La Renaissance de Zendikar : Résumé de l'Episode 5 - Les deux gardiens - Magic the Gathering

La Renaissance de Zendikar : Résumé de l'Episode 5 - Les deux gardiens

La Renaissance de Zendikar : Résumé de l'Episode 5 - Les deux gardiens

Dernier épisode de cette édition : le duel final entre Nahiri et Nissa !

  La storyline de Magic / Renaissance de Zendikar

Dernier épisode de cette édition : le duel final entre Nahiri et Nissa !

  La storyline de Magic / Renaissance de Zendikar



Articles

le , par Drark Onogard
2301

Dernier épisode de cette édition : le duel final entre Nahiri et Nissa ! Vous trouverez l'article original ici.

Episode 5 : Les deux gardiens



Nissa sent son cœur se serrer alors qu'elle s'apprête à combattre deux Planeswalkers qui avaient été ses alliés. Elle aurait préféré n'être pas un Planeswalker – elle n'aurait pas à porter le deuil de Gideon, et de l'amour de Chandra. Mais elle n'aurait pas non plus eu cette force de se battre, pour son monde. Si elle se déplace aussi vite, c'est qu'elle a un lien profond avec Zendikar – contrairement à Nahiri.

Son armée d'élémentaux se tient derrière elle, prête à la protéger. Elle sent une grande gratitude pour ces êtres qui l'ont accueillie lorsqu'elle était seule, qui l'ont pardonnée malgré le mal qu'elle avait commis sans le vouloir sur Zendikar. Elle a fait le choix de défendre son plan : alors, l'armée attaque ses deux adversaires.

Concentrant ses attaques sur Nahiri, Nissa envoie conjointement un colosse, que la lithomancienne repousse d'un poing de pierre, et une sorte d'aigle qui plante ses ergots dans l'épaule de la kor. Elle le repousse, mais pour la première fois elle doute de la pierre, elle doute de la lithomancie. Pour les faire reculer, Jace crée des illusions d'élémentaux de feu et d'engeances eldrazis, mais l'usage de ces peurs ne suffit pas à contenir l'assaut. Nahiri doute un instant : mais elle rétablit sa confiance – elle est forte et déterminée, elle n'a pas besoin d'allié.

Alors, plutôt que de s'acharner contre les élémentaux, elle lance cinquante épées embrasées directement sur Nissa – mais l'aigle, qu'elle croyait mort, s'interpose. Elle a beau réessayer, chaque fois un élémental se sacrifie, comme conscient qu'il se bat pour sa vie. C'est pourquoi elle change de stratégie : pour protéger le Cœur, elle fuit dans la Cité chantante.







Pendant ce temps, Jace s'acharne à esquiver les coups sans blesser les élémentaux de Zendikar, car il espère encore pouvoir retrouver son amie. Il doit établir une trêve entre elles, et le seul moyen est de subtiliser le Cœur. Il se précipite donc à la suite de Nahiri dans la Cité.

La lithomancienne renforce les murs de la Cité de sa magie – quoiqu'un peu claustrophobe après son passage dans le Helgruft, elle se sent mieux ici que sous les coups des créatures de Nissa. Elle se croit seule, mais Jace l'avait rejointe : il lui assure ne pas vouloir voler le Cœur, mais croit que, ramené sur Ravnica, Nissa sera plus encline à la discussion. Mais Nahiri en a assez d'écouter. Jace dit ne pas vouloir se battre, mais elle sait qu'il le fera s'il le doit. Alors, faisant descendre les hédrons de la Cité chantante, elle enferme le télépathe dans un cercle, qui s'amenuise de plus en plus...







Sorin. La lithomancienne ne peut supporter sa présence narquoise. Elle le projette d'un coup de pierre, mais il réapparaît, son immortel sourire gravé sur ses traits. Alors seulement elle comprend. Il n'y a aucun poids sur les dalles. C'est une illusion. Mais Jace s'est déjà enfui dans un épais brouillard.

Le télépathe prend le contrôle de l'esprit de Nahiri, la maintient immobile afin de subtiliser le Cœur. Un instant, la tentation d'user de son pouvoir le prend – mais il résiste. Il lui fait descendre un des murs de la Cité, et se précipite en dehors, résistant contre la voix lancinante qui le rendrait fou. Une fois sorti, il échoue à reprendre son souffle, coupé d'emblée par Ashaya, qui le plaque au mur et l'empêche de voir Nissa : il perdrait son amitié s'il partait avec le Cœur sans la prévenir. L'élémental saisit le Cœur – et le lance directement dans les mains de Nissa.







Par la pensée, Jace tente de parlementer mentalement avec Nissa. Il veut effectuer des tests sur Ravnica : Nahiri a affirmé que le Cœur ne fonctionnerait que sur Zendikar, et il voulait s'en assurer. L'elfe voudrait bien suivre son ami, mais l'échec des Sentinelles lui empêche d'avoir confiance en l'avenir, et plus encore en la probité de Nahiri.

Mais une autre voix lui parle. C'est celle du Cœur. Elle comprend qu'il s'agit d'une partie de Zendikar, créée par les kor pour réparer le plan. Pendant ce temps, Nahiri s'extirpe de la ville, repoussant puissamment les élémentaux. Une énième fois, leur discussion reprend, sur ce qu'est le vrai Zendikar. Jace en profite pour tenter, en vain, de prendre le contrôle de l'esprit de Nissa par le lien télépathique qu'elle avait accepté, et qu'elle rompt à présent.







Par un mouvement des hédrons selon une séquence complexe, Nissa comprend que la lithomancienne n'hésitera pas à détruire tout Zendikar, plutôt que d'admettre qu'elle a tort. Elle n'a donc d'autre choix que d'utiliser le Cœur, fusionnant sa propre magie avec celle de l'artefact. Lorsqu'elle ouvre les yeux, la Cité chantante n'est plus qu'un champ de poussière ; la forêt est en partie rasée, et les élémentaux, au sol.

Peu à peu, ils se relevèrent, se dépoussiérant. La terre refleurissait. Elle laissa le Cœur rouler au sol – vide de toute énergie. Il avait accompli sa mission : réparer Zendikar. Les cicatrices du passage des Eldrazi n'étaient plus qu'un souvenir, mais pas un élément décisif du paysage. Pour la première fois depuis longtemps, Nissa rit de bon cœur, et Zendikar rit avec elle.

Jace, voyant une de ces floraisons de vie comme après le passage du Roulis, se rend compte de son erreur. Nahiri enrage, et transplane, ne voulant admettre que Nissa était celle qui devait utiliser l'artefact. Le télépathe, se sentant profondément coupable, n'arrive qu'à demander pardon à son amie, et espère le mériter.





Alors c'était comment ?

     
Les bonnes choses sont encore meilleures quand elles sont partagées !

Vous aussi, louez son œuvre !


Si vous êtes l'une ou l'un de celles et ceux qui ont choisi la rébellion contre le brouillard de la toile qui étouffe les esprits, identifiez-vous pour participer. Sinon vous avez encore une chance d'éveiller vos sens, en rejoignant notre communauté de Magiciens Fous.

Le Dark Mogwaï

Retrouvez le Dark Mogwaï et la communauté des Magiciens Fous sur :

Maître corbeau de l'orage sur son arbre perché, tenait en son bec un fromage. Maître d'épée kitsune par l'odeur alléché, lui tint à peu près ce langage : "Hé ! bonjour, monsieur du corbeau, que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre ramage se rapporte à votre plumage, vous êtes le phénix shivân des hôtes de ces bois profonds." À ces mots le corbeau ne se sent pas de joie, et pour montrer sa belle voix, il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le renard s'en saisit et dit : "Mon bon monsieur, apprenez que tout flatteur... mais n'est-ce point un chêne bagarreur que vous choisîtes comme perchoir et que l'ouie de mon discours semble animer d'un certain courroux ?"
Le renard, geignant et rompu, jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.

—Fable des veilleurs de la fontaine

Proposé par Dark Mogwaï le 19/06/2012

Le sondage du bas d'en bas de la page
Qui ne faudrait-il vraiment pas croiser dans la Maison de l'Horreur ?

Résultats (déjà 413 votes)