kami.

Kaito essaya d'attirer leur attention. « Les schémas ne sont pas là. Ils sont à son camp. » Il se tourna vers le lunaréen. Si Tameshi voulait vraiment protéger le kami, c'était la seule option.
Malgré le visage livide de Tameshi, il donna un discret acquiescement comme s'il comprenait ce que faisait Kaito. « Je peux vous y emmener, dit-il aux Hyozans. Mais seulement si vous laissez les autres partir.
Mais qu'est-ce que tu fais? voulait siffler Jkaito. Tameshi était presqu'un étranger. Il ne devait rien à Kaito. Mais il essayait de lui épargner de la souffrance, quelle que petite qu'elle pût être.
Nari éclata de rire. « Tu n'es pas vraiment en position de négocier.
- Vous ne comprendrez jamais la recherche, leur lança Tameshi avec mépris. Pas sans mon aide. Alors soit vous les laissez partir, soit je ne vous dirai rien. »
Nari s'avança lentement vers Tameshi et leva son menton d'une main, les ongles dangereusement près de sa peau. « Tu nous diras tout. » Elle pencha la tête et fit un geste vers les autres espions. « Nous n'avons pas besoin de témoins. Et n'oubliez pas le kami. » Elle rencontra le regard de Kaito, frappé. « Quelque chose me dit que nous pourrions en avoir besoin. »

Kaito grondait et pliait les genoux pour bondir sur l'espion le plus proche quand Eiko frappa son crâne contre le visage de celui qui la tenait. Comme le Héliaste grognait de douleur, Eiko tira sa manche pour révéler une arme cachée. Des anneaux comme de serpent métalliques se déroulèrent, les épées miniatures se connectèrent dans une lumière blanche éclatante, jusqu'à former une épée. Elle saisit la poignée et donna un coup en direction du cou d'un autre Héliaste avec une vitesse impeccable.

Kaito n'avait pas le temps d'être impression – il se pressa contre l'un des Héliastes, et le plaqua au sol. Lançant plusieurs coups de poing contre son visage, Kaito profita de la distraction pour se diriger vers le bâton de Tameshi.

Il le retrouva juste à temps pour bloquer une lame d'acier qui volait vers sa poitrine. Les Héliastes devenaient un tourbillon d'acier et de fureur. Kaito tombait en arrière, bloquant encore et toujours, repoussant autant d'ennemis qu'il le pouvait jusqu'à atteindre Eiko sur le champ de bataille.

« Et l'interdiction pour les armes ? » parvint à crier Kaito tandis qu'ils combattaient dos à dos.
Eiko grogna, assénant un coup de pied dans l'écran de poitrine d'un des assaillants. « C'est de la diplomatie. Quand les mots échouent, on passe aux armes. » Son épée rencontra la chair, et tandis que l'homme tombait, elle lança un regard par-dessus son épaule. « Je t'ai dit de ne pas porter d'arme parce que je savais que tu ferais exactement le contraire. »

À quelques pas de là, Tameshi atterrit à côté du kami. Kaito ne pouvait pas l'entendre au-dessus de la frénésie d'armes, mais il pouvait dire à la manière qu'il se tenait sur le robot qu'il essayait de pousser le kami à fusionner avec lui.

Mais le kami refusa.

Kaito se tendait sous l'épée de Nari. La seule chose qui la retenait, c'était le bâton métallique entre eux. Il grognait, frappa fort, et lança son arme contre la sienne.

Kaito et sa sœur avaient beau avoir été entraînés par les samouraïs d'élite de Kamigawa, ils étaient clairement submergés. Avec chaque coup de métal contre le métal, la peur de Kaito refaisait surface dans son esprit.

Si quelque chose arrivait à sa sœur, il ne se le pardonnerait jamais. Il savait qu'elle protégerait le kami. Qu'elle s'assurerait que la recherche de Tameshi ne tomberait jamais dans de mauvaises mains. Elle ferait ce qui était le mieux pour Kamigawa, et l'impératrice. Si l'un d'eux deux seulement devait survivre au combat, il voulait que ce fût Eiko.

« Prends Tameshi et le kami, et cours, siffla Kaito.
- Quoi que tu veuilles faire, tu peux l'oublier, lui siffla-t-elle en retour. Je ne t'abandonne pas. »

Kaito ouvrit la bouche pour répliquer quand un rugissement traversa les arbres. Les Héliastes n'hésitèrent qu'un instant, et quand Kaito regarda l'orée de la forêt, l'espoir rejaillit dans son cœur.

L'Ordre de Jukai était arrivé.

Une femme, des flammes jaunes dans ses mains, se tenait au sommet de la colline. Sept pierres brillantes flottaient à côté d'elle, et elle portait un heaume d'os. Tout autour d'elle se trouvait au moins une douzaine d'autres canaliseurs de kamis, portant des armures de cuir et prêts à combattre.







Nari lâcha un cri guttural – et puis ce fut le chaos.

L'Ordre de Jukai rencontra les Héliastes dans la clairière, et la forêt autrefois silencieuse s'emplit de cris de guerre. C'était un tourbillon de fumée noire et de flammes jaunes.

Kaito saisit Eiko par le bras et lui ordonna : « Nous devons partir ! »
La respiration d'Eiko était saccadée. « Mais l'Ordre...
- ... ne va pas être très content de nous s'ils gagnent ce combat, remarqua Kaito. Ce n'est pas sûr ici. Pour aucun d'entre nous. » Il se retourna vers le kami tanuki. Quoiqu'il arrivât, il devait faire sortir l'esprit de la forêt.
Tameshi envoya son drone pour les couvrir dans les nuages. « J'ai essayé d'expliquer, mais elle ne viendra pas avec moi.
- Elle ? » répéta Kaito, regardant droit dans les yeux brillants du kami. Il s'agenouilla face à elle. « Ces gens – ils te feront du mal s'ils en ont l'opportunité. Je dois t'emmener en sécurité. »

Le tanuki le fixait en retour.

Kaito prit une profonde inspiration et espéra que le silence valait compréhension entre nous. « S'il te plaît, ne me mords pas, » murmura-t-il, avant de prendre le kami dans ses bras.

Quand il courut, Eiko et Tameshi le suivirent.



Les bois étaient un flou de mousse et d'écorce. Kaito sentait sa gorge lui brûler avec chaque foulée de course, essayant en vain de bien respirer. Il n'y avait qu'un endroit où le kami serait en sécurité, mais il devait atteindre la frontière d'abord, loin de la Forêt de Jukai.

Tameshi et Eiko n'étaient pas loin derrière. Il pouvait entendre les pas de sa sœur et la bouffée d'air qui s'échappait chaque fois que Tameshi passait sous une branche. Le lunaréen aurait pu les laisser à n'importe quel moment et retourner à Otawara sans un regard en arrière. Mais il ne le fit pas. Il resta à leurs côtés comme s'il était plus ami qu'ennemi.

Kaito décida qu'un jour – s'ils parvenaient à sortir de la forêt en un seul morceau – il trouverait un moyen de lui rendre la pareille.

Le sol grogna, et Kaito se glaça. « S'il vous plaît, que ce soit un autre kami de pierre, » dit-il, en alerte, regardant la terre à la recherche de mouvement. Eiko apparut à sa gauche, le visage ayant perdu toute sa couleur.

Un kami déferla de la rivière, et toute la forêt sembla trembler en réponse. Avec un cri à déchirer les tympans, l'esprit dépassa les arbres, abattant l'un avec à peine un bout de son bras osseux.

Il bougeait en convulsions erratiques, ses longs membres étendus comme s'il cherchait par le toucher. Deux orbes lumineuses de vert artificiel brillaient sur un délicat visage de pierre, mais le sourire creusé qu'il portait ne convenait pas à la colère qui irradiait de son cœur. Frêle comme un squelette, il avait assez de bras et de jambes pour rivaliser avec un insecte, avec de lourdes toiles d'araignée noires qui tombaient sur sa forme recroquevillée, comme un voile. Un fil de soie partait d'un de ses doigts osseux, fixé à une lanterne de papier qui se balançait devant sa poitrine comme un pendule.

Eclaire-tombe, Kami des Clairières oubliées.







« Je... Je vais essayer de lui parler, murmura Eiko presque trop bas pour que Kaito l'entendît.
- C'est bien trop dangereux, » commença Kaito, mais elle pressa une main contre son avant-bras, et puis un doigt à ses lèvres. Elle voulait qu'il restât silencieux.

Le kami avait le visage dans leur direction, sa tête pivotait dans des angles étranges, cherchant le son comme si ses yeux brillants ne pouvaient voir du tout.

Eiko s'agenouilla, les yeux baissés au sol. « Je suis Eiko Shizuki du Palais Impérial, et diplomate parmi les kamis. » Au moment où elle parla, le kami frappa la terre en face d'elle. Les cheveux d'Eiko frémirent à ce mouvement, mais elle ne bougea pas. « Ce n'était pas notre intention que de te perturber, et nous ne voulons pas rester plus longtemps dans cette forêt. Nous demandons seulement à passer pour revenir à Boseiju. »

Eclaire-tombe ouvrit sa bouche de pierre, trop vaste pour être ne fût-ce qu'un peu humaine, et tout ce que Kaito put voir était un horrible vide noir.

Le kami s'arrêta à quelques centimètres de la nuque baissée d'Eiko, sentant sa posture, et sa présence. Quand Eclaire-tombe se cabra trop vite, Kaito ne sut pas si elle allait partir ou attaquer.

Il pensa qu'elle ferait ceci.

« Non ! » hurla Kaito, sautant de sa place dans l'herbe et se plaçant entre le kami et sa sœur.

Le kami gémit, et Kaito serra le tanuki contre sa poitrine, et entoura sa sœur d'un bras comme pour la protéger.

Comme s'il les protégeait tous deux.

Le Kami des Clairières oubliées déchira de son passage les arbres, fendant les branches et matraquant la terre, et déferla vers le dos exposé de Kaito. Mais avant de l'atteindre par son attaque, le kami tanuki sauta des bras de Kaito et vola vers l'esprit plus grand.

Une lumière stellaire explosa autour d'eux.

Kaito plissa des yeux. Il ne pouvait voir ce qui se passait – c'était trop lumineux, et les deux kamis allaient trop vite. Mais ce ne fut pas assez de temps pour tirer Eiko sur ses pieds et la pousser vers Tameshi.

« Pars ! hurla Kaito. Je me débrouille ! »

Tameshi prit Eiko par la taille et la tira hors du chemin de la terre qui se fendait et des pierres qui volaient, tandis que Kaito courait vers le tanuki.

Il leva une main, regardant le cœur de lumière en cherchant la petite créature. Et il la vit, vacillant à gauche et à droite, essayant de distraire Eclaire-tombe – sauf que cela n'avait l'air que de l'agacer.

Le Kami des Clairières oubliées tira un de ses bras, se préparer à balayer le tanuki de toute sa force, quand Kaito bondit, saisit le plus petit kami, et roula hors de sa portée. Avec une force mortelle, le bras frappa le sol de la forêt, faisant trembler les bois alentour.

Kaito cherchait les yeux du Tanuki, frénétique. Il n'y avait nulle part où fuir ; il n'était pas assez rapide, et il n'avait jamais de sa vie combattu un kami. Il n'avait jamais été entraîné pour cela.

Tout ce qu'il pouvait faire, c'était la serrer contre lui et se préparer à l'impact.

Mais il ne vint pas.

Kaito ouvrit ses yeux pour trouver Eclaire-tombe le regardant avec son étrange visage de marbre. Elle étira ses doigts osseux plus proche, s'arrêtant à quelques centimètres du corps du tanuki.

La tanuki lâcha un cri en réponse.

Non, pas un cri. Un ordre.

Eclaire-tombe souffla. Le grondement repoussa Kaito – et puis le Kami des Clairières oubliées replongea dans la rivière, l'eau jaillissant dans chaque direction, et disparut de sa vue.

Kaito trembla, regardant le petit kami toujours protégé dans ses bras. « Je... je suppose que ça veut dire qu'on peut partir ? »

Le kami répondit avec un gazouillement en plusieurs strates, et Kaito se mit sur pieds, retira l'eau de la rivière sur son front, et se dépêcha de trouver sa sœur et Tameshi.



Le groupe se retrouva près de la frontière, au soulagement visible d'Eiko.

« Tu aurais pu être tué. » Elle serra ses bras dans la nuque de Kaito, la voix étouffée.

Entre eux, le kami tanuki lâcha un grognement avant de sauter au sol.

Eiko se recula et fit une révérence d'excuse. « Merci. Je pense que tu as peut-être bien sauvé notre vie dans la forêt. »
Kaito regardait le kami étendre ses jambes, ses orbes dorées dansant en cercles. « Ouais. Et elle n'est pas la seule. » Ils se tournèrent tous deux vers Tameshi.
- Tu allais donner ta recherche pour nous protéger, » dit Eiko.
Les yeux de Tameshi luirent. « Ne me regardez pas comme si j'étais un héros, parce que ce n'est pas le cas. La majorité de ma recherche est là-haut, dit-il en tapotant du doigt sa tête. Et le reste ? Eh bien, je ne garde jamais mes recherches à un seul endroit. Je gagnais du temps, en attendant que l'Ordre de Jukai débaroule. Je suis juste heureux qu'ils aient eu mon message à temps. »
Kaito sentit le choc comme un coup de poing dans la gorge. « Tu les as appelés ? »
Tameshi rit. « Je ne vais pas établir un labo de recherche dans la Forêt de Jukai sans être sûr que j'avais des caméras de sécurité. » Il haussa les épaules. « Quand je vous ai vus tous les deux, j'ai envoyé un drone à leur temple. Je me suis dit que vous pourriez tous combattre les uns contre les autres pendant que je déplaçais mon équipement quelque part. Ce qui, j'aimerais le remarquer, s'est avéré une très bonne idée. »
Kaito secoua la tête. « Et voilà que j'essayais de décider si je t'aimais ou non. »

Tameshi gloussa, et Kaito se fendit d'un sourire.

« Nous te sommes reconnaissants pour ton aide. Mais j'ai toujours le devoir de parler de toi aux Impériaux, dit calmement Eiko. Et quand je le ferai, il y aura une prime à ton nom. Ils garderont un œil sur toi et tout ce que tu feras le reste de ta vie. »
Tameshi attendit. « A moins que ? »

Il y eut une autre longue pause.

« A moins que tu ne continues jamais cette recherche, finit Eiko.
- De toute ma vie, hein ? » Tameshi fit mine d'évaluer les options. « Eh bien, j'aime plutôt les défis... »
Kaito renacla, et Eiko lui lança un regard. « Je sais qu'il parle comme toi, mais essaie de te souvenir que tu es de mon côté. »
Kaito leva les épaules. « Quoi ? Comme équipier, ce n'est pas le pire. »
Le visage de Tameshi s'illumina. « J'apprécie le compliment. »
Eiko ignorait leur amitié naissante et croisa les bras. « Nous sommes d'accord ?
- Tu n'as pas besoin d'accord, soupira Tameshi. J'ai peut-être créé un prototype pour fusionner kami et technologie, mais je voulais qu'ils le possèdent de leur propre accord. Ce devait être leur choix. »
Eiko fronça les sourcils. « Aucun kami ne sacrifierait intentionnellement sa liberté ainsi. Ça va contre leur nature. Les canaliseurs de kami sont bien rares, mais ils existent parce qu'il y a un échange. Un partage. Un kami n'aurait aucune raison de fusionner avec un drone.
- Tu as raison. C'est pourquoi j'ai cherché pour ce petit. » Tameshi pointa le tanuki du menton. « Un kami né dans la royaume mortel est un nouveau phénomène. J'ai pensé que peut-être d'être né différemment l'amènerait à réagir différemment.
- Mais elle t'a refusé, rappela Kaito. Quand les Héliastes ont attaqué, tu as essayé de la faire fusionner avec la technologie, et elle ne l'a pas fait. Pas même pour se sauver. »
Tameshi lâcha un soupir déçu. « Je ne suis pas du genre à admettre aisément ma défaite. » Il secoua la tête. « Mais tu n'as pas à t'inquiéter de ma recherche. Sans la participation d'un kami volontaire, ce qui a l'air de ne pas exister. »
Eiko acquiesça. « Bien.
- Cependant, je veux bien que vous gardiez des infos sur moi, dit-il en faisant un clin d'oeil. Je ne peux pas promettre que mon prochain projet soit complètement approuvé par les Impériaux.
Ses lèvres se courbèrent. « Quelque chose me dit que je vais regretter de t'avoir rencontré ainsi que mon frère aujourd'hui. »
Tameshi appuya sur un écran à sa ceinture, et son drone tanuki vola vers Kaito. « Prends-le. Il est bien mieux que la grue démodée sur laquelle tu t'appuyais.
- Je... tu es sûr ? demanda-t-il les yeux écarquillés.
- Tu pourras me payer un verre quand tu viendras à Otawara, répondit Tameshi. Katsumasa aimerait de revoir un vieil ami.
- Merci, » dit Kaito plus gravement. Il prit le robot avec les deux mains et serra les lèvres pour éviter de trop sourire.
« Je ferais mieux de nettoyer ce que je peux de mon labo. Ce serait dommage que l'Ordre de Jukai détruise un équipement parfaitement opérationnel. » Tameshi regarda le kami. « Bonne chance. Et merci pour la course-poursuite – la fin était pas mal. »

Ils le regardèrent disparaître dans la forêt, et ce fut Eiko qui parla en premier.

« Alors quoi, maintenant ? demanda-t-elle.
- Eh bien, maintenant tu ramènes ton nouvel ami au palais, » répondit Kaito simplement.
Eiko redressa sa tête. « À Eiganjo ? »
Kaito haussa les épaules. « Si elle a vraiment une connexion avec l'impératrice et Kyodai, alors qui y a-t-il de mieux pour la surveiller que le grand kami lui-même ? »

Au sol, le kami tanuki les regardait, écoutant apparemment.

Kaito n'aimait pas spécialement les au revoir, mais il ne s'était pas attendu à ce que celui-ci lui fît si mal à la poitrine. Il racla sa gorge : « Tu devrais aller à la station de train avant que l'Ordre revienne. »
Eiko s'arrêta. « Où iras-tu ? »

Il savait ce qu'elle voulait dire. Il ne serait pas vraiment bienvenu dans les Tréfonds pour un certain temps. Les Héliastes avaient probablement perdu le combat, mais il y avait toujours une chance que quelques uns eussent fui. Kaito préférait qu'aucun mot à propos de ce qui s'était passé n'arrivât à Satoru, mais il serait plus sûr de faire le mort un temps, au cas où.

« Ça ira, grimaça Kaito. Ne t'inquiète pas pour moi. »
Eiko serra ses lèvres. « Tu sais ce que je pense ?
- Que tu t'es bien plus amusée qu'en toutes ces années à Eiganjo ? » proposa Kaito.
Elle fit la grimace. « Je pense que tu n'as jamais envisagé de donner les schémas à Satoru. Je pense que tu as cherché mon aide parce que tu voulais faire le bien. Tu es juste trop têtu pour l'admettre. »
Kaito rit. « Tu penses toujours qu'il y a un Impérial en moi, mais je me le promets – je suis hors-catégorie de la tête aux pieds. »
Eiko baissa ses yeux vers le tanuki. « Ce serait mieux si nous avions quelque chose pour l'appeler. Un kami aussi important mérite une présentation formelle quand nous irons au palais.
- N'es-tu pas supposée être experte en relations avec les kamis ? remarqua Kaito. Comment trouves-tu habituellement leur nom ?
- Ce n'est pas toujours si simple, dit-elle. Parfois c'est par les mots, ou le langage corporel. Parfois c'est télépathique. Mais dans certains cas, tu dois acquérir leur confiance avant qu'ils communiquent vraiment avec toi.
- Je vote pour qu'on l'appelle Pompon-chan pour l'instant, » lança Kaito. Quand l'esprit lâcha un gazouillement en strates, il sourit. « Tu vois ? Elle aime ça. »

Eiko se déplaça pour prendre le kami, mais le tanuki sauta immédiatement hors de sa portée. Quand Eiko fit un autre pas, le kami se précipita entre les jambes de Kaito pour un abri.

« Ne t'inquiète pas, dit Kaito. Tu seras entre de bonnes mains. Ma sœur est l'une des meilleures personnes de Kamigawa – tu dois seulement voir au-delà de ses sourcils froncés. »

Il recula d'un pas, essayant d'encourager le kami à aller vers Eiko, mais le kami lâcha un hurlement frustré et se cacha de nouveau derrière Kaito.

Eiko leva un sourcil. « Je ne pense pas qu'elle veuille aller au temple.
- Eh bien, elle ne peut pas rester seule ici. Les Héliastes connaissent son existence. Ce n'est pas sûr, » dit Kaito.
Eiko retint un rire. « Pour quelqu'un qui se pense si malin, tu es vraiment mauvais pour voir ce qui est juste en face de toi. »
Kaito cligna des yeux. « Mais – je ne comprends pas. » Il secoua sa tête devant le kami. « Je n'ai rien à t'offrir. Pas d'abri, pas de nourriture. Je sais à peine ce que je fais la moitié du temps. » Il passa la main dans ses cheveux. « Je sais seulement que j'ai besoin de trouver quelqu'un, et je n'envisage pas d'arrêter jusqu'à ce que j'aie compris comment la ramener à la maison. »

Les yeux du kami s'illuminèrent.

Eiko pressa une main contre l'épaule de Kaito. « Peut-être que c'est exactement ce qu'elle veut. »
Kaito s'accroupit dans l'herbe, le drone toujours calé contre sa poitrine. « Tu veux m'aider à chercher l'impératrice, aussi ? »

Le kami lâcha un bruit qui imitait le chant de Kyodai, et Kaito reconnut le soulagement derrière la lumière. Le sens d'un but.

Peut-être que le kami ne s'était jamais caché dans la Forêt de Jukai. Peut-être qu'elle le cherchait.

Kaito acquiesça dans sa compréhension. « Bien. Je suppose que c'est toi et moi, maintenant. »

Sans un avertissement, le kami sauta vers la poitrine de Kaito et se lia au prototype de tanuki. Il y eut un éclair lumineux, et le métal frémit comme mille milliards de colibris de chrome.

Quand la lumière se fit moins forte, le drone de tanuki cligna de ses yeux de verre. Il remonta le long du bras de Kaito jusqu'à trouver une place sur ses épaules.

Un bruit chatouilla son esprit, tout d'abord constant et faible comme une cloche, mais dans les secondes suivantes le bruit devint un chant impossible à ne pas reconnaître. Kaito l'entendit alors – le nom du kami, en échos dans son esprit. Quand il se tourna vers le tanuki, elle baissa la tête, et une douce entente s'établit entre eux.

« Son nom, dit-il lentement. Elle dit que son nom est Himoto. »

Kaito se leva pour faire face à sa sœur, dont la bouche était béante de peur.

La recherche de Tameshi – elle avait essayé de l'arrêter. Essayé de s'assurer qu'elle ne tomberait jamais dans de mauvaises mains.

Et maintenant la preuve précise était assise sur les épaules de Kaito comme un animal de compagnie aimé.

Le robot tanuki tourna une fois de plus et glissa dans les mains de Kaito. Quand il le retourna, il se rendit compte qu'il s'était transformé en masque.

Il regarda les bords lisses et les découpages en origami, se demandant si une connexion avec l'empereur vivait vraiment en Himoto et si de choisir de rester avec Kaito voulait vraiment dire quelque chose.

Quand il plaça le masque de tanuki sur son visage, il le sentit immédiatement.

L'énergie vrombit dans son cœur, jusqu'à ses doigts. C'était comme un pouvoir statique, magique, ne demandant qu'à être libéré. Demandant à Kaito de lâcher prise.

Quelque part derrière lui, Eiko appelait son nom. Criant avec des respirations désespérées, terrifiées.

Mais Kaito ne pouvait pas lui répondre. Quelque chose tirait son âme dans une autre direction – un autre Plan – et il ne pouvait lutter contre.

Il ne voulait lutter contre.

Pour la première fois depuis des années, Kaito se sentit comme s'il savait exactement où il était censé aller.

Le pouvoir explosa en lui, traversant chaque os et chaque veine. Kaito le laissa le consumer entièrement – et quand il sentit la saccade de nouveau contre son âme, il répondit à l'appel comme si cela n'avait été que le destin, toujours.

Kaito fit un pas en avant et s'évanouit de Kamigawa.

Epilogue



Les senteurs familières de Towashi faisaient écumer Kaito. Cela faisait un an qu'il n'avait goûté les boulettes de porc et le riz au curry – pas parce qu'il n'était pas revenu sur Kamigawa, mais parce qu'il n'était jamais resté longtemps.

L'impératrice était toujours quelque part dans le Multivers.

Il ne pouvait pas laisser les stands de nourriture le distraire.

Quand Himoto, le Kami de l'Etincelle, fit de Kaito un Planeswalker, il sut qu'il devait y avoir une raison. Que d'une manière ou d'une autre le royaume des esprits savait que Kaito était la seule personne sur une centaine de Plans qui ne cesserait jamais de la chercher.

Il avait fait une promesse, après tout.

Kaito chercha de sa main son masque de tanuki et le posa sur son visage, se protégeant grâce aux foules. Il avait toujours su comment se faire invisible, mais ces jours-ci, c'était presqu'une forme d'art.

Le Multivers avait l'information dont il avait besoin – et de l'expérience de Kaito, il était toujours mieux d'arriver sans que l'ennemi le vît.

Laito redressa son col et marcha sur les pavés, la ville reflétée dans chaque flaque autour de lui. Il était une ombre parmi les lumières des néons, qui pouvait disparaître d'un instant à l'autre.

Et il le ferait, bien assez tôt.

Mais aujourd'hui, Kaito avait un ami sur Otawara qui voulait le voir, et une sœur à Eiganjo qui attendait de ses nouvelles.

Et après ça ?

Il y avait tant d'autres Plans à fouiller.





Alors c'était comment ?

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L'auteur

Drark Onogard
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Hé, en fait, si je dis rien, personne n'aura de raison de me tuer, si ?

Cadet impatient, dernières paroles

Proposé par Dark Mogwaï le 19/06/2012

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