Prologue - Né de la magie
25 mai 3984
Cher journal, c’est le premier jour que je partage avec toi. Mon nom est Skyion, je suis un sorcier itinérant âgé de 20 ans. Je maîtrise toutes les couleurs de magie, la bleue est toutefois ma favorite, car c’est celle qui s’approche le plus du rêve. Eh oui, je suis un rêveur, et quand je voyage, j’effectue aussi un voyage intérieur.
Sache avant tout autre chose que nous avons un point commun toi et moi : notre origine est magique. Ca paraît incroyable, mais c’est la vérité. Je vais tout te raconter en détail, c’est l’histoire de ma vie.
Tout a commencé il y a vingt-et-un ans. Sur l’île de Savalar, située près de la côte ouest du continent. Sur celle-ci était installée une académie de magie ou officie un mage nommé Vithus, propriétaire d’une étrange baguette magique d’origine inconnue, se terminant par une étrange boule de verre prise entre deux pinces, et contenant tous les sorts dont son porteur peut rêver. C’est pourquoi il lui a donné le nom de Dreamar.
L’académie était sous la domination d’une organisation nommée la Secte des magiciens fous. Ton ancien propriétaire t’en a peut-être déjà parlé, c’est un groupement d’êtres de toutes races qui vénèrent une entité maléfique nommée Dark Mogwaï.
J’y reviendrais plus tard, revenons plutôt à mon histoire. Un jour, un couple venu du continent débarqua à Savalar pour consulter Vithus. Ils avaient un brûlant désir d’enfant, mais la femme était stérile. Le mage répondit favorablement à leur requête, et lança un sort sur la femme avec le Dreamar. Neuf mois plus tard, leur enfant vint au monde, ce fut un garçon, ce fut moi ! Jusque là, tout va bien, mais un an plus tard, des émanations de mana jaillirent de mon corps. Au début, mes parents n’eurent aucun mal a le dissimuler, mais plus le temps passait, plus l’énergie magique dégagée était importante, et provoquait des troubles dans mon village. Jusqu’au jour ou une surcharge de mana rouge provoqua l’effondrement de la maison familiale, mes parents n’y ont pas survécu.
Quand cette nouvelle arriva aux oreilles de Vithus, son sang ne fit qu’un tour ! Il se dépêcha d’aller me récupérer, avant que les paysans du village, qui me prenaient pour une incarnation du Dark Mogwaï, me massacrent.
Dix-sept années de réclusion s’en suivirent, malgré cela, je ne manquais de rien : confort, nourriture et contacts, même si je ne les cherchais pas, car je suis d’une grande timidité. Durant tout ce temps, le mage m’éleva comme son fils, et dès l’âge de 10 ans, m’initia à la magie, et je progressais très vite ! Tout aussi vite, j’eus une certaine affinité pour les sorts bleus, pour la raison évoquée plus haut. Pour l’anniversaire de mes 15 ans, j’ai reçu le plus beau cadeau dont je pouvais rêver : un ami pour l’éternité ! Et pas un ami ordinaire, puisque c’est un drakôn, il est juste a coté de moi d’ailleurs, il se nomme Mistral. Grâce à lui, je peux aller où je veux dans ce monde.
Aller où je veux ... un rêve qui semblait inaccessible. Longtemps j’ai cru que mes pouvoirs étaient trop grands pour que je les utilise dans le monde ordinaire sans causer de catastrophe, mais à l’âge de 18 ans, Vithus , qui me jugeait prêt à affronter le monde extérieur, me permit de quitter l’académie. Mais avant, il me fit don de trois artefacts qui, jusqu’à présent, m’étaient familiers sans que je puisse m’en servir : La plume d’annulation, un objet en diamant capable d’arrêter net l’effet d’un sort. Puis une épée imprégnée à l’essence de rêve, car depuis tout ce temps, j’ai appris quelques coups d’épées. Enfin, il me remit le Dreamar ! Mais surtout, il me raconta comment j’étais venu au monde, et comment j’étais arrivé à l’académie. En effet, Vithus m’avait préservé de cette histoire pour que je ne souffre pas, et me faisait croire que j'étais son fils. Rien que l’idée que j’ai pu tuer mes parents m’a rendu malade, a l’heure actuelle, j’en suis à peine remis. Cependant, je n’en ai jamais voulu à mon tuteur, j’ai vite compris, qu’il voulait me protéger.
C’est ainsi que débuta mon long voyage vers l’est. Aujourd’hui encore, je n’ai pas de destination ni de but précis. Mais une question envahit mon esprit : Depuis toujours, j’ai été élevé dans le respect de la vie et de mon prochain, alors que la grande secte qui contrôlait l’académie était vouée aux forces du mal, et qu’en intégrant l’académie, je venais grossir les rangs de la secte. Pourquoi cette dernière à t-elle laissé Vithus m’élever dans le bien ? Quel intérêt aurait le Dark Mogwaï à compter un sorcier bienfaisant parmi ses adorateurs ?
Ces questions en ont amené une autre : A quel destin suis-je promis ? Car n’étant pas un sectateur comme les autres, mon chemin ne me mènera pas au même destin.
Jusqu’à présent mon chemin m’a mené vers des villages où je rends de multiples services, et donne des représentations de magie artistique, ca me permet de vivre. J’ai de temps à autre reçu la visite de quelques bandits qui voulaient me dépouiller dans mon sommeil (je dors souvent à la belle étoile), mais en général, ils finissent dans l’estomac de Mistral.
On en vient à aujourd’hui. Alors que je traverse la forêt, je trouve le cadavre lacéré d’un sorcier, il était méconnaissable. Je sus qu’il s’agissait d’un sorcier car du mana en émanait, cela voulait dire aussi qu’il a été tué il y a moins de 24 heures, et les entailles partout sur ses vêtements et son corps sont typiques des gobelins, qui lui ont tout volé. Tout ? Non, car j’ai retrouvé un livre étrange dans son sac à dos. Il était recouvert de cuir, comptait une centaine de pages à vue d’œil, et était vierge. Enfin presque, sur la première page était écrit la chose suivante « Les écrits s’en vont, mais l’histoire reste ». Qu’est-ce que ça voulait dire ? Pour en avoir le cœur net, je tourne la page et j’écris avec la plume d’oie et l’encre que j’emportais partout avec moi « Bonjour, mon nom est Skyion ». Quand j’eut fini, mes écrits s’effacent comme par magie, et ces mots s’affichèrent « Merci de m’avoir sauvé Skyion, je suis l’esprit du livre, tu es mon nouveau maître ». Quelques instants plus tard, la phrase s’effaça et j’écris « Comment fonctionnez-vous ? », le livre me répondit « A chaque fois que l’envie t’en prendra, écris tes pensées et exploits sur mes pages, en prenant soin d’écrire la date au début de ton texte, et de le signer à la fin. Ta littérature disparaîtra aussitôt, et je la garderai en mémoire. Pour relire un texte, il te suffit de formuler ta requête, une date par exemple, et je te renverrais tous les textes qui y correspondent. Sache aussi que ma mémoire est infinie ». Ce livre en question, c’est toi ! Quand à ce texte c’est mon premier. Enfin j’ai un compagnon auquel je peux dire sans qu’il ne me juge, un confident en somme.
Ce texte, je vais à présent le signer, car la nuit tombe et j’ai sommeil. Mistral, lui, s’est assoupi depuis longtemps. A bientôt.
Chapitre 1 – Premiers exploits
17 juin 3984
Cher journal, il y a parfois des jours qui marquent une vie. Celui-ci en est un, car j’ai réalisé un exploit que très peu de sorciers de mon rang auraient pu accomplir.
Voilà comment c’est arrivé. Je m’approche d’un village par la voie des airs. Soudain, au sol, c’est la panique ! Les villageois ne doivent pas être habitués à voir des drakôns de si près, je peux les comprendre. Peu après avoir atterri sur la place centrale, une vingtaine de gardes surgirent des bâtiments, m’encerclèrent et me visèrent, moi et Mistral, prêts à charger avec leurs lances. Celui qui semblait être le chef s’approcha de moi et me demanda mon nom, après lui avoir répondu, il ordonna aux autres soldats de baisser leurs armes, visiblement, ma réputation de sorcier qui rend des services est arrivée jusqu’ici. Le soldat m’accompagna jusqu’au chef du village, qui m’expliqua la situation : Depuis environ un mois, ils vivaient sous la terreur d’un dragon qui s’était installé dans les grottes de la colline voisine. Quand celui avait faim, il venait jusqu’au village pour dévorer vaches, cochons, moutons et ... hommes. Ils soupçonnaient le dracomage, qui se ferait appeler Ryu, de l’avoir invoqué pour forcer les villageois à se convertir à la secte. Jusqu’à présent, le village vivait en paix avec la secte.
La demande fatale finit par tomber : « Skyion, j’aimerais que vous terrassiez ce dragon maléfique. Si vous réussissez, je vous donne 100 pièces d’or. Acceptez-vous ? » Je fut pris d’un sentiment étrange, mélange d’une peur panique de la mort, et envie brûlante de mettre tout mon talent à l’épreuve, ce serait l’occasion idéale. Finalement, j’accepte le travail, et déclare que je suis prêt à y aller de suite, ce qui provoqua des cris de joie dans l’assemblée. Le chef du village m’indiqua la position de la colline, environ dix kilomètres au sud-est, puis je chevauche Mistral et décolla sous les applaudissements et encouragements.
Mistral ne mit que cinq minutes pour arriver au but. La colline était légèrement plus haute que celles situées aux alentours, mais c’est tout, elle n’était pas plus menaçante. L’entrée se trouvait au pied de la colline, la terre y était piétinée, et elle était suffisamment large pour Mistral s’y engouffre aussi. Cependant, elle était tellement sombre qu’on ne voyait rien à plus de vingt mètres, c’est pourquoi j’ai fait briller la sphère du Dreamar, pour qu’elle serve de torche, ceci fait, je prends mon courage à deux mains et pénètre dans la grotte, suivi de près par ma monture.
Le chemin était droit et descendait légèrement, au bout on pouvait voir une lueur blanchâtre. Etrange ! Je m’attendais à ce qu’elle soit rouge. J’arrive au bout après avoir marché environ deux kilomètres, je pénètre dans une gigantesque salle de trois cents mètres de diamètre au bas mot, soutenue par des colonnes de quartz brillant de cent mètres de haut. J’avance lentement, mais sûrement, à l’intérieur de la salle, mais pas un bruit ne se fit entendre. Soudain, le sol trembla légèrement en manquant des pauses, comme si quelque chose de lourd avançait, ce fût suivi par des grognements, c’est alors que je me retourne, pour avoir la peur de ma vie : c’était un énorme dragon d’environ quinze mètres de haut lorsqu’il se tenait sur ses pattes, soit deux fois plus que Mistral, et qui rugissait de toutes ses forces, il ressemblait à ces dragons shivâns dont j’ai entendu parler à l’académie.
Pris au dépourvu, je m’apprête à lancer un sort de fuite, quand ma monture, qui était restée près de l’entrée de la caverne, surgit par dernière et attaqua courageusement le dragon. Tendis qu’un combat aérien s’engageait, j’eut le temps de réfléchir à un sort pour vaincre le dragon. Mes techniques de glace et d’eau n’étaient pas assez fortes, et le mana bleu pas assez abondant, il fallait trouver autre chose, et si par hasard....
A ce moment, le dragon frappa à la tête de Mistral, qui tomba au sol, très vite, le monstre se retourne vers moi. C’est à ce moment que je tends le Dreamar vers lui en lançant mon incantation. Une forme lumineuse s’intercala entre moi et la créature, elle se mit à grandir tendis que j’appelle à moi tout le mana incolore que je pouvais tirer de la caverne. Quand ce fut terminé, la forme cessa de briller et révéla sa nature : un autre dragon ! Semblable au premier, sauf que celui-là, il est sous mon contrôle, je ne tarde pas à lui ordonner d’attaquer l’original.
Tendis que le combat faisait rage entre les deux lézards volants, je fonce vers Mistral. Il était inconscient, mais son cœur battait encore, en revanche, son aile était légèrement écorchée, ce qui veut dire que nous ne pourrons pas quitter cette colline par les airs. Pendent ce temps, mon clone plaqua le véritable dragon au sol, et se mit à le mordre au cou, une blessure qui s’avéra fatale. Mais ma copie n’eut pas le temps de savourer sa victoire : des craquelures lumineuses apparurent un peu partout sur son corps, sa peau tomba avant de s’évaporer, et la lumière dont il était fait se dissipa à son tour. Ma magie n’était pas assez puissante pour lui permettre de vivre plus de dix minutes.
Avant de partir, je coupe la tête du dragon et la harnache sur le dos de mon drakôn. Sur le chemin du retour, je traverse à pied les plaines et les champs survolés à l’aller. Arrivé au village, tout le monde me fixa avec un air d’admiration, finalement, je détache la tête et la laisse tomber sur la place centrale, ce qui provoqua une grande liesse dans tout le village. Quant à son chef, il tient sa promesse en me remettant la bourse de 100 pièces d’or, il me proposa aussi de loger à l’auberge quelques temps, et à ses frais, pour laisser le temps à Mistral de se rétablir, mais aussi pour protéger le village des éventuelles foudres des invocateurs du dragon. Ce que j’accepte avec plaisir.
C’est donc de l’auberge que je t’écris ce soir, cher journal. Ca fait depuis longtemps que je n’ai pas goûté à un tel confort, ma monture, elle, loge à la bergerie du village. Celui qui l’exploite à été le plus touché par les attaques du monstre, c’est donc là qu’il y avait le plus de place. Même si j’apprécie beaucoup cette attention que l’on me porte, je ne suis pas prêt de m’y attacher, car je reste un voyageur dans l’âme, d’ailleurs, la voix de la liberté m’appelle déjà...
Chapitre 2 – Un nouveau compagnon
22 juillet 3984
... Ca y est ! Mistral est enfin guéri, je peux enfin quitter ce cadre confortable mais ennuyeux, pour à nouveau survoler les terres à la rencontre l’imprévu.
En quand je disais ennuyeux, ce ne sont pas des paroles en l’air ! Absolument rien ne s’est passé depuis que j’ai terrassé le dragon. Il était peut-être venu de lui-même après tout. En tout cas, si c’était l’œuvre du dracomage, il serait venu me massacrer depuis longtemps....
... En revanche, s’il en a un qui aurait aimé que ce séjour dure plus longtemps, c’est Mistral. Depuis tout ce temps, il mangeait un bœuf par jour sans avoir à le chasser, puisque ce sont les villageois qui lui donnait, et il adorait ça. Mais il avait pris un peu d’embonpoint, et a eu un peu de mal a décoller ce matin. Mais il retrouvera rapidement sa ligne, j’y veille ...
14 août 3984
... Ce qui est bien avec toi, c’est que je peux tout te dire sans être jugé, mais ça, je l’ai déjà dit. Mais avoir à ses cotés quelqu’un qui vous admire, c’est pas mal non plus.
Voilà comment c’est arrivé. Alors que le soleil brillait de tous ses feux, je me pose dans une clairière au milieu d’une dense forêt et y dépose mes affaires. Mistral part d’un coté pour aller chasser, je vais de l’autre pour cueillir quelques fruits. Soudain, je perçois de cris perçants, suivis par des hurlements humains qui lançaient « Reviens ici qu’on t’égorge ». A n’en point douter, une créature innocente était en danger, je cours donc dans cette direction. J’arrive à un arbre encerclé par six gardes lourdement armés, dans l’arbre, un gobelin apeuré et en haillons avait grimpé, il tenait un jambon dans ses petits bras. D’habitude, les gobelins se déplacent en nombre, que faisait-il tout seul alors ? En revanche, la raison de la poursuite est évidante : la créature a volé le jambon et les gardes veulent le punir. Autant de colère juste pour un morceau de viande, ca me révolte ! Je me décide à intervenir en disant « La bête est faible, avez-vous besoin d’être six pour la traquer ? », la réponse fut sans équivoque « Te mêle pas de ça ! Les voleurs de sa race méritent la mort », je réplique par « Juste parce-que c’est un gobelin ? » Là, un des gardes me donna un violant coup de poing qui me fit valser.
Ivre de colère, je décide de vaincre le mal par le mal. Je me relève, puis concentre le mana noir que j’avais accumulé en passant dans les marais il y a quelques jours, avant de faire sortir des rubans d’ombre de mon bâton. Quand ils touchèrent les soldats, ces derniers se mirent aussitôt à hurler des choses du genre « NOOOOON PAS CAAAAAA !!! » ou, « LAISSE-MOI TRANQUILLE !!! » tout en se tenant la tête et en gesticulant dans tous les sens, comme si ils étaient pris d’une intense douleur au cerveau. Bien que j’eut relâché prise, pour ne pas prendre goût à leurs souffrances, le sort continuait à faire effet, et les gardes finirent par s’enfuir. Le sort que j’avais lancé eut pour effet de faire resurgir leurs souvenirs les plus noirs. Pour qu’ils aient réagi ainsi, ca devait être terrifiant.
Quand au gobelin, il descendit de l’arbre, s’approcha de moi, et s’agenouilla à mes pieds en disant « Le maître m’a sauvé. Stick se doit de le servir. » Un gobelin, me servir ! Dire que je pensais qu’il s’enfuirait sans demander son reste. Je lui ai demandé s’il faisait partie d’une tribu ou d’un clan quelconque, il m’a répondu « Stick n’a rien ni personne vers qui se tourner, car il a été banni par son clan. » Je lui demande pourquoi, quand j’ai entendu sa réponse, j’ai manqué d’éclater de rire, « Il s’avère que Stick est trop ... intelligent. » Alors comme ça, être intelligent est un crime chez les gobelins ! Il n’y a que des êtres aussi stupides pour penser des choses qui le sont tout autant. Mais je ne tardais pas à réfléchir au bénéfice que je pourrais tirer de cette créature, elle est petite, agile et semblait faire preuve d’un grand dévouement. Finalement, je l’accepte auprès de moi, il saute joie en me disant, « Merci, merci beaucoup. Le maître ne le regrettera pas. Comment dois-je l’appeler ? », après avoir répondu, il me lance, « Maître Skyion, que puis-je faire pour vous ? », je lui demande de manger son jambon, car doit être affamé après toutes ces émotions.
Peu après, je le conduis dans la clairière, où il fait la connaissance de Mistral. Il en a d’abord eu très peur, mais il a très vite sympathisé. Puis je l’ai emmené à la cité la plus proche pour lui offrir des vêtements propres.
Au moment ou je t’écris, je suis retourné à la clairière et j’ai envoyé Stick cueillir quels fruits pour notre repas du soir. Il me considère comme un maître auquel il doit obéir sans discuter, mais moi, je le considère comme un ami. En même temps, si j’avais été méchant avec lui, m’aurait-il choisi comme maître ? ...
Chapitre 3 – L’appel de la sphère
28 août 3984
... Ca fait déjà deux semaines que Stick est à mes cotés, et il ne m’a apporté que des satisfactions. Aujourd’hui encore, il a réparé une machine complexe, ce qui a rendu un grand service à l’artificier qui s’en servait...
...Certes, c’est moi qui empoche toutes les récompenses. N’empêche, mon ami gobelin en profite. Ce soir, j’ai cuit un poulet entier rien que pour lui, son plat préféré. Je me demande comment il fait pour ne jamais subir une indigestion...
30 septembre 3984
... Aujourd’hui, je me suis pour la première fois rendu dans un des lieux les plus cultes de la grande secte : La taverne de Dimup. Un établissement mythique dans lequel se rendaient tous les héros dévoués au grand Dark Mogwaï. Qui allais-je y rencontrer ?
En revanche, Stick était terrifié à l’idée même de franchir le seuil : des gobelins de son ancien clan y étaient morts juste pour distraire les clients.
Qu’a cela ne tienne, je le laisse dehors auprès de Mistral, avant d’ouvrir la lourde porte en sombracier de la taverne. A l’intérieur, pas grand monde : des orques, des gobelins, des elfes, mais aussi quelques barbares éméchés. J’étais arrivé à une heure creuse.
Je m’approche du comptoir, le tavernier, le légendaire Dimup, m’interpella ainsi « Tiens ! Un nouveau. Qu’est-ce que je lui sers ? », je lui demande une énorme chope de bière, que je transforme en un jus de pomme pétillant. Pendant que je la bois, j’engage la conversation avec Dimup, je lui dis qui je suis et quelles sont mes activités dans ce monde. A la fin, il me dit « Un sorcier qu’vous êtes ? Dans ce cas, j’ai peut-être un p’tit quelque chose pour vous. » Il se retira dans ses caves, pour en revenir avec une étrange sphère de verre d’environ vingt centimètres de diamètre, et qu’il tenait avec un gant. Je lui demande pourquoi, il me répond « Parce-que si je la tenais à mains nues, elle m’électrocuterait ou me ferait un autre truc pas agréable. » Naturellement, je lui ai demandé d’ou vient cette sphère, le tavernier m’a répondu, « J’en sais rien. Elle m’a été confiée par un sorcier itinérant qui semblait pressé de s’en débarrasser. Et comme tous les sectateurs passent chez moi, il a pensé qu’elle trouverait preneur en ce lieu. Depuis, je la propose à tous les sorciers qui passent dans ma taverne. Sans résultats jusqu’à présent. Vous voulez quand même la toucher ? » J’eut un court moment d’hésitation, mais la curiosité l’emporta. Je me décide à y mettre le doigt, la réaction de la boule ne se fit pas attendre : elle se mit à briller intensément. Aussi curieux que ce puisse paraître, elle ne m’aveugla pas, alors que le tavernier et les quelques clients présents se couvrirent les yeux. Puis je prends la sphère à plaines mains. Sa lumière se mit à m’envelopper de telle sorte que je ne vis plus rien de ce qui m’entourait. Je fixais la sphère une dernière fois, et une tache plus sombre y apparut. Peu à peu, elle prit une forme plus cohérente : celle d’un ange. Je relâche l’objet qui roula au sol, la lumière disparût d’un seul coup et tout réapparût autour de moi. Quand j’ai révélé au tavernier ce que je venais de voir, il me répondit, « Si vous voulez mon avis, il vous appelle, vous et personne d’autre. A présent, c’est à vous de découvrir ce qu’il attend de vous. Vous aurez deviné que je vous donne l’objet. » Je l’accepte, avant de payer ma consommation, de demander des gants, et de partir...
... Qu’allais-je faire à présent ? Je n’ai aucun indice sur la provenance de cet objet, j’ignore tout de sa nature, et je n’ai pas la faculté de médium. Cependant, il y a une chose dont je n’ai jamais manqué jusqu’à présent : la chance. Elle m’a déjà mis sur le chemin d’un dragon dont la mort m’apporta une certaine gloire, et d’un gobelin qui est aujourd’hui un grand ami. C’est sans doute cette même chance qui m’a mis sur la voie de cette étrange boule, et elle me mènera sans doute vers un indice pour résoudre son mystère. Je vais donc faire ce que j’ai toujours fait : aller au hasard...
Chapitre 4 - Rêveries
8 octobre 3984
Tu ne t’imagines pas à quel point cette journée fut creuse. Pas un bandit à arrêter, ni village a distraire, encore moins une âme pieuse à sauver. Quant à Stick, il ne tenait plus en place, il s’est si peu dépensé aujourd’hui.
Je vais en profiter pour te parler de choses plus personnelles : ce que je vois dans mes rêves.
Ca commence par une vaste prairie baignée dans la lumière, à travers laquelle je cours sans m’essouffler, et dont je ne vois pas la fin. Par la suite, je tombe d’une falaise, pour atterrir dans un lac aux eaux infiniment claires, dans lesquelles je respire comme un poisson. Sur les berges se trouve la lisière d’une vaste forêt dans laquelle je m’enfonce, afin de profiter de sa fraîcheur. Arrivé à l’autre bout, je pénètre dans un massif montagneux et stérile, c’est alors que le ciel se couvre et devient sombre. Finalement, j’aperçois une immense ombre verticale, qui s’avéra être une sorte de tour. Soudain, quelque chose brille en son sommet, les nuages s’évaporèrent de suite, laissant place au soleil, quant à la tour, elle prit des teintes bleutées. Je vis alors quelque chose tournoyer autour du bâtiment, je sors ma longue vue, la dirige vers la chose. Ses contours dessinent un ange. Qui devint si brillant que j’en fus aveuglé. C’est là que le rêve s’arrête.
Durant tout le rêve, pas une seule forme de vie animale ou humaine. Cela à t-il une signification ? Cette tour, existe t’elle pour de vrai ? Cet ange, a t-il un rapport avec celui que j’ai vu dans la sphère ? Autant de questions sans réponses.
Certains me diraient que ce n’est qu’un rêve ... cependant, j’y crois dur comme fer. Oui ! Tout cela veut dire quelque chose et oriente mon avenir. Peu importe le temps que ca prendra, j’irais jusqu’au bout, et à travers mes écrits, tu en seras le témoin ...
Chapitre 5 – Comme son se retrouve !
15 novembre 3984
C’est fou comme les ennemis sont rancuniers. J’en ai fait l’expérience aujourd’hui.
Je me suis posé à la lisière d’une forêt, au pied d’une montagne. Je laisse Stick et Mistral pour aller chasser, je grimpe à un arbre pour surprendre un sanglier. Quand je m’apprêtais à lancer mon sort, j’entends un coup de feu. Je saute, et qui je vois : Les guerriers qui avaient agressé Stick il y a trois mois ! Eux aussi m’ont reconnu tout de suite, et cette fois, c’est à moi qu’ils en voulaient. Comme la détonation me le faisait penser, ils disposent de fusils cette fois, ils ne tardent d’ailleurs pas de m’encercler et de me viser. Relax, je m’entoure d’un Champ d’énergie qui me protège de la rafale de coups de feu. Les armes n’ont pas tardé à se vider de leurs balles, c’est alors que je lance un sort de Pyrotechnie pour me débarrasser de ces mercenaires belliqueux. Mais ils ne furent en rien affectés ! Je ne comprenais pas, des armures comme les leurs ne résistent pas à un tel sort. Le chef se mit à ricaner ceci « AHAHAH ! Peu après notre première rencontre, nous avons rencontré un mage qui enchanta nos armures afin de résister à la magie. »
Ma réaction fut immédiate : je dégaine mon épée, mes adversaires firent de même en éclatant de rire, ils pensaient m’avoir pris au dépourvu. Sauf que mon épée s’emplit de mon instinct de survie, et me donna une force et une vivacité sans précédant.
Je me mets à faire un bond de sept mètres de haut, pour atterrir en dehors du cercle de soldats, qui maintenant, me faisaient tous face. Pour les faire tourner en bourrique, je me suis mis à me déplacer à la vitesse de l’éclair et a apparaître ici et là, histoire de les encercler EUX ! Quand j’estimais qu’ils avaient assez le tournis, je me mets à frapper l’armure d’un des soldats de toutes mes forces, elle résonna tellement qu’elle se disloqua, laissant le soldat avec une simple cotte de mailles. Je m’empresse de lui lancer un Rayon de commandement, puis lui ordonne d’attaquer ses compagnons. Ce dont ces derniers ne se doutaient pas, c’est que mon pouvoir sur sa volonté décuplerait ses forces. C’est ainsi qu’ils déguerpirent tous. J’étais enfin tranquille ... enfin je l’espérais.
Car une vielle connaissance de l’académie fit son apparition : Ricktor. C’était un de mes professeurs, il ne m’aimait pas car j’étais le protégé de Vithus, son éternel rival. Il avait été exclu un an avant mon départ pour une sombre histoire de trafic de mélanges magiques explosifs.
Il m’a dit qu’en croisant ces soldats sur sa route, il avait trouvé l’occasion de se venger de Vithus, en détruisant l’œuvre de sa vie : Moi.
Il se mit à canaliser tout le mana rouge de la montagne voisine, et prépara un sort de Brasier d’une puissance que je ne pouvais imaginer. Encore une fois, je n’étais pas inquiet, car j’ai sorti de ma veste mon arme défensive ultime : la plume d’annulation de Vithus, elle ne semblait pas plaire à Ricktor, qui prit un air terrifié en la voyant. Je lance la plume sur le sort en formation, qui absorba en quelques secondes toute l’énergie magique de la boule de feu, et l’éjecta sous forme d’une onde de choc. Je me dépêche d’utiliser un sort d’Arrestation pour neutraliser le mage, puis enchaîne avec un Claquement en disant, « Tu diras bonjour à Vithus de ma part. » C’est ainsi qu’il a disparu. Quand à ma plume, elle tomba au sol, et est devenue terne, il lui faudra des jours pour qu’elle brille à nouveau, et soit utilisable.
Je suis revenu bredouille de ma chasse, heureusement, Stick à eu la bonne idée d’aller attraper quelques lapins que j’ai dévorés avec lui, tout en lui racontant ce qui m’était arrivé...
Chapitre 6 – La fièvre du pouvoir
5 décembre 3984
...Tu sais quoi, j’ai l’impression que la puissance dégagée par le Dreamar rend fous tous les sorciers faibles d’esprit qui passent trop près de lui.
Voilà l’histoire : pas plus tard qu’il y a deux heures, Stick, Mistral et moi-même atterrissons dans un important bourg, et cherchons l’auberge pour y passer la nuit. J’y dépose mes affaires, y laisse mes compagnons de route, et me rends à la taverne pour amuser la galerie. J’y commende une bière que transforme en jus d’orange cette fois.
C’est alors qu’un type louche s’approche du comptoir, s’installe tous près de moi et me fixe avec un inquiétant sourire. Je fais mine de l’ignorer, mais il me lance « Eh ! Donne-moi ton bâton. » Je lui réponds, « Et pourquoi je te le donnerais ? » Il continue par, « Parce-ce que je le veux. » Je réplique avec « Pas question ! » Rien n’y a fait. Il a fini par se jeter sur moi en essayant de m’arracher le Draemar des mais et en hurlant « DONNE-LE MOI, PAR PITIE ! » Soudain, une brute épaisse saisit mon agresseur par la peau du cou en criant « Le bâton sera pour moi ! Et pour personne d’autre. » Il s’en est suivi une bataille magique où jets de feu, d’eau de glace et autres joyeusetés se succèdent à un rythme effréné, et je ne te parle pas des autres sorciers qui voulaient aussi s’approprier mon pouvoir.
Finalement, je mets un terme à l’affrontement en lançant une Gigatorpeur. Tout le monde s’évanouit, ce qui me permit de quitter cette taverne au plus vite.
C’est déjà arrivé qu’un type me demande mon bâton, mais c’était la première fois que me fais agresser de la sorte pour lui. D’habitude, les sorciers se prosternent en me suppliant. Cela montre bien à quel point le pouvoir corrompt le cœur des hommes les plus humbles.
Chapitre 7 – La terre dévastée
7 janvier 3985
... J’ai vu toutes sortes de paysages somptueux, verdoyants ou terrifiants au cours de ma jeune existence. Celle où je me suis posé aujourd’hui est la plus triste que je n’ai jamais visité.
Que je t’explique comment j’y suis arrivé. Ce matin, en arrivant au bord de la mer, à l’extrême est du continent, j’aperçois d’inquiétants nuages gris. Je me pose dans un port de pêche situé tout près, et je questionne le marin qui passe à près de moi. Il me répond qu’a environ 20 kilomètres de ces côtes commençait l’île de Lamrmadia, une vaste terre d’environ deux mille kilomètres du nord au sud, et de mille cinq-cents kilomètres d’ouest en est. Il s’agirait d’un territoire maudit et dévasté, constamment recouvert par les nuages, et sur lequel aucune vie ne serait possible. Les explorateurs qui s’y étaient risqués y seraient morts de faim, quand ils n’eurent pas la sagesse de revenir avant de perdre leur chemin. Ce marin me fait savoir aussi qu’aucun sorcier n’y est allé jusqu’à présent, par peur que la malédiction qui règne sur cette terre les empêche d’utiliser leur magie, et de revenir.
Malgré tout, une petite expédition m’a tenté. Je décolle vers la Larmadia après avoir fait le plain de provisions. Il ne me fallut guère de temps pour arriver aux côtes désolées, et ainsi admirer le triste spectacle : La terre était sèche et poussiéreuse. Les rares restes d’arbres étaient comme pétrifiés, et ce qui ressemblait à d’anciens fonds de lacs étaient recouverts par d’immenses plaques de sel qui craquelaient de partout. Il y avait aussi de nombreux cratères, et des rochers sinistres qui sortaient du sol. Un vrai paysage lunaire. Et je ne te parle pas de la chaleur étouffante, on aurait dit qu’il n’y avait plus d’oxygène !
A l’heure où je t’écris, je me trouve dans une grotte peu profonde ou je compte passer la nuit. Je me suis déjà enfoncé d’environ 50 kilomètres dans les terres, et je n’ai vu que de la tristesse, ce qui me donne envie de rebrousser chemin. Tout cela semble laisser Mistral de marbre, mais Stick, lui, à très peur ! Car il craint d’être emporté par des fantômes. Il est vrai que cette terre serait idéale pour eux ...
8 janvier 3985
... Je t’ai dit à quel point Stick avait peur hier, eh ben c’est à mon tour d’avoir très peur !
Ce matin après avoir volé trois-quarts d’heure vers ce qui me semblait être le chemin vers la mer, je ne vois toujours rien. Trois-quarts d’heure, c’est le temps que j’ai mis hier pour arriver là où j’ai dormi.
Bien sûr, j’ai utilisé ma magie pour tenter de trouver la bonne direction, mais à chaque fois que j’ai essayé, j’eut la tête qui tournait. Tu imagines le mal de tête qui s’en est suivi. C’est alors que je me remémore ce que le marin m’avait dit hier ! C’est à ce moment que je commençais à paniquer.
Je continue tout même voler, tout droit ! Mais après des heures et plusieurs poses, toujours rien ! ...
... Suis-je condamné à mourir de faim et de soif sur cette terre désolée et vierge de vie ? Déjà, la peur a entamé les forces de Stick et Mistral n’a guère la force de voler...
... J’ai très peur de la mort, car j’ai toujours pensé que la vie est faite pour être vécue, et j’avais encore la jeunesse pour ça. A présent, ma fin n’est qu’une question de jours, voire d’heures. Ce message sera sans doute mon dernier. Alors je vais te dire une chose que jamais j’aurais voulu dire : Adieu.
Suite dans la prochaine partie...
Le journal de Skyion - Partie I, Cœur voyageur
Le journal de Skyion - Partie I, Cœur voyageur
Cher journal, c’est le premier jour que je partage avec toi. Mon nom est Skyion, je suis un sorcier itinérant âgé de 20 ans. Je maîtrise toutes les couleurs de magie, la bleue est toutefois ma favorite, car c’est celle qui s’approche le plus du rêve...
Cher journal, c’est le premier jour que je partage avec toi. Mon nom est Skyion, je suis un sorcier itinérant âgé de 20 ans. Je maîtrise toutes les couleurs de magie, la bleue est toutefois ma favorite, car c’est celle qui s’approche le plus du rêve...
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Le 07/08/2010
un peu long, mais sympathique cette histoire^^
il faut cependant penser aux fautes d'orthographe flagrante de vos articles^^
Note : 9/10
Le 06/06/2009
Il n'y a que les histoires que je lis au complet, et seulement ceux que je trouve bonne, donc tu peux te constater fier, moi qui est un très bon lecteur (en moyenne, les livres que je lis ont plus de 300 pages).
Note : 10/10
Le 21/04/2009
E-X-C-E-L-L-E-N-T !!! J'adore ton histoire !!! Trop bien !!! Bon quelques fautes d'orthographes. Mais 10 quand même.
Note : 10/10
Le 03/01/2008
Franchement j'attend avec impacience la suite de ces exploits c'est digne de Zola ou de Hugo , tu as un bon style et une bonne aisance pour écrire ce genre de texte , continue et ne t'arrête surtout pas .
Note : 9/10
Le 23/11/2007
Pourkoi dernière c dommage c'était bien . bon tanpis alors mais pitié ecrit autre chose pitié ayez pitié d'un pauvre homme pitiez ....Arghhhhhhhhh je me meurs ecrit et je ne mourrais pas
Note : 10/10
Le 24/10/2006
Voilà qui mê rassurês (vous avez vu j'ai mis des accents circonflexes à tous les e si c'est pas du soin ça (vous avez vu le gag trop marrant le gars (vous avez vu la lourdeur non mais pour qui il se prend (vous avez vu il fait des parenthèses à la Ronflexman mais par contre niveau funcard c'est pas ça hein^^))))
Le 02/10/2006
T'inquiète pas Metis, si tout va bien, je fais publier la seconde partie à la fin du mois ... puis la dernière vers Noël (je vous prépare une fin flamboyante en guise de cadeau).
Je m'étonne des réactions disant que c'est trop long. Car croyez-moi, ce n'est rien par rapport aux chef d'oeuvre à la Exter où à la Arwen. De plus, ce que j'ai déjà écrit de la partie suivante est encore plus long que cette part-là ! Vous voilà prévénus .
Le 26/09/2006
Comment ça assez long ! Mais je veeeeeeeeuuuuuuuuuux la suite !
Bien sûr je ne mentionnerait pas les fautes d'orthographes dont tous les autres coms parlent (les ingrats!). Quelques rares erreurs (comme celle qu'a mentionné Exterminateur) mais rien de grave si on considère leur nombre par rapport à la taille tu texte.
Franchement ça fait trop longtemps à mon goût que j'attends la suite alors... si je te mets 10 tu veux bien écrire la suite ? S'il te plaaaaîîîîîîîîîîît. (tiens je suis d'humeur geignarde aujourd'hui)^(vous avez remerqué que j'ai mis des accents circonflexes à tous les i, si c'est pas du soin ça !).
Note : 10/10
Le 04/06/2006
Pas mal du tout!
Quelques fautes d'orthographes, mais rien de grave!
Idée du journal est bien trouvé d'ailleur!
En plus de cela, c'est assez long!(Un peu trop même!^^
Le 21/05/2006
Au niveau des fautes : des phrases comme "J'y commende une bière que transforme en jus d'orange cette fois.", un mot oublié et un e à la place d'un a, m'enfin ça se lit quand même.
Au niveau des temps, y en a tout le long, des trucs comme : "Je m'approche du comptoir, le tavernier, le légendaire Dimup, m'interpella ainsi". Le premier verbe au présent, le deuxième au passé simple. Là encore c'est presque discret, mais parfois c'est flagrant.
Le 21/05/2006
Franchement pas mal !
Juste, quelques petites fautes d'orthographe ou de frappe, mais rien de grave (je vois pas ce que tu veux dire Exterminateur..)
Un bien bon texte, je suis impatient de voir la suite.
Note : 10/10
Le 21/05/2006
Wàlà, terminé pour cette partie ! La fin est sympa, on a hâte de savoir ce qui se passe ensuite, mais ça manque de connecteurs dans l'histoires, de véritables liens, comme par exemple Ricktor qui arrive soudain et hop paf pastèque il est battu on entend plus parler de lui. Toujours ces problèmes de temps, quelques fautes.
Dans l'ensemble, un peu plus de détails ça pourrait être chouette !
Bon courage pour la suite
Note : 7/10
Le 21/05/2006
Je n'ai pas encore fini, j'en suis au chapitre 3 C'est sympathique, par contre y a des problèmes au niveau des temps, l'emploi n'est pas toujours judicieux et ça change un peu trop. Et puis, pas encore de grande difficulté pour l'instant
Je verrai en lisant la suite ^^