Première funcard complètement déjantée du set, et qui a la particularité d'être considérée comme une realcard dans celui-ci : Dieu.

Je m'explique. À la base, on a une créature comparable à Avatar de Serra, carte modérément puissante en réalité, avec en plus l'Indestructible et la capacité de "posséder" automatiquement tous les Anges. Sans réanimation, ça me paraît fort sans être injouable. Mais, évidemment, ça brise les règles, puisque les cartes qui jouent avec la "Mise" (catégorie dans laquelle entrerait celle-ci) sont toutes "automatiquement bannies". Or, comme je l'ai expliqué, nous jouons avec "Mise", ce qui signifie que la carte Dieu n'est pas interdite dans nos parties. Et oui, vous en devenez le propriétaire.

Bien évidemment, il sera difficile à vaincre, mais après tout, c'est normal, non?

L'illustration est tirée des films des Monty Python, des comiques anglais aujourd'hui assez âgés mais qui ont toujours su brillamment flirter avec les frontières du politiquement correct, comme on disait encore à cette époque. Là, il ne montre pas son cul, mais c'est rare qu'il ne le fasse pas. Le SE est également différent non pas pour la catégorie déjantée (celle-ci est représentée par des couleurs flashy), mais pour Uriel. (C'est le logo du jeu/moteur Unreal que j'ai repris). Certaines cartes possèdent en effet des SE qui leur sont propres.

Comme vous avez pu le constater, le type Anges a été fortement bousté aux hormones de façon générale. Pourtant, le deck Anges est loin d'être sûr de vaincre : limité au blanc alors que les decks multicolores offrent des possibilités bien plus vastes et plus de plaisir de jeu, courbe de mana difficile, etc. Normalement, c'est un archétype viable mais difficile. Encore une fois, l'absence de type légendaire a été compensé par son impression en un seul exemplaire.

Cette carte est également issu d'un FCC : Seigneurs.