[Arwen] Léonidas Vesperini, plus qu'un nom, aujourd'hui c'est une véritable griffe dans le vaste monde enchanté des jeux de rôle. Tour à tour créateur de jeux, traducteur ou encore journaliste, son aura bienfaitrice est intervenue dans d'innombrables projets. C'est dans une jubilation sadique que nous allons procéder à l'interview d'un monstre sacré du JCC.
Avant d'entrer dans le vif du sujet, pouvez vous nous en dire un peu plus sur votre parcours, sur les chemins obscurs et les bouleversements métaphysiques qui vous ont amenés au poste de rédacteur en chef de magazine ?
[Léonidas Vesperini] C'est une longue histoire, mais je vais essayer de faire le plus bref possible. Depuis ma plus tendre enfance, j'ai toujours été passionné de jeux. Et mon plus grand choc fut les jeux de rôle, que j'ai découverts par hasard en 1983, lors d'un séjour en Angleterre. Le jeu s'appelait RuneQuest, et il m'a profondément marqué, mon frère et moi.
Nous avons tous deux créé un club de jeu de rôle dans notre lycée, puis rapidement un fanzine, qui s'appelait Quest, entièrement dédié aux jeux de rôle. J'ai continué mes études, mais sans jamais oublier ma passion première. En 1990, nous avons décidé de fonder une petite société (appelée Cittadella) et de publier une version plus professionnelle de notre fanzine de jeunesse. Quest est donc ressorti en 1990, et fut distribué par Hexagonal. Le succès fut plus qu'honnête, puisque nous parvenions à vendre, rien que dans les boutiques spécialisées, 2000 à 3000 exemplaires. Nous avons arrêté l'aventure au bout de 7 numéros, car nous n'avons pas obtenu la commission paritaire, ce qui signifiait que nous devions payer plus de TVA, plus de frais postaux… Mais Quest, version prozine, a attiré l'attention du milieu professionnel, et grâce à cette expérience, de nombreuses opportunités se sont présentées à moi : des traductions de
jeux de rôle d'abord (deuxième et troisième édition de Shadowrun, suppléments L5R, …), puis des créations personnelles (Thoan, Dark Earth, Guildes, suppléments In Nomine Satanis, etc.), mais aussi des piges pour différents magazines : Le supplément Descartes, Casus Belli, et d'autres. À cette époque, en 1998, j'ai fait le choix de mettre un terme à mon métier de l'époque (analyste de crédit) afin de me consacrer exclusivement à ma passion du jeu. Durant trois ans, j'ai vécu de ma plume à compte d'auteur. Et c'est là que s'est produit le second grand tournant de ma vie professionnelle. Mon ami Croc m'a fait écrire dans Backstab, un ancien magazine de jeux de rôle, et m'a
présenté au rédacteur en chef de Lotus Noir de l'époque, Timbre Poste.
Je m'étais mis à jouer à plusieurs jeux de cartes à collectionner, mais pas Magic, d'ailleurs, ce qui est une chance car le magazine ne manquait pas de spécialistes, avec des gens comme Marc Hernandez, Thomas Shaw, Emmanuel Vernay ou encore Philippe Mongauze. J'ai donc écrit dans Lotus Noir pendant quelques numéros, avant que Timbre Poste ne me propose de lui succéder à la tête de la revue, pour qu'il puisse
se consacrer à une autre activité. C'était au début de l'année 2000, et depuis cette époque, j'ai toujours occupé le poste de rédacteur en chef, même si j'ai depuis quitté Lotus Noir pour créer ma propre revue.
[Arwen] On arrive à Mana Rouge. Pourquoi rouge tiens ? Overdose de tomates communistes à la rédaction ou volonté de réduire en sang ceux qui oseront se dresser sur votre passage ?
[Léonidas Vesperini] C'est vrai que déjà, j'aime bien le rouge. C'est la couleur que je choisis toujours dans les jeux de société, par exemple. À Warhammer 40.000, je joue les Blood Angels, évidemment ! Mais c'est également une couleur chaude, vive, agressive, qui résume bien ce que doit être un magazine d'actualité. D'ailleurs, le sous-titre de Mana Rouge est parlant : l'actualité brûlante des jeux de cartes à collectionner.
[Arwen] Quelques mois après la mort du Lotus Noir dont vous aviez les rennes, le « LN » revient avec une autre équipe, comment expliquez vous ce sortir de terre ?
[Léonidas Vesperini] C'est très compliqué, et là aussi, je vais essayer de résumer "l'affaire". Lotus Noir, au départ, fut édité par une société qui s'appelait Halloween Concept. Mal gérée, la société a fait faillite. Le fondateur d'Halloween, pour poursuivre l'édition de Lotus Noir (de
loin le titre qui fonctionnait le mieux) a fait appel aux anciens salariés d'Halloween Concept, dont je faisais partie, pour créer une nouvelle société, Darwin Project, qui continuerait à publier Lotus Noir. J'ai ainsi mis de l'argent dans cette société, dont j'étais
associé (minoritaire). Darwin Project a connu une très forte croissance de 2000 à 2004. Mais cette croissance, une nouvelle fois, a été mal gérée, et la société s'est beaucoup trop diversifiée, au lieu de se concentrer sur ce qu'elle savait bien faire : l'édition de
magazines. Il est à noter que c'est la même personne qui était à l'origine de la faillite d'Halloween qui a entraîné, par ses décisions catastrophiques, la liquidation judiciaire de Darwin Project en 2005.
Le gérant officiel de Darwin n'était qu'un gérant de paille, sous l'influence totale de cette personne, appelons-là le gérant de fait. Pour se protéger personnellement, ce gérant de fait a déposé, en son nom propre, les titres de tous les magazines édités par Darwin. Ce
gérant de fait, dont le nom ne vous dira sans doute rien (mais que ceux que ça intéresse n'auront aucun mal à démasquer), m'a alors proposé de continuer l'édition de Lotus Noir avec une nouvelle société, quitte à "planter" tout le monde (imprimeurs, fournisseurs,
mais aussi pigistes, dessinateurs, etc.), puisqu'une liquidation judiciaire annule de fait toutes les dettes d'une société. Je n'ai pas accepté cette proposition, et en même temps, j'en ai reçu beaucoup d'autres, honnêtes celles-là, venant de France et des Etats-Unis. J'ai choisi de travailler avec un grand groupe de presse, Histoire & Collections, qui existe depuis 22 ans et dont l'essentiel du chiffre d'affaires (près de 12 millions d'euros) provient exclusivement de la presse. C'est ainsi que Mana Rouge est né. Toute l'équipe de Lotus Noir m'a suivi, pigistes, dessinateurs, maquettiste... Mais le gérant de fait de Darwin Project a mené à bien son projet frauduleux : reconstituer une nouvelle équipe, trouver un nouveau "pigeon" pour le financer, et ainsi permettre le retour de Lotus Noir. Un vrai scandale quand on sait le nombre de personnes qui ont été plantées par deux
faillites successives de ce gérant de fait. Je vous avais prévenu, c'est bien compliqué !
[Arwen] Mana Rouge, Lotus Noir, les deux magazines sont très proche au niveau de la forme. Comment comptez vous vous démarquer et faire valoir l'expérience acquise toutes ces années quelque peu usurpée par LN ?
[Léonidas Vesperini] Eh bien, nous nous démarquons par la qualité de nos articles, le professionnalisme de notre équipe et l'exhaustivité du magazine. Inconsciemment, le lecteur repère les moindres détails. Par exemple, vous ne trouverez pratiquement pas de fautes d'orthographe, de coquilles ou d'erreurs de maquette dans Mana Rouge, alors qu'on ne
peut vraiment pas en dire autant du néo Lotus Noir. De plus, contrairement à ce concurrent, nous couvrons l'ensemble du marché des jeux de cartes à collectionner, même si Magic reste notre locomotive. Pour un joueur de Magic, il est toujours intéressant de savoir ce qui se passe ailleurs, de connaître les nouveautés, les nouvelles
tendances, etc. C'est avec un magazine complet qu'on peut faire découvrir des jeux auxquels on ne s'attendait pas, ouvrir les yeux sur autre chose. Autre originalité, Mana Rouge évolue en permanence et nous n'hésitons pas à faire intervenir nos lecteurs. C'est ainsi que de nouvelles rubriques sont récemment apparues : « Deck Check », qui
propose d'analyser un deck envoyé par un lecteur et de l'améliorer, «Remue-Méninges», qui fait le point sur des questions de règles peu évidentes pour les néophytes, « En direct du plat pays », une rubrique qui donnera la parole aux pro players belges (Geoffrey Siron, notamment), « Dork Tower », une BD mythique qui revient en France grâce à Mana Rouge (dans le numéro de mars, à paraître très bientôt). Et ce n'est pas tout, nous venons de recruter Olivier Ruel, l'un des meilleurs joueurs au monde de Magic. Il aura sa propre rubrique dans le magazine, une rubrique qui portera le nom de son ancien magazine, Level Up. Olivier Ruel a terminé 2ème à la Race 2005, une sorte de classement mondial des meilleurs joueurs, basé sur leurs performances de l'année. Enfin, n'oublions pas la cote, la seule cote de référence aujourd'hui, qui est établie avec des règles très strictes, de manière quasi scientifique (notre team fixe les prix de chaque nouvelle extension, et les modifications dépendent des ventes enregistrées par
les plus grands magasins de ventes à l'unité qui nous communiquent leurs statistiques). Celle de notre concurrent est totalement intuitive et très éloignée du marché, si l'on en croit les professionnels du milieu.
La meilleure équipe, les meilleurs articles, les meilleurs professionnels... voilà ce qui fait la différence !
[Arwen] Du papier glacé, des jolies couleurs, une BD, des lolitas sexy certes c'est sympa! Mais est-ce la bonne solution pour faire face à des concurrents d'un genre nouveau: les sites Internet dédiés à MTG, qui sont plus interactifs, plus réactifs également ?
[Léonidas Vesperini] Les sites internet font de la concurrence à toute la presse, pas seulement la presse spécialisée. Et c'est pour cela qu'il faut miser sur les qualités propres d'un magazine «papier ». Nous ne nous contentons pas des atouts que vous avez décrits, nous avons d'autres points forts. Nos articles techniques sont écrits par des pointures de Magic, de Nicolas Labarre à Olivier Ruel en passant par Yann Hamon ou Antoine Ménard. Leurs articles sont exclusifs, et la plupart du temps, ils fournissent des listes de decks qu'ils vont réellement utiliser lors des tournois auxquels ils participent. De plus, nous nous rendons aux quatre coins du monde (tournois, conventions, salons) pour interviewer les acteurs du milieu, un avantage de journaliste que n'ont pas forcément les sites internet. Illustrateurs, concepteurs, distributeurs, joueurs, ils sont tous régulièrement interviewés dans Mana Rouge. N'oublions pas non plus les « plus produits », cartes insérées, posters, concours, … et d'autres surprises que vous découvrirez bientôt ! Mais plutôt que d'opposer sites internet et presse papier, je pense qu'il faut les associer. Ils ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients. Je reste persuadé qu'un fan de Magic apprécie de trouver tous les mois chez son marchand de journaux un magazine dédié à son hobby favori.
[Arwen] Magic the Gathering, va compter son 13ième printemps et pourtant il affiche toujours une santé insolente. Pensez vous qu'il puisse devenir aux jeux de rôle ce que le monopoly est au jeu de société, i.e. un jeu familial ? Comment voyez vous son avenir ? Et vous y jouez personnellement ?
[Léonidas Vesperini] Je ne pense pas que Magic ait vocation à devenir un classique tel que le Monopoly, les échecs ou le Trivial Pursuit. Magic est plus pointu, demande un très grand investissement en temps et en argent, et n'est pas facile à expliquer au néophyte. En revanche, sa qualité est telle qu'il n'est à mon avis pas prêt de s'arrêter. Sa capacité à se
renouveler en permanence est la clé de sa longévité. Je pense que Magic restera le jeu «core » de référence, et qu'il peut encoregagner en popularité.
Oui, je joue à Magic, pour mon plaisir essentiellement. J'essaye d'y jouer chaque fois que je suis en déplacement, lors d'un salon, d'une convention ou d'une compétition que je vais couvrir. Rien que la semaine dernière, nous avons fait un Troll à trois têtes (eh oui ! Et ça marche très bien) avec Oren Guez du service consommateurs de Wizards of the Coast, mais aussi Nicolas Gabillon d'Upper Deck, Cyril Grillon du salon GAME in Paris, et d'autres. Magic est l'un de mes jeux de référence, sans doute le seul qui ne m'aie jamais lassé.
[Arwen] A part Magic quels sont les jeux que vous affectionnez le plus et pourquoi ?
[Léonidas Vesperini] Je suis un grand fan de jeux de figurines, Warhammer 40.000 en particulier. Ces derniers temps, j'ai moins le temps d'y jouer, mais j'essaye de participer à certains tournois chaque fois que je le peux (Grand Tournoi Games Workshop, Maelstrom, etc.). J'aime bien les jeux de figurines prépeintes, comme Star Wars, qui est une grande réussite à la fois esthétique et technique. Heroscape est mon jeu fétiche du moment. Je ne sais pas si vous le connaissez, mais je vous le conseille à 300% (il s'agit d'un jeu de société avec figurines et décor à monter, et c'est vraiment génial). Je suis issu des jeux de rôle, mais je n'y joue pratiquement plus par manque de temps également. Je joue un peu aux jeux vidéo (GameBoy Advance, GameCube) et j'apprécie beaucoup les jeux de plateau. Et question JCC, outre Magic, mon petit chouchou du moment est Anachronism, une sorte d'hybride entre les jeux de figurines et les jeux de cartes à collectionner, avec un aspect historique qui me plaît beaucoup. Je vous l'avais dit au début de cette interview, les jeux sont ma grande passion (pour paraphraser Omar).
[Arwen] Que pensez vous de Duel Masters, créé de toutes pièces par Wizards of the Coast pour contrer la menace Yu-Gi-Oh, Simple effet de mode, ou nouvelle niche qui risque de s'inscrire dans la durée comme les Pokémon ?
[Léonidas Vesperini] Je crois que, malheureusement, Duel Masters n'a pas trouvé son public en France et en occident. Il reste un jeu de référence au Japon, mais la mayonnaise n'a pas pris chez nous. C'est dommage, car il s'agissait certainement du meilleur jeu d'initiation jamais conçu pour les jeux de cartes à collectionner. Duel Masters s'est très bien implanté au départ, mais il n'a pas tenu la distance. Son principal handicap a été l'absence de diffusion du dessin animé sur une grande chaîne hertzienne. Pokémon est une licence installée, ce que Duel Masters ne sera jamais chez nous. Encore une fois, ce n'est pas dû à un manque de qualité ou de présentation. Le jeu est très bien pensé et très beau, mais cela n'a pas suffit.
[Arwen] Pensez vous aussi qu'il puisse servir de tremplin aux plus jeunes pour aller vers Magic ?
[Léonidas Vesperini] Ceux qui jouent à Duel Masters pourront très facilement passer à Magic, car le jeu a été conçu pour cela. Mais pour les raisons que j'ai évoquées ci-dessus, je ne crois pas qu'il puisse faire office de tremplin, car je pense qu'il va tout simplement disparaître du marché français. Paradoxalement, c'est Yu-Gi-Oh! et dans une moindre mesure Pokémon qui aujourd'hui jouent le rôle de « recruteurs » pour Magic.
[Arwen] Star wars, Lord of the rings, Harry Potter, ils ont tous leur jeu de cartes à collectionner. Pensez vous que les JCC soient devenus suffisamment populaires pour devenir un véritable produit dérivé au même titre que les jeux vidéo ?
[Léonidas Vesperini] Les JCC sont déjà des produits dérivés, puisque la plupart des nouveaux jeux de cartes qui paraissent sont basés sur des licences : Dragon Ball, Naruto, et bientôt World of Warcraft. Mais ils n'ont pas la popularité des jeux vidéo, qui sont beaucoup plus accessibles.
[Arwen] A un jeune mordu de jeux de rôles qui voudrait en faire son métier, vous lui diriez quoi ?
[Léonidas Vesperini] Je lui dirais que si l'on a la passion, la volonté et la patience, rien n'est impossible. Il faut savoir gravir les échelons petit à petit, gagner la confiance des gens déjà installés dans le milieu, et saisir sans peur les opportunités.
[Arwen] Y'a t-il une question que l'on ne vous a pas posé et que vous aimeriez bien qu'on vous pose ?
[Léonidas Vesperini] Peut-être une question plus personnelle, comme par exemple comment concilier une vie de famille et un métier aussi prenant que le mien.
[Arwen] Et la Réponse?
[Léonidas Vesperini] Eh bien, je dirais que ce n'est pas facile, et que c'est même sans doute le plus grand défi de notre monde moderne. Pour réussir dans ce milieu, il faut s'investir à fond, mais on court le risque de le faire aux dépends de sa vie privée. J'ai divorcé peu après être devenu rédacteur en chef de Lotus Noir, mais j'ai également connu ma nouvelle femme grâce à ce magazine, puisque je l'ai rencontrée à Las Vegas (elle est américaine), pour le salon GAMA. Je suis aujourd'hui le plus comblé des hommes, avec une femme superbe et deux magnifiques enfants, un petit garçon de deux ans et demi et une adorable poupée de 7 mois. Il faut avoir des rêves et y croire.
[Arwen] Euh... au fait... Votre allégeance au Dark Mogwaï (Gloire à Lui), elle est pour quand ?
[Léonidas Vesperini] Quand on voit le temps que j'ai passé à répondre à cette interview, il ne fait aucun doute que mon allégeance lui est acquise !
[Arwen] Ah ! dernière chose, ça vous a fait quoi d'être interviewé par une bande de magiciens fous ?
[Léonidas Vesperini] Ça me donne envie de jouer Izzet !
[Arwen] Merci beaucoup de bien avoir voulu répondre a notre toute première interview !
[Léonidas Vesperini] Le plaisir est pour moi.
Léonidas Vesperini et sa femme en direct du CR d'Ile de France... c'était RELLIK pour SMF sans Frontières !
Le 05/05/2009
super interview très intéressante.
en ce moment je me suis abonné à lotus noir (que je trouve très bien) donc je vais en profiter pour acheter un mana rouge pourvoir ce que c'est (car je connaissait pas avant même si c'était sur l'étagère juste au dessus du LN à la librarie)
Note : 10/10
Le 03/01/2008
Super interview que tout le monde attendait d'un super créateur d'un super magazine ( que de super). L'interview est bien mené du début jusqu'à la fin .
Bravo et merci.
Note : 10/10
Le 14/04/2007
Super magazine que celui ci ( en plus j'adors le rouge^^)
Non sérieusement cet article est super ces une super interview bravos je mes un super 10 XD XD (trés belle photo^_^)
Note : 10/10
Le 16/06/2006
merci arwen pour ce beau interview! et merci aussi à Léonidas VESPERINI.
Et maintenant je comprend un peu plus certaines choses!
Note : 9/10
Le 22/05/2006
bravo, et c'est indedit!
bravo encore a arwen
de plus les questions sont interressantes et les reponses de leonidas sont constructives
Note : 10/10
Le 20/05/2006
Très sympa, intéressant à lire, et surtout... un fidèle de plus ^^ Vivement la suivante (enfin ça devrait bientôt arriver maintenant :D).
Le 29/04/2006
Bravo pour cet entretien .... intéressant pour le contenu !
Vivement les autres .... à vos claviers Magiciens Fous.
ps : en plus Arwen, c'est bien joli comme pseudo :-)
Note : 8/10
Le 14/04/2006
Merci pour l'interview, ça fait plaisir d'en voir sur la smf !
Bravo Arwen pour ce travail !
Le 27/03/2006
Super interview!
Note : 7/10
Edité 1 fois, dernière édition par wamkath le 11/09/2016
Le 20/03/2006
Génial !
Merci arwen pour cette super intervew, et surtout merci à Léonidas Vesperini pour ses réponse pleines de bon sens et de sincérité !
Longue vie à mana rouge !
Note : 10/10
Le 09/03/2006
Avis aux fans ! Voici la funcard de Léo, faite par moi.
http://www.smfcorp.net/funcards/funcard.php?id=3203
J'espère que vous aimerez.
Le 04/03/2006
Parfait.POur une première interview, c'est vraiment bien et j'espère qu'il y en aura beaucoup d'autres.
Le 28/02/2006
Tout simplement génial! Bravo à Arwen et à toutre l'équipe.
C'est le premier interview et j'espère qu'il y en aura encore beaucoup d'autres comme ça!
Note : 10/10
Le 28/02/2006
Pour une première interview, c'est excellent. J'espère que cela augure une suite.
Ca m'a interressé car j'ignorais la raison de la fin de Lotus Noir avec l'équipe de M. Léonidas VESPERINI.
Merci a Arwen.
Note : 10/10
Le 27/02/2006
Et bien, ma foi, ça ressort pas si mal finalement
Même plutôt très bien
Encore merci à Mr Vesperini :D
Et vive le grand (GàL) DM!!!
Note : 10/10
Le 27/02/2006
Trés bonne interview. Bravo Arwen, bien joué. Merci L. Veterini. Vesperini, pardon.
Loué soit le Dark Mogwaï.
Note : 10/10
Le 27/02/2006
Rien à dire, c'est magnifique.
J'aime bien la manière dont le fun et le sérieux ont été rassemblés dans cette interview. Du grand art ^^
La SMF deviendra bientôt LE site français de référence sur magic, on dirait ^^
Note : 10/10
Le 27/02/2006
La 1ere interview réalisée par la SMF !! Du beau travail de tout le staff (Ylloh et Arwen en particulier). Un énorme MERCI à Léonidas Vesperini d'avoir bien voulu nous répondre et de surcroit de l'avoir fait avec patience ! En espérant que celle-ci n'est que la première d'une longue liste d'interview : Alex Peset, les frères Ruel, Yann Hamon, Nicolas Labarre, Pierre Malherbaud, Jon Finkel et plein d'autres qui font l'actualité de Magic !
Note : 10/10
Le 27/02/2006
Incroyable ! Alors comme ça Arwen, tu a réussi à interviewver le légendaire Léonidas Versepini ! Bravo pour les questions pertinantes que tu lui à posé, ainsi que pour la grande sincérité du personnage.
Que l'ange de platine soit avec Mana Rouge ... et son boss Léo.
Note : 10/10