L'Histoire de Magic : Les Chroniques de Bolas - Partie 7 et 8 - Magic the Gathering

L'Histoire de Magic : Les Chroniques de Bolas - Partie 7 et 8

L'Histoire de Magic : Les Chroniques de Bolas - Partie 7 et 8

Suite et fin de l'épopée mettant en scène les deux dragons les plus mesquins du multivers. Entre Bolas et Ugin, qui détient l'ultime vérité ? Ne vous laissez pas dicter vos pensées et laissez votre jugement et votre bon sens faire leur office.

  La storyline de Magic / Édition de base 2019

Suite et fin de l'épopée mettant en scène les deux dragons les plus mesquins du multivers. Entre Bolas et Ugin, qui détient l'ultime vérité ? Ne vous laissez pas dicter vos pensées et laissez votre jugement et votre bon sens faire leur office.

  La storyline de Magic / Édition de base 2019



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le , par Drark Onogard
11153 | Louanges 3

L'histoire liée à l'édition de base de 2018 (Core Set 2019) parlera de notre grand méchant multiversel préféré, Nicol Bolas contre qui lutteront les Sentinelles lors du prochain bloc Ravnica... Et oui ! Un petit flashback est toujours obligatoire avant de tuer le méchant! Espérons que mes paroles (ne) soient (pas) prophétiques, selon votre avis.

Partie 7 : Perspectives



I – Diversion

Naiva tente de ne pas montrer sa crainte de l'ancêtre dragon qui tente de semer le doute dans l'esprit de la chasseuse en affirmant qu'il n'est pas réellement son jumeau et qu'il ne dit cela que pour s'accaparer sa gloire. Mais même si Naiva n'a aucune empathie pour Ugin car elle considère qu'aucun dragon ne peut être bon pour l'humanité, elle décide protéger « L'Âme de Tarkir ».

Sachant que sa lance ne lui serait d'aucune utilité, elle tente une approche plus subtile. Elle pense que s'il sait vraiment s'introduire dans les esprits des autres, il vaudrait mieux qu'elle meure pour ne pas pouvoir trahir ceux qu'elle aime. Elle déclenche donc son impie ire en assurant qu'elle sait tout, qu'il est bien le jumeau d'Ugin, qu'ils naquirent – et churent – ensemble. Mais il lui conte alors sa version des faits.





II – La seule vérité

A chacune de ses paroles, il infirme le conte d'Ugin. Il est tombé le premier de tous ses frères, seul, sachant qu'il devait voler, n'étant pas la créature piégée et curieuse qu'a décrite Ugin. Il explique qu'ils étaient six – et non huit dont deux moururent dès leur naissance contrairement à ce que dit Naiva, qui se fait réprimander car il l'a coupé. La distraction est plus aisée que prévue tant il apprécie s'entendre parler.

Etant le plus grand et le plus puissant de tous, il nomme sa terre mère Dominaria, et sait dès lors qu'il est destiné à en être maître. Des humanoïdes se pavanent et prétendent avoir tué sa sœur alors qu'ils l'ont trouvée mourante, et il les élimine. Ugin, qui était proche de lui, critique ses méthodes malgré le fait qu'il ait vaincu le mal et que son seul désir était une paix générale, mais il écoute toutes ses complaintes... avant qu'il disparaisse.

Désespéré et ne voulant croire en la couardise d'Ugin, il se convainc que les mages humains l'ont tué. Alors, il apprend des sorciers tous les secrets de la magie avant de les tuer et de créer sa propre académie magique pour qu'ils servent le bien, mais la jalousie de ses frères envieux n'a pas de limite, et le voilà obligé de les corriger.





A cet instant, Ugin est de retour et, après avoir compris ce que son esprit ne pouvait admettre, il lui montre ce qu'il avait accompli. Il le croit aussi heureux que lui, mais l'envie l'habite, et il se moque de lui qui ne connaît pas la grandeur du Multivers et est cantonné à Dominaria, avant de lâchement disparaître, enrageant Nicol, qui lui est supérieur en tout point et qui se sent trahi, se réfugiant dans la rage.





Se laissant porter par les flots, sans but, vide, il apprend à arpenter les plans, prouvant sa supériorité quant à Ugin car il en avait tous les talents – et bien plus. Il se met donc à explorer des centaines de plan, par curiosité mais aussi pour retrouver Ugin, ne gardant aucune rancune contre lui malgré son ton hautain. Ne connaissant personne d'autre ne pouvant se transplaner, il cherche à comprendre ce qui le sépare de ses autres frères.

Retournant sur Dominaria, il découvre un monde ravagé par la guerre, où ses frères règnent et tentent de s'entretuer, mais il ne trouve pas trace d'Ugin et s'en va vers le royaume d'Arcades Sabboth qui ne sait pas non plus où est Ugin, mais se montre terriblement fier et altier, étalant la prospérité de son royaume, et critiquant Nicol, allant jusqu'à affirmer que ce dernier était jaloux d'Ugin.





Agacé, Nicol ne va pas au front comme il l'eût fait par le passé, mais insinue le doute dans son esprit : les humains sous ses ordres lui obéissent-ils vraiment ? Que pouvaient bien manigancer dans son dos ses sujets qu'il pense si fidèles ? Il devrait promettre des récompenses à ceux qui dénonceraient des traîtres (ne pas faire de blague sur 1942, ne pas faire de blague sur 1942...), et si cela ne suffit pas, les brûler. Tous.

Quittant Dominaria persuadé qu'Arcades n'était plus une menace, il vient sur son plan de méditation où il trouve Ugin, qui n'est plus qu'animosité. Alors, ils se battirent des années durant à travers les plans, et finit par le tuer sur son plan de méditation en état de légitime défense. La mort de son frère est si violente qu'il se transplane à nouveau sur Madara, en Dominaria, la Guerre des Ancêtres Dragons n'étant plus qu'un lointain souvenir pour les hommes.

III – Trahison

Bolas interrompt son récit ici en demandant à Naiva si elle espère gagner ainsi du temps ainsi, et montre qu'il lit sans problème dans son esprit. Mais il a tout son temps, et la vie de Naiva est si courte... Il réitère donc sa demande : « Où est Ugin ? » mais elle répond encore qu'il est mort, ce à quoi il rétorque qu'il le croyait jusqu'à ce qu'il tente de le piéger sur Ixalan.





Il tente ensuite de faire grandir en Naiva une haine fratricide, elle qui n'ayant pas les talents de shamane est mise à l'écart malgré ses grands talents de chasseuse, bien plus utiles et pourtant bien plus dépréciés. Ces mots s'insinuent dans son coeur, mais elle résiste et essaie toujours de gagner du temps, avant de demander au gigantesque dragon comment et pourquoi l'aiderait-il.

Il affirme que si elle ne lui mène pas Yasova, il détruira Tarkir puisque c'est ce qu'Ugin aime le plu. Dans le cas contraire, il lui promet d'exterminer les dragons et les autres clans de Tarkir, afin qu'elle règne sur ce monde à la place de sa jumelle si désuète pour nourrir le peuple. Ces mots parviennent à la toucher, et Nicol affirme qu'il ne lui fera aucun mal.





Elle obéit donc au machiavélique dragon, et entre dans le lieu où sa jumelle et sa grand-mère sont en transe. Elle se dit que rien ne presse car elle ne parvient pas à trahir son aïeule – qu'en penerait Tae Jin ? - mais, cependant, la haine l'habite toujours. Et elle presse sa lame contre la gorge vulnérable de sa sœur tant haïe.



Partie 8 : Ce qui n'est pas encore écrit



I – Le passé nous enseigne l'avenir

L'envie et la colère rongent Naiva : sa sœur avait toujours été un danger pour la tribu, et elle pourrait l'éliminer ; ainsi, les années passant, elle ne serait plus la jumelle sans magie mais la grande chasseuse, car les gens oublieront que Baishya a jamais existé. Cependant, l'essence d'Ugin l'empêche de tuer sa jumelle avant que Yasova ne retire la lame.

Suspicieuse, la Grand-Mère demande à Naiva son nom, mais ce n'est pas la créature ayant usurpé l'identité de Mevra. Sa petite fille lui explique sa terrifiante entrevue draconique, mais les faits lui semblent flous – car elle ne contrôlait sans doute que partiellement ses gestes. Elle ne veut pas que sa Grand-Mère aille à sa rencontre car elles sont en sécurité dans la cuirasse d'hédrons.

Cependant, il n'est pas pressé et au vu de sa puissance pourrait mettre sa menace à exécution. Des larmes de honte coulent sur les joues de Naiva car elle ne voulait pas trahir sa Grand-Mère, mais cette dernière la rassure. Elle pense qu'Ugin a pu les appeler ici pour se sacrifier et ainsi protéger Tarkir, car malgré le fait qu'il ne soit pas mort il ne peut pas même leur parler par le Chuchotement spirituel.

Naiva ne fait toujours pas confiance au Dragon-Esprit, lequel est au même titre que Bolas un manipulateur, mais on apprend que c'est lui qui a enseigné les secrets de chaque tribu : c'est grâce à lui que les Temur ont des Chuchoteuses, il a enseigné aux Jeskai l'ectofeu – ces mêmes savoirs que les seigneurs-dragons abhorrent et chassent alors même que c'est par lui que les tempêtes draconiques leur ont permis de prendre le pouvoir.





Naiva se sent faible d'avoir cédé au contrôle de Bolas, mais Yasova lui apprend qu'elle aussi, par le passé, a aidé l'ancêtre dragon à tuer Ugin en lançant un sort visant à contrôler les dragons en échange de quoi il avait promis leur extermination. Sa petite-fille n'était pas faible, car Nicol était bien trop puissant. Yasova n'a rien vu de la vision de Baishya, le fait qu'elles soient jumelles devant permettre ceci.

Car Ugin a beau être mort, ses os gisants, son essence et son âme sont conservées dans les hédrons – et dans Tarkir – permettant aux shamans de communiquer avec lui. Yasova serait presque tentée de ne pas répondre à Bolas, car s'il détruisait ce monde il détruirait les dragons, mais elle ne les hait pas autant qu'elle aime son peuple. Alors, sous la demande de son aïeule, Naiva saisit la main de sa jumelle afin de partager sa vision.





II – Une renaissance superflue

Ugin plane au-dessus de l'eau parfaitement bonace, réfléchissant à ses retrouvailles avec son jumeau. Il est déçu de ce qu'est devenu son frère, et voudrait ne jamais avoir quitté Dominaria pour guider Nicol... Mais l'étincelle l'avait pris au dépourvu. Il regrette tout ceci car Nicol avait succombé à la pire part de lui-même, et il ferait déferler sa colère sur Dominaria.





Alors, brisant le calme silencieux, Nicol arrive brusquement sur le plan avec une franche intention de commettre un fratricide. Déconcerté par l'attaque impromptue, Ugin fuit trop tard et se fait vite rattraper par la furie de son jumeau, les flammes le léchant assez tôt. Connaissant le lieu, il esquive les assauts de son frère entre les îlots et finit par distancer la bête enragée qui est forcée de changer de tactique.

Ugin ne comprend pas les raisons de la rixe, et Bolas lui explique sa colère : il l'a abandonné, n'est revenu que pour se moquer de lui et lui montrer un trésor que jamais il ne pourrait toucher. Ugin est contraint d'émettre un brouillard au-dessus des eaux pour que son frère ne puisse l'atteindre. Il sait qu'il ne peut vaincre dans une confrontation car durant toutes ses pérégrinations dans le Multivers il avait tout appris – sauf la magie offensive.





Nicol hait son frère pour ne pas lui avoir partagé l'étincelle sans comprendre qu'il ne le pouvait pas, et assaille à nouveau Ugin, qui, quitte à être de nouveau traité de faible et de lâche, préfère se transplaner en dehors du Royaume de Méditation vers Zendikar. Il se demande comment temporiser en attendant que Nicol ne se calme et qu'il puisse lui expliquer la règle du rasoir d'Hanlon, mais son jumeau le trouve aisément et le pousse à transplaner de nombreuses fois.

Il est tenté d'aller sur Tarkir, le plan qui l'accueille et le soigne, mais cela rendra cette terre elle-même serait vulnérable à la haine de Nicol, et il préfère mourir que de voir ce plan détruit. Mais puisque Nicol veut sa mort, pourquoi ne pas la simuler ? Ainsi, il retourne sur le Royaume de méditation, et laisse flotter son corps sur l'eau, à moins que ce ne soit son reflet si parfait dans les eaux calmes ?





Mais son frère qui revient est déterminé à le détruire. Alors, il accepte sa mort. Les eaux glacées se referment sur lui, et il passe de vie à trépas tandis que Bolas, triomphant, se transplane sur Dominaria afin de régner sur Madara. Plus rien ne bouge, et un instant passe. Une année. Une génération. Un millénaire. Ou peut-être n'y a-t-il plus de temps.

Ugin ne fait plus qu'un avec les eaux. Est-il os et chair ? Ou esprit et magie ? Peu importe. Il n'y a que destruction autour de lui, car c'est la promesse de Bolas à quiconque ose le défier. Quelqu'un doit s'élever contre lui, quelqu'un qui le connaît bien. Et ce n'est pas la seule menace du Multivers. Si Ugin veut protéger les plans, il devra faire beaucoup. Il quitte alors ce lieu au calme parfait.





Nicol Bolas décide de son côté de siéger sur le Royaume de Méditation, car les marques d'oblitération sont les marques de sa victoire, et que ce lieu est parfait pour qu'il réfléchisse à ses plans. Car si Madara est à ses pieds, tout Dominaria ne l'est pas, et il a des adversaires assez fous pour croire pouvoir le vaincre. D'ailleurs, il y avait tant d'autres plans qui attendaient son règne ! Les mâchoires de son ambition se resserreront sur eux.

Dans une cité de pierre et de verre, une silhouette majestueuse accueille son ami le Dragon-Esprit. Ils désirent sceller leur ennemi commun pour protéger le Multivers, mais il leur faut pour ceci sacrifier un plan. Ugin décide que ce sera Tarkir, sa maison. Car Bolas ne pourrait penser que son jumeau risquerait la vie de sa maison et ne pourrait se douter de la manipulation.





Ugin attend calmement son adversaire dans la tempête. Les deux frères se font face, l'un armé de vitesse et l'autre de sagesse. Il sait qu'il ne peut le vaincre, et c'est pour cela qu'il cherche à le sceller. Pour cela, il doit gagner du temps. Il fait s'élever tous les dragons de Tarkir à ses côtés, mais n'attaque pas car ce n'est qu'une feinte. Alors, ils se retournent contre leur géniteur et Bolas, victorieux, se transplane hors du piège.

III – Tombé dans le piège

Naiva arrache sa sœur de sa vision et elles racontent ce qu'elles ont vu à leur Grand-Mère. Le Dragon-Esprit n'a pas oublié Tarkir, et il leur reste une dernière chance pour détourner Nicol Bolas, chance qu'elle doit saisir. En se rendant, avec Baishya. Naiva tente de les en dissuader, car sa sœur est la seule à pouvoir communiquer avec Ugin.





Cependant, Yasova propose à Baishya de porter les vêtements de sa sœur. L'arrogance du dragon fera qu'il ne jugera pas nécessaire de lire en l'esprit de celle qu'il a déjà maîtrisée. De plus, Baishya sait comment dévier la magie, et même s'il est puissant les hédrons fourniront une maigre protection. Après une étreinte, Baishya et Yasova vont à la rencontre du dragon tandis que Naiva tente d'écouter la conversation sans être remarquée.





Yasova est dès le départ très provocante, puisqu'elle affirme qu'Ugin n'est à nouveau pas mort, et qu'il lui a à nouveau joué un tour, mais il n'accepte pas de le croire. Ugin est mort, il l'a tué et l'a vu choir. Mais Baishya, qu'il pense bien être sa jumelle, sème le doute en lui car, s'il est sûr de sa déchéance, pourquoi est-il venu vérifier ?

De rage, Nicol envoie un vent mortifère en direction des hédrons – en vain. Naiva désire sortir de l'hédron afin de sauver sa famille en attaquant l'ennemi, quitte à mourir. Mais elle se force à rester cachée, consciente que cela n'aiderait en rien. Le dragon leur conseille de ne pas jouer avec lui, car il peut les tuer en un clin d'oeil et raser Tarkir avec autant de facilité.

Yasova n'est en rien impressionnée ; qu'il le fasse plutôt que de se vanter. De toute manière, cela ne changera rien au plan d'Ugin. Agacé, Bolas ordonne à Naiva de tuer son aïeule, lui promettant pouvoir et gloire, et ces mots s'insinuent en elle comme du poison... Mais Baishya est plus rapide, et provoque encore le dragon qui vit dans le passé et ne sait pas ce qu'elle désire réellement.





Naiva continue de lutter contre le désir d'assassiner sa Grand-Mère afin d'obtenir tout ce qu'elle a toujours désiré. Yasova explique à Bolas que le Soleil immortel est pointé vers Tarkir ; ainsi, il ne pourra plus transplaner et sera piégé ici. Pourquoi lui auraient-elles parlé si longtemps dans le cas contraire ?

Alors, une avalanche de pierre se déclenche et Naiva sent Tarkir en train d'être oblitéré. Lorsqu'elle ouvre les yeux, elle se rend compte qu'elle est seule. Tarkir est sauvé... au prix de la vie de Yasova et de sa jumelle. Elle part le coeur lourd de regrets avant de voir ceux qu'elle aime apparaître, car ils avaient été protégés par un bouclier magique créé par Baishya.





Des retrouvailles émouvantes se font, mais ce n'est pas intéressant à conter. Vous êtes d'accord que cela nous est égal que Naiva soit amoureuse de Tae Jin qui n'en avait apparemment qu'après sa jumelle mais semble finalement montrer de l'intérêt pour la chasseuse ? Et que Fec était prêt à attaquer par surprise juste au cas où ?

Naiva demande s'ils récupèreront les organes de dragon sur leur retour, ce qu'ils feront tandis que sa jumelle s'interroge quant au transplanage : pourrait-elle apprendre à transplaner ou est-ce réservé aux dragons ; ce à quoi sa grand-mère rétorque qu'elle en a connu un, humain comme eux, mais irrespectueux et particulièrement pénible lorsqu'il geignait et se plaignait.





Yasova explique à ses descendantes leur devoir de conserver la mémoire du clan Temur qui ne doit pas mourir même s'il doit dormir, caché, tel Ugin. Quant à Tae Jin, même si ce n'est pas de gaieté de coeur, il se doit de retourner auprès de son maître car il doit conserver la mémoire des Jeskai, et Yasova doit retourner sur ses terres et chasser pour Atarka afin qu'elle ne puisse soupçonner l'existence de chuchoteuses.





Naiva et Baishya tenteront de restaurer le passage jusque dans les hédrons afin de tenter de communiquer avec Ugin, et Tae Jin ne partira que lorsqu'ils connaîtront toute l'histoire d'Ugin. Un devoir de mémoire se doit d'être accompli. Car les visions d'Ugin auront au moins appris une chose : même le plus grand des dragons peut mourir.

Conclusion

On ne peut faire confiance à un être millénaire ayant vu l'aube du monde pas plus qu'on ne peut le faire à un ancien Arpenteur. Ainsi, ne prenez pas pour vérité tout ce qui est conté par Ugin. Il n'est sûrement pas le jeune dragon bon et innocent qu'il dit être, et, s'il y a sans doute une part de vérité dans ce qu'il raconte, il y a facilement une belle part d'enjolivures.

Car si vous doutez probablement de la version de Nicol Bolas puisqu'il est le grand méchant du Multivers, n'oubliez pas qu'Ugin n'en reste pas moins un manipulateur, et même si pour l'instant il semble avoir été du bon côté, souvenez-vous que c'est lui qui a placé un piège dans l'esprit de Jace pour qu'il se retrouve sur Ixalan si quiconque tentait de pénétrer son esprit.

Alors, libre à vous de croire pleinement ce qu'explique Ugin ou même ce que raconte Bolas ou de pondérer votre avis mais, quoi qu'il en soit, ne vous laissez pas dicter vos pensées et laissez votre jugement et votre bon sens faire leur office.

Alors c'était comment ?

3 Louange(s) chantée(s) en coeur



3431 points
météaur
Le 07/09/2018

C'est un superbe travail et une très bonne traduction.

Même si bon, maintenant je déteste encore plus cette histoire, parce que non seulement ça contredit sans raison certaines choses dans le lore, mais en plus ça fait que Nicol Bolas est très méchant ... parce queeeee ... il est très méchant.

Moi j'aimais bien un Nicol Bolas posé, qui n'arrache pas les ailes des mouches pour le plaisir. S'il tue quelqu'un, c'est parce que ça fait partie de la version 364B de son plan, pas parce qu'il en veut à cette personne. Quelqu'un qui est tellement obsédé par la possession de son pouvoir qu'il va détruire tout ce qui se met en travers de lui et de son pouvoir.

Et un Ugin un peu plus énigmatique, qui a lui aussi des plans pour le multivers et pas forcément en bien.

Là j'ai l'impression que c'est Ugin est gentil (la preuve, il apprend pas la magie de destruction. Parce que après tout, l'ectofeu c'est pas de la magie de destruction) et Bolas et méchant. Je veux dire pourquoi il tue des humains innocent chez Arcane Sabot ? C'est pas le fait qu'il tue qui me dérange, c'est le fait qu'il n'y gagne absolument rien.

1 réponse(s)

10165 points
Drark Onogard
Le 12/09/2018

C'est pourquoi on doit prendre ses distances avec cette narration manichéenne. Car Bolas cherche peut-être à être maître du Multivers, rien ne nous prouve que son jumeau n'avait pas la même ambition, mais que Nicol l'a tué avant.


232 points
Vinhan32
Le 05/09/2018

Conclusion :
Rien n'est vrai, tout est permis !

Toi aussi, loue son œuvre !


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Si je dois mourir au combat, au moins pourrais-je mourir la tête haute, c'est à dire à plus d'un mètre du sol, contrairement à vous autres gobelin enragés.
Cadet impatient, dernières paroles

Proposé par Elundriel le 08/11/2015

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Que des petites frappes à Croisetonnerre. Quel·le hors-la-loi aurait dû trainer ses bottes là-bas ?

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