Les JCC disparus : The Eye of Judgment - Magic the Gathering

Les JCC disparus : The Eye of Judgment

Les JCC disparus : The Eye of Judgment

Après Duel Masters, je souhaitais traiter un OVNI dans le petit monde merveilleux des Jeux de Cartes à Collectionner : The Eye of Judgment, création hybride entre le Jeu Vidéo et le Jeu de Cartes à Collectionner

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Après Duel Masters, je souhaitais traiter un OVNI dans le petit monde merveilleux des Jeux de Cartes à Collectionner : The Eye of Judgment, création hybride entre le Jeu Vidéo et le Jeu de Cartes à Collectionner

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le , par Gigajoker

Type : Jeu de cartes à jouer et à collectionner / Jeu Vidéo
Editeur : Sony (éditeur), Japan Studio (Développeur), Wizards of the Coast (Editeur/Distributeur des cartes)
Concepteurs : Kazuhito Miyaki & Yusuke Watanabe
Date de Création : Octobre 2007
Arrêt de commercialisation : Novembre 2008
Pour : 12 ans et plus
Nombre de joueurs : 2
Durée : Aléatoire, mais dépasse très rarement les 15 minutes
Prise en main : Rapide
Thème : Fantasy élémentaire et parallèles bibliques
Hasard : 5/6
Prix : Peu pertinent aujourd'hui, le jeu étant arrêté depuis 2008

Bonjour à toi, sectateur (ou curieux voyageur des internets) animé par une forme de curiosité morbide ou un sentiment de nostalgie en lisant ce titre, et bienvenue sur cet article qui va vite prendre des airs de rubrique nécrologique. Après Duel Masters, je souhaitais traiter un OVNI dans le petit monde merveilleux des Jeux de Cartes à Collectionner : The Eye of Judgment, création hybride entre le Jeu Vidéo et le Jeu de Cartes à Collectionner ( ou JCC, terme que j'utiliserais pour la suite de l'article).








Un peu de contexte


Nous sommes en Octobre 2007, et la guerre des consoles de septième génération fait rage entre la Playstation 3 de Sony, la XBOX 360 de Microsoft et la Wii de Nintendo pour s'accaparer des parts de marché. A l'époque, Sony est quelque peu à la traîne, la faute notamment à une Playstation 3 vendue au début à un prix prohibitif, surtout comparé à sa concurrente directe, la XBOX 360. Sony, le constructeur de la console cherche donc un moyen de se démarquer, d'offrir une expérience de jeu unique aux possesseurs de la console. Et si au passage il y a moyen de gratter des billets, autant y aller à fond.

Germe alors au sein de l'entreprise une idée : les JCC sont populaires, qu'il s'agisse de Magic ou surtout, sur le territoire japonais où se situe Sony, Yu-Gi-Oh. Alors pourquoi ne pas tenter d'investir ce terrain, tout en exploitant un concept pas si nouveau mais peu présent à l'époque : la Réalité Augmentée, ou RA. La Réalité Augmentée consiste à superposer un élément virtuel, issu d'un écran par exemple, à un support réel, qu'il s'agisse d'un élément de décor vu au travers de l'objectif d'un appareil photo ou, vous l'aurez deviné, une carte à jouer.

C'est probablement ainsi qu'émerge l'idée qui deviendra The Eye of Judgment. Au développement, on retrouve un studio interne de Sony, le très connu Japan Studio, créé spécifiquement à l'époque de la première playstation pour fournir des titres à la console (ce sont notamment à eux que l'on doit Ico et Shadow of the Colossus, des titres connus et reconnus auprès des joueurs). Japan Studio va donc se mettre au travail et en Octobre 2007, The Eye of Judgment, fort d'une bonne campagne promotionnelle, va débarquer sur nos gondoles de boutiques de jeux vidéo.

A quoi ça ressemble, du coup ?







La boîte de base de The Eye of Judgment, telle que vous pouviez la trouver en 2007 dans les magasins.


Et bien, une fois tout le contenu déballé de la boîte, à quelque chose d'assez simple : Une caméra Playstation Eye, un cordon pour connecter ladite caméra à la console, et un tapis de jeu. Oui, vous allez avoir besoin d'un tapis de jeu pour jouer à The Eye of Judgment. Bien qu'il ne soit pas très grand, il nécessite tout de même une certaine place.

Pour jouer vos cartes, vous allez devoir placer la carte physique sur votre plateau de jeu, orientée dans la direction que vous souhaitez. l'orientation des cartes ayant une importance dans le gameplay, il est nécessaire de bien réfléchir à comment placer ses cartes et que ladite orientation soit bien lue par la console.







Le plateau de jeu de The Eye of Judgment, avec une carte posée dessus.


Et là déjà, on va avoir un premier problème : Le jeu étant en réalité augmentée, et le Playstation Eye étant une caméra de 2007 (et pas de la meilleure qualité, de surcroît), il va vous falloir un environnement de jeu optimal pour ne serait-ce que lire les cartes que vous poserez sur votre tapis de jeu. La lumière doit être parfaite, le tapis bien posé à plat, et rien ne doit bouger. Autant dire que si vous possédez un animal de compagnie, par exemple un chat, vos parties vont se résumer à de longues minutes à devoir placer et replacer vos cartes sur le plateau dans l'espoir de pouvoir jouer.






Si vous jouez un jour à ce jeu, vous allez détester ce “Place again” au plus haut point, croyez moi...[/center]

Cette nécessité d'un périphérique simple mais dont la mise en place optimale peut être complexe peut déjà être un premier frein, mais le jeu en lui-même est il intéressant ?

Des cartes, des cartes...


Regardons à quoi ressemble une carte de The Eye of Judgment. Il existe deux types de cartes, les Créatures et les Sorts. Les créatures sont des cartes permanentes, qui une fois invoquées sur le Champ de Bataille resteront jusqu'à ce qu'elles soient détruites. Les sorts, eux, partiront au cimetières une fois leurs effets résolus, comme dans Magic.







Voici donc une carte de créature, le Verzar Canine. La couleur du fond de la carte correspond à son élément, qui sont au nombre de cinq : Pyrrhique, Sylvestre, Aquatique, Terrestre et Biolithe, ces derniers pouvant être associés aux Artefacts dans Magic. Le Verzar Canine est de l'élément Terrestre comme indique sa couleur jaune, et c'est important à retenir car l'élément de la créature a son importance, mais nous verrons cela plus bas. Pour le moment, regardons la carte plus en détail : au centre nous avons l'illustration de la créature, et juste au-dessus de celle-ci, son nom.

Sur la gauche, nous pouvons voir un grand 1 encerclé, en dessous un petit 1 également encerclé. Le grand 1 représente le coût en mana de la créature (le terme mana étant celui utilisé par le jeu), et le petit 1 le mana que l'on reçoit quand la créature est détruite. Car oui, dans The Eye of Judgment, lorsqu'une de nos créatures est détruite sur le plateau, nous recevons une quantité définie de mana en “récompense”. Sur la droite de l'illustration, nous avons le symbole de l'élément associé à la créature, et en dessous, le petit sigle représente l'indice de rareté, notre toutou ici présent étant une Commune. En dessous, le rectangle avec le cœur représente la quantité de points de vie de la créature, et le rectangle avec l'épée l'attaque de la créature. Encore en dessous, nous avons le type de créature (Beast) et la faction de la créature (Val Na Vos), avec plus a droite le numéro de la carte dans l'édition, avec juste au dessus le crédit de l'illustrateur.

La boîte de texte située juste en dessous indique d'abord les effets de la carte (point de texte d'ambiance dans les cartes The Eye of Judgment), et ensuite les symboles du dessous indiquent les possibilités d'attaque. Ces petits schémas permettent de voir à quel endroit sur le plateau la carte peut attaquer selon son orientation : sur l'exemple de la carte, il nous est indiqué que le Verzar Canine attaque une case devant lui, l'attaque étant indiquée par la flèche rouge. Le second schéma sur la droit indique à la fois l'endroit où la créature peut contre-attaquer (en l'occurrence, le Verzar Canine contre-attaque toujours une case devant lui comme le montre la flèche bleue) mais aussi son point faible, indiqué par le B derrière lui sur le schéma. Si une créature attaque depuis cette case, notre créature prendra plus de dégâts !

Voilà pourquoi le placement et l'orientation de la carte sur le plateau est extrêmement importante. Certaines cartes peuvent attaquer de loin, d'autres frappent littéralement toutes les cases du plateau... Selon la carte que l'on souhaite jouer et la carte que l'on souhaite éliminer, il faut bien penser son placement.








Voici ensuite une carte de sort, Fissures of Goghlie. Les sorts n'ont pas d'éléments en particulier. Ils ont la même anatomie générale que les cartes de créatures, si ce n'est qu'ils ont un type de sorts en particulier au lieu du type de créature. Les sorts fonctionnent comme dans Magic, une fois résolus, ils vont au cimetière. J'ai pris cette carte spécifiquement car elle va me servir pour illustrer un élément de gameplay plus tard dans l'article.

A titre personnel, je ne suis pas un grand amateur du design des cartes de The Eye of Judgment. Les illustrations sont trop petites par rapport au reste de la carte, ce qui fait que les créatures sont souvent représentées de face, sans expression particulières, et la petite taille de la case d'illustration ne permet pas d'en apprécier les détails. Ma théorie est que, pour que la carte puisse être lue par la caméra, elle ne doit pas fourmiller d'une trop grand quantité de détails, car ce sont les symboles écrits dans un langage étrange qui permettent en réalité à la caméra de reconnaître la carte, à la manière d'un QR Code que l'on lit avec son téléphone. Cela donne des cartes avec de grands espaces assez vides, ce que je trouve assez dommage.

Bien, maintenant que nous avons vu à quoi ressemble une carte de The Eye of Judgment, nous pouvons passer au cœur du sujet : comment jouer une partie.

Des cases, des cases...


Comme vous l'aurez sans doute deviné grâce aux images présentes tout au long de l'article, The Eye of Judgment se joue sur un plateau de jeu découpé en neuf cases. Ce découpage ne change pas d'une partie à l'autre, car il est au cœur du système de jeu.







Voici le plateau de jeu sur lequel vont se dérouler toutes les parties de The Eye of Judgment. Chaque case est attribuée à un élément, et chacun des quatre éléments principaux dispose de deux cases, avec au centre du damier la case Biolithe. L'élément de la case a une importance capitale dans le déroulement de la partie, car placer une créature sur une case associée à son élément lui donnera 2 points de vie supplémentaires. A l'inverse, poser une créature sur une case avec un élément qui lui est défavorable (Sylvestres est faible face à Terrestre et vice-versa, Aquatique est faible face à Pyrrhique et vice-versa), à l'exception des cartes de l'élément Biolithe qui ne gagnent ou ne perdent pas de point qu'importe la case sur laquelle elles sont posées, même celle de l'élément Biolithe.

C'est là que je vais pouvoir mentionner le “Fieldquake” écrit sur la carte de sort présentée plus haut : comme vous pouvez le voir, en bas à droite de chaque case du plateau se trouve un petit encart avec un autre élément : cela veut dire qu'en cas de Fieldquake, la case est retournée et devient de l'élément indiqué sur l'encart. Cela permet donc, par exemple, d'éliminer une créature adverse en retournant la case sur laquelle elle se trouve pour qu'elle se retrouve sur une case avec un élément contre lequel elle est faible, lui occasionnant des dégâts dans la foulée !

On remporte la partie quand cinq de nos créatures sont présentes sur le plateau au début de notre tour. Qu'importe leur niveau de puissance, tant qu'il y en a cinq, la victoire est à nous. Il faut donc faire attention au positionnement de ses cartes, et bien gérer ses attaques pour pouvoir remporter la partie.

Les attaques, parlons-en : les créatures attaquent uniquement quand elles sont invoquées sur le plateau, et ce immédiatement, d'où l'intérêt de bien orienter ses créatures de façon à faire le maximum de dégâts à l'adversaire. Mais attention, chaque créature détruite donne du mana à son propriétaire !

Un deck de The Eye of Judgment est constitué de 30 cartes maximum, et on peut combiner n'importe quel nombre d'éléments et de factions que l'on souhaite dans ce dernier. Pas de mana coloré comme dans Magic, ici tous les manas servent à invoquer toutes les créatures. Maintenant, voyons le déroulement d'un tour de jeu :

En début de partie, chaque joueur pioche les cinq premières cartes du dessus de son deck (ou de sa bibliothèque, comme le jeu l'explique). Puis, 2 manas nous sont accordés pour invoquer nos premières créatures. On peut faire un mulligan de 5 cartes en début de partie, mais un seul est autorisé. Un tour de jeu standard se constitue ainsi :

Phase de pioche : On pioche la première carte du dessus de son deck.

Charge de Mana : 2 manas nous sont accordés. Qu'importe le tour, on en obtiendra toujours 2, ainsi pour invoquer des créatures nécessitant plus de 2 manas, il faut soit ne pas tout dépenser en un seul tour, soit perdre des créatures, ce qui nous donnera du mana.

Libération de mana : C'est durant cette phase que l'on invoque des créatures et qu'on lance des sorts. On peut aussi tout à fait passer son tour sans rien invoquer ou jouer. Il n'est cependant possible d'invoquer qu'une seule créature par tour, il faut donc bien réfléchir laquelle on souhaite invoquer. Les sorts en revanche peuvent être joués en n'importe quelle quantité tant qu'on a le mana pour le faire. C'est également dans cette phase que les créatures invoquées vont attaquer et, le cas échéant, encaisser les contre-attaques adverses.

Fin du tour : Le tour est terminé, on passe au joueur suivant.

Le jeu est assez simple dans son fonctionnement, et la stratégie consiste donc à construire son deck de façon à occuper 5 cases le premier. Chaque élément possède sa propre stratégie afin de varier les plaisirs, les créatures Terrestres se renforcent entre elles et possèdent naturellement beaucoup de points de vie et de défense par exemple, là où l'élément Aquatique jouera beaucoup sur les créatures esquivant les attaques adverses ou la manipulation de l'orientation des créatures ennemies sur le plateau. Chaque joueur est donc libre de composer son deck comme il l'entend.

Des cartes à acheter, des cartes à acheter...


Le deck d'introduction fourni avec la boîte de base de The Eye of Judgment est nul. Voilà, c'est dit : il est quasiment impossible de passer les premiers duels avec juste le deck de base, très certainement dans une optique de vendre des boosters aux joueurs. Mais Sony et Wizards of the Coast ont plutôt mal calculé leur coup à l'époque : premièrement, les boosters étaient hors de prix. Je n'ai plus ces derniers en tête, mais dans les magasins s'étant risqués à vendre des boosters et des decks à thème du jeu, on frisait parfois les 50 euros le deck, et 10 euros le booster. Autant vous dire qu'ils n'ont pas été nombreux à trouver preneur, d'autant plus que, la caméra n'ayant besoin que du “code” sur les cartes pour les lire, simplement imprimer la carte chez soi permettait de jouer, rendant l'achat de boosters inutile.

Ajoutons à cela l'absence de tutoriel en jeu, l'absence d'histoire ou d'un quelconque scénario (pas de textes d'ambiance sur les cartes, pas de lore dans le jeu en lui-même qui se résume juste à une succession de duels contre l'IA....), un jeu visuellement pas très folichon qui tient plus de la démo technique et de la vitrine pour la Realité Augmentée, et très difficile à apprécier tant le contenu de base est peu adapté aux decks de l'IA et vous obtenez un jeu qui n'a pas eu très bonne presse à l'époque. Certains journalistes reprocheront également un aspect stratégique trop peu développé, même si personnellement, je ne suis pas forcément d'accord avec eux quand on a accès à toutes les cartes disponibles.

Superposons à ces défauts déjà rédhibitoires la difficulté de se procurer les cartes ou le matériel pour jouer aujourd'hui, et vous obtenez un jeu très difficile à pratiquer de nos jours, même pour la simple curiosité. Ainsi, cela vaut-il le coup de s'essayer à The Eye of Judgment aujourd'hui ? A mon sens, non, vraiment pas.

A moins que...


Vous vous en doutez, je n'allais pas vous laisser sur cette note fort pessimiste. En 2010, deux ans après la fin de commercialisation du jeu sur Playstation 3 arrive dans les rayonnages un objet curieux...







En effet, Sony, après les résultats peu engageants de la mouture Playstation 3 de The Eye of Judgment décide de revoir sa copie : sans doute intéressé par l'attrait que portaient les joueurs de la Playstation Portable (la petite console de Sony sortie en 2004 et qui possédait un parc de joueurs honorable bien que moins important que celui de sa concurrente de l'époque, la Nintendo DS) aux jeux de cartes sur console, attrait illustré par la sortie quasiment annuelle des jeux Yu-Gi-Oh Tag Force de chez Konami sur PSP, Sony décide de ressortir son JCC des placard dans une formule 100% virtuelle.

Japan Studio, qui connaît la PSP comme leur poche en ayant développé au préalable les excellents Patapon et Loco Roco se retrouve une nouvelle fois aux manettes pour ce The Eye of Judgment Legends. Certainement conscients des erreurs qui ont émaillés la formule sur PS3, les développeurs créent une version intégralement digitale du jeu : pas besoin d'acheter des boosters, les quelques 300 cartes du jeu d'origine sont toutes présentes dans le disque de jeu, achetables grâce à de la monnaie que l'on obtient en faisant des duels en jeu. Gros ajout par rapport à son grand frère, Legends est pourvu d'un très bon mode histoire, illustré par des petites scénettes dans un style bande dessinée du plus bel effet, et développe enfin un univers et un lore pour toutes les cartes crées. Pour peu que l'on arrive à passer outre les parallèles et le vocabulaire biblique un peu lourd par moment, l'histoire se tient et est agréable à parcourir.






Les scénettes du jeu sont très nombreuses et joliment illustrées !


Ajoutons à cela un prix de vente peu élevé (30 € à sa sortie), et d'un seul coup la presse spécialisée de l'époque sera bien plus clémente à l'égard de la licence, louant cette version PSP bienvenue et bien réalisée. A titre personnel, j'ai découvert la franchise grâce à cet opus, qui reste un de mes jeux favoris de la console, le format portable se prêtant à merveille pour les duels de The Eye of Judgment. Le public ne s'y trompera pas car, bien que le jeu ne soit pas un succès retentissant, le mode en ligne fut bien rempli pendant un certain temps. Aujourd'hui le jeu est trouvable pour une dizaine d'euros sur les sites de vente, mais il est tout à fait possible de le faire fonctionner par des logiciels que je ne citerais pas pour des raisons légales mais que vous connaissez certainement.

Conclusion

Si vous souhaitez découvrir The Eye of Judgment, la version Legends sur PSP reste le meilleur moyen de profiter de l'expérience, même si on ne retrouve pas le côté “Curiosité technique” du jeu Playstation 3. Simple démo technique pour les uns, jeu incompris pour les autres, The Eye of Judgment reste à mon sens une découverte intéressante, car son gameplay plutôt original et sa mouture PSP accessible en font une curiosité notable dans le monde des JCC de par son aspect hybride, gâché par des impératifs mercantile sur sa mouture d'origine malheureusement. J'espère que cet article vous aura plu, qu'il vous aura soit donné envie de découvrir cette franchise méconnue, ou qu'il vous aura remémoré des souvenirs si vous possédiez un de ces deux jeux à l'époque. Les commentaires et les remarques sont les bienvenues, et à bientôt pour de nouvelles aventures dans le monde étrange mais fascinant des JCC disparus !

Alors c'était comment ?

3 Louange(s) chantée(s) en coeur



414 points
Khos le Zémourien
Le 27/09/2023

Beaucoup trop en avance sur son temps...Même dans le prix des BOOSTERS
Et puis je suis désolé mais l'aspect graphique des cartes est un poil rebutant..

Maintenant Magic est dans ces prix ! 10 euros le boosters de drafts sur certains sites et certaines éditions...je regrette le temps des 25F le booster de Legions (2003) en bureau de Tabac !!


4771 points
Deiv
Le 24/09/2023

Je n'en avais jamais entendu parlé de celui-là.


213 points
Mr P
Le 20/09/2023

J'admire l'énergie que tu met dans ta série, ton travail est super quali et si j'était pas radin, je l'acheterai !
Bravo a toi !

Vous aussi, louez son œuvre !


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L'auteur

Gigajoker
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Modérateur

Prédicateur | Haute-Savoie
Bork.

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Proposé par Dark Mogwaï le 19/06/2012

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