Le journal de Skyion - Partie 3 : le retour de l'Esplume - Magic the Gathering

Le journal de Skyion - Partie 3 : le retour de l'Esplume

Le journal de Skyion - Partie 3 : le retour de l'Esplume

Je me suis levé de bonne humeur ce matin, et malgré la fatigue en cette soirée, je toujours de bonne humeur, tu devines pourquoi ? Peu après mon repas du matin, je me suis enfoncé dans le bois, déterminé et prêt en en découdre avec ces deux elfes.

  Chroniques guerrières

Je me suis levé de bonne humeur ce matin, et malgré la fatigue en cette soirée, je toujours de bonne humeur, tu devines pourquoi ? Peu après mon repas du matin, je me suis enfoncé dans le bois, déterminé et prêt en en découdre avec ces deux elfes.

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le , par Skyion
21451 | Louanges 4

PARTIE III - Le retour de l’Esplume


Chapitre 19 – Forces de la nature

15 février 3986

Je me suis levé de bonne humeur ce matin, et malgré la fatigue en cette soirée, je toujours de bonne humeur, tu devines pourquoi ?

Peu après mon repas du matin, je me suis enfoncé dans le bois, déterminé et prêt en en découdre avec ces deux elfes. Stick a insisté pour m’accompagner, il a pensé que les techniques de Hashi lui permettraient de combattre efficacement. En revanche, j’ai préféré me passer de Mistral, sa grande taille et ses ailes l’auraient gêné pour combattre.

Un quart d’heure de traversée plus tard, nous arrivons à une clairière. Deux tentes y étaient installées près d’un feu mourant. Il semblait n’y avoir personne, c’est alors qu’un grand loup monté par deux elfes (dont une elfe), surgit de l’autre coté de la clairière.

C’était le moment d’intervenir, Stick me suivait de près. Mais les deux elfes ne me remarquèrent pas : ils étaient trop occupés à se chamailler au sujet de leur maigre chasse. J’ai fait flasher mon bâton pour les faire réagir. Suite aux présentations d’usage, je leur ai fait par de mon intention : m’emparer d’un objet en leur possession. Ils ont toute compris qu’il s’agissait de la sphère verte, un artefact selon eux sacré et millénaire propriété des peuples de la forêt. Ils ajoutèrent qu’ils me feraient payer mon intrusion dans ce bois, en ajoutant qu’ils me laissaient une dernière chance de partir « Cette terre ne mérite pas de goûter ton sang » avait dit Merlinox. Le combat était inévitable, mais je n’avais pas peur.

Sur la défensive, Stick et moi-même avons attendu de voir ce dont Winda et Merlinox étaient capables. C’est Winda qui frappa la première en envoyant un filet sur Stick afin de l’immobiliser … grâce à ses flèches ! Merlinox ne tarda pas à agir : un éclair émeraude le frappa, suivi d’une étrange fumée bleue qui fit disparaître mon adversaire qui lança « Essaie de me trouver, disciple des nuages » une voix qui semblait venir de partout, Ce n’est pas habituel pour un mage vert d’employer des techniques bleues. J’ai riposté en me rendant moi-même invisible. L’effet fut double : je me suis dérobé aux yeux de Winda et je voyais Merlinox, lair agacé. Avant de frapper, j’ai mis un sort en suspension, le mage elfe pensait que je ratais un sortilège, s’il savait. J’ai fini par lancer une Salve psionique, qui me donna un léger de mal de tête, sans comparaison avec celui subi par Merlinox, qui put tout de même donner ma position à Winda et invoquer un Wolf Pack. Heureusement pour moi, les loups ne purent me voir. Soudain, une racine m’envoya valser dans les airs, Winda avait lancé une Animation de terrain sur un chêne moussu. Le dos en compote mais déterminé, je me suis relevé.

Le terrain devenait trop encombré et enchanté à mon goût, il fallait nettoyer ça. J’ai commencé par une Tranquillité, suivie d’une Mortemarque sur les loups, qui laissa sur le sol une marque en forme de plume. Le terrain dégagé, je pouvais me concentrer sur les elfes, que j’ai tenté de griller avec une Pyrotechnie, mais Winda stoppa les quatre boules de feu grâce à une Luminescence. Merlinox profita de mon court moment de déconcentration pour lancer une Affinité naturelle, qui fit gonfler la mousse environnante et fit mouvoir les arbres alentours, qui se sont saisis de lourdes pierres pour les jeter sur moi. Cette tendance à l’envahissement m’agaçait, pour tenter d’y mettre un terme, j’ai employé une Evacuation, qui eut pour effet de défricher la zone sous l’effet d’un puissant tourbillon.

Les elfes étaient en rage ! Dans la minute qui à suivi, ils ont bien failli en finir avec moi : ça a commencé par une série de flèches empoisonnées, l’une d’elles m’a effleuré, juste assez pour m’infecter. Merlinox, en état de possession, à poursuivi avec un Drain d’énergie sur mon fidèle Dramar, et comme si ça suffisait pas, j’ai également subi un Geyser volcanique. Stick, lui fut touché par un Rayon de chaleur.

Empoisonné et brûlé, j’étais dans un état critique. Et je ne pouvais compter que sur mon propre mana pour m’en sortir, et avant que je m’évanouisse de préférence. Le salut vint d’un sort blanc : une Grâce de l’ange. Peu après avoir chuchoté l’incantation, un flash éclaira le champ de bataille et une vague forme d’ange apparût au dessus de moi. Quand la lumière cessa de briller, j’avais retrouvé toute ma vitalité et mon bâton avait récupéré son énergie. Stick était également opérationnel, ce qui n’était pas le cas des deux elfes, sonnés par cette apparition soudaine contre laquelle ils n’ont pas pu réagir.

J’ai ensuite enchanté Stick d’une Rune de garde verte, je me suis dit que ce serait utilise dans cet environnement. La suite me donna raison, car les elfes ont pu reconstituer la forêt grâce à un Rythme du printemps. Winda a bien essayé de me transpercer avec ses flèches, mais elles ne me touchèrent pas. Ce ce moment que choisit Merlinox sortit de sa possession et invoquer une Araignée de la pénombre, il somma à Winda de faire de même, il avait deviné que j’étais arachnophobe. Leur simple vue suffit à me faire fuir dans le bois et à grimper à un arbre en courant sur le tronc, elles ne tardèrent pas à me rejoindre pour tenter de me déchiqueter, je ne pouvais plus réagir tellement j’étais tétanisé. Stick est intervenu en laçant des cailloux sur les arachnoïdes qui se retournèrent vers mon ami, mais l’aura de la rune les maintenait à distance. Je pouvais désormais Rendre la pareille aux bestioles grâce à Jumelance pour économiser le mana blanc.

C’est a ce moment que la Vison ancestrale que j’ai mise en suspension au début du combat se révéla, elle ne venait pas d’une autre époque, plutôt d’un autre plan : Un Chant bouillonnant suivi d’un Flambeau de la destruction. J’ai employé la première technique pour exécuter la seconde et la diriger vers les deux elfes. Le dégagement de chaleur était intense, j’ai dû fermer les yeux le temps qu’a duré le sort. Quand les flammes se dissipèrent, j’ai remarqué que Merlinox était grièvement brûlé, mais toujours vivant. Winda avait réussi à s’en échapper, elle se dépêcha de traîner le mage elfe dans le bois pour l’éloigner de la clairière. Elle en est revenue avec le bâton et le sac de Merlinox, en jurant ma mort.

Elle à lancé un cri strident semblant venir d’un autre âge. Peu après, trois araignées surgirent des bois et se dirigèrent vers moi. La chasseresse était décidée à jouer avec mes nerfs, allais-je rester pétrifié cette fois ? Il m’a fallu un courage surnaturel (http://www.smfcorp.net/funcards/funcard.php?id=4892) pour leur faire face. Et justement, ça m’a rappelé une technique magique du même nom que je me suis empressé d’exécuter. Ma phobie s’est immédiatement évanouie. Mais ma seule épée ne suffisait pas pour affronter ces monstres, j’ai donc utilisé une Déliquescence soudaine pour en faire des chiffes molles que je n’ai eu aucun mal à terrasser.

Winda avait peine à contenir sa rage. Elle fonça vers moi après avoir enduit de venin d’araignée le fil de ses épées. La mienne me donna la force pure de la nature. Durant cet affrontement, je ne me suis pas laissé empoisonné et j’avais la force pour moi, mais mon adversaire était agile et prenait l’avantage, j’étais sur la défensive. Visiblement agacée de ne pas trouver la faille, Winda cessa pour (semblait-il) lancer un nouveau sort.

Par la suite, ce fut la stupéfaction ! Merlinox avait retrouvé son énergie et enchaîna les techniques : D’abord, une Illusion/Réalité (Réalité) sur mon Dreamar, qui ne fut même pas fissuré car Stick s’est jeté sur le sort pour le contrer. Mais c’était un appât, car il lança une Terreur pour le pétrifier, suivi d’un aura glaciale qui le rendit Transi jusqu’aux os.

C’était à mon tour d’agir, j’ai commencé pour une douce flamme sur mon ami afin de le dégeler. Il était vivant, mais mal en point. Et comme mes adversaires semblaient aimer le froid, ils ont été servis ! Ils ont droit à une Rafale hivernale et étaient désormais gelés. Cela me laissa assez de temps pour justement lancer une technique temporelle. Risquée, mais qui aurait pu me permettre de neutraliser définitivement les deux elfes. En guise de préliminaire, je me suis enchanté d’un Aura de Pemmin, suivi de la fameuse Stase. Tout sourire, je me demandais comment mes adversaires allaient se sortir de cette bulle temporelle où tout était figé.

Pourtant ils y sont arrivés ! Winda était suffisamment dégelé pour invoquer l’effet d’une Poigne krosiane. Je l’avais à peine entendue susurrer l’incantation, je ne m’étais pas méfié. Autour de nous, l’air frémit à nouveau. Puis ce fut au tour de Merlinox d’être sournois : il à osé employer un Contrôle magique sur mon ami Stick ! Où à t-il trouvé le mana bleu nécessaire ? J’étais furieux et triste. Mais le moment n’était pas aux larmes, il fallait faire quelque chose avec le mana vert environnant. Je ne suis pas très doué en magie verte, je ne connaissais que de sorts de croissance, heureusement, l’Armure de boisblanc est de ceux là. Une solide coque de bois recouvrit mon corps et mes armes se transformèrent en lames de bois aiguisées à l’extrême. Je n’ai guère tardé à charger.

Merlinox eut juste le temps de se transformer en un énorme loup du nom de Arrk-Sinch, lui et stick m’attaquèrent chacun sur un flanc, la puissance de l’armure me permis de rendre coup pour coup, quand aux flèches de Winda, je les craignais autant que des cure-dents. Le loup est parvenu tout de même à mordre ma jambe, sous l’effet de douleur, je l’ai envoyé valser dans un bosquet. Mes adversaires avaient disparu de ma vue.

J’ai alors senti une très forte émanation de mana blanc dans le bois. Ces elfes souhaitaient-ils en finir en usant de tout le mana disponible ? Ca en avait tout l’air. Mais avec quel sort ? Le blanc n’est pas spécialiste de la destruction, quoi que … avec des sorts du type Vengeance ou Représailles. Eventuellement, avec du mana en plus, ça deviendrait plus difficile à contrer, sauf pour ma fidèle plume d’annulation. Attirée comme un aimant par la source de mana, ma plume l’atteignit en un instant. L’effet fut immédiat : une forte lumière jaillit du bois, suivie quelques secondes plus tard par une violente onde de choc et d’un double cri de douleur.

J’ai couru dans le bois pour voir ce qu’il s’était passé, en pansant à me désenchanter de mes auras. J’ai retrouvé Stick assommé comme les deux elfes, je l’ai réveillé à coups de claques, il ne se souvenait plus de ce qu’il s’est passé le temps qu’a duré le contrôle magique, qui s’était dissipé. En apprenant victoire sur Merlinox et Winda, il fonça vers eux pour s’emparer la sphère verte et me la remettre. Ma quatrième ! Il ne me manque plus que la noire.

Pour que les elfes ne m’attaquent pas à leur réveil, je les ai immobilisés à l’aide d’Entraves. Sortis de leur torpeur, ils me maudirent pour m’être emparés de cet objet selon eux sacré. En leur annonçant que j’allais leur assener le coût de grâce, ils hurlèrent qu'il était déloyal et déshonorant d’abattre un ennemi à terre, sauf que je n’avais pas l’intention de les tuer. Merlinox me somma de préciser ma pensée, ce fut chose faite, je leur ait révélé le nom de celle qui m’avait conduite ici : ARWEN. L’écoute de ce nom plongea mes adversaires dans une terrible détresse : ils se mirent à pleurer et a hurler comme si ont les torturaient. Etre trahi par une semblable, il n’y a rien de pire pour un elfe.

Finalement, je me suis éloigné sans enfoncer le clou, a quoi ça aurait servi ? J’ai ce que je veux, ainsi que mon ami sain et sauf, c’est l’essentiel.

Un quart d’heure plus tard, j’ai retrouvé Mistral à la lisière de la forêt, il se reposait en attendant mon retour. Afin que les elfes ne me retrouvent pas, nous avons décollé illico. Un quart d’heure plus tard, nous avons atterri sur une petite île verdoyante au milieu d’un grand lac. Il était temps que l’esplume vert rejoigne ses semblables. Après avoir prononcé la formule, un ange à la tête d’elfe et aux yeux d’un vert profond sortit de la sphère et se présenta « Salutations maître, je suis l’esplume mineur du respect. » Comme avec les autres, ce fut un moment de pure émotion, mon cœur n’arrêtait pas de palpiter. Mais il fallait tout de même retrouver mes esprits, pour réintégrer l’ange vert au Dreamar. J’avais bien droit à une après midi de repos après tout ça …

Chapitre 20 – C’est quoi invoquer ?

16 juin 3986

J’ai appris beaucoup de choses lors de mes longues années passées à Savalar, en revanche, j’ignore comment invoquer des créatures. Mais ça pourrait ne plus durer...

...Aujourd’hui, j’ai enfin atteint la grande cité de Kerady, son artisanat, ses commerces, ses richesses ... mais surtout son académie de magie.

Il était impossible de la rater : c’est un château style renaissance installé sur une colline qui surplombait toute la ville, une vraie fierté locale d’après un tavernier auquel j’ai acheté une bière que j’ai changé en jus de raisin cette fois. Il m’a également révélé qu’en plus d’être un centre de formation pour invoqueurs, ce lieu abritait une immense bibliothèque contenant des ouvrages traitant de l’histoire des différants plans du multivers. J’ai déjà vaguement entendu parler de d’autres plans, comme l’immense Dominaria, mais mes connaissances en ce domaine sont minimes, ce serait l’occasion de les développer.

En arrivant devant un pont levant levé, qui permettait de passer une large douve remplie d’eau qui séparait le château du reste de la ville, un garde m’interpella. En entendant mon nom, il fit aussitôt baisser la passerelle, apparemment, ma réputation est passée par là. Il fallait désormais trouver le directeur de ce lieu, d’après le garde, il se nomme Nyvet Muschair, un arpenteur paraît-il. J’ai entendu dire que ces sorciers étaient si puissants qu’ils pouvaient traverser les éternités aveugles pour voyager comme bon leur semble dans le multivers.

Après avoir franchi l’immense porte en bois du château, j’ai été accueilli par le secrétaire principal qui m’a directement conduit à son maître, dont le bureau se trouvait au sommet de la tour centrale, haute d’une soixantaine de mètres. Quand ce dernier me vit, il m’a dit d’une voix neutre, « Skyion la plume je présume. J’ai prédit votre venue depuis des semaines, cependant, vous êtes en retard d’un quart d’heure. » J’ai eu a faire avec un devin ! Si bien que je me suis demandé si ça valait la peine que j’expose mes références, il m’a répondu que non, car il avait aussi vu une partie de mon parcours et les principaux combats que j’ai mené jusqu’alors. En revanche, il ignorait l’objectif de ma quête. Décidément, Larmadia fait peur.

Nous sommes très vite passés au vif du sujet : ma formation à l’invocation de créatures. Nyvet Muschair s’est dit prêt à me prendre sous son aile pour la pratique, mais qu’avant, il serait préférable d’avoir une théorie solide. Dans cette intention, il me remit un livre d’une centaine de pages composé à part égales de textes et d’illustrations intitulé « Le manuel du parfait invoqueur : Niveau 0.» Zéro, ça devait correspondre aux notions de base, le magicien ajouta que les niveaux montaient jusqu'à 5. Le 1 permet d’invoquer des bêtes de petite taille, comme des insectes ou des oiseaux. Le 2, tous les animaux et bêtes quelque soit leur taille. Le 3, des illusions et autres esprits. Le 4, toutes les formes de vie vivant en société, comme gobelins, des elfes, des humains ... et même des anges, des démons et des léviathans. Le dernier niveau permet l’invocation d’un être issu d’un autre plan.

Enfin, il me révéla que l’académie mise sur la bonne volonté de ses élèves, à ce titre, ils travaillent beaucoup en autonomie. La durée normale de la formation serait de deux ans, mais que si un étudiant est particulièrement assidu et se concentre sur une matière unique, il peut boucler son apprentissage en quelques mois. Je n’ai donc guère tardé à me plonger dans le manuel après qu’on m’ait désigné ma chambre. Ce serait trop compliqué de te résumer ce que j’ai lu, toujours est-il que j’ai suis resté dessus tout l’après-midi jusqu’au coucher du soleil, j’ai pas vu le temps passer.

Et mes compagnons durent tout ce temps ? Eh bien ils ont trouvé du bon travail qui leur plaît. Muschair s’est arrangé auprès du grand magistrat de la cité pour que Mistral devienne leur sentinelle aérienne, tendis que Stick à proposé ses services à l’ingénieur en machinerie de Kerady afin qu’il l’aide à mettre en œuvre ses créations. Ils sont tous deux payés, logés et nourris. Certes, leur argent me reviendra, mais ils savent que je saurai les récompenser à leur juste valeur.

17 juin 3986

Je ne te raconte pas la vitesse avec laquelle j’ai lu le manuel. En voyant ça, beaucoup m’ont dit « Déjà ! » Moi, je voulais dire « Enfin. » J’ai la chance d’avoir une grande capacité d’assimilation, et j’avais tellement hâte de passer à la pratique.

... Ce que j’ai appris jusqu'à présent ne me permet pas encore d’invoquer des créatures. Toutefois, les techniques que j’ai apprises durant deux jours ont produit leurs petits flashs, signes que le contenu du manuel a été assimilé...

... En fin de journée, Muschair m’a remis le manuel de niveau 1. Il est deux fois plus épais que le précédant ... Chose exceptionnelle, il m’a permis de conserver celui de niveau 0 ... J’ai bien l’intention d’importer la matière à Savalar ...

23 juin 3986

… Cette fois, j’ai pris mon temps pour lire le nouveau manuel, je ne voulais pas rater un seul détail. Ceci dit, j’avais tellement mal à la tête après cette accumulation d’informations que Mushair reporta la séance pratique au lendemain …

17 juillet 3986

Aujourd’hui, j’ai été autorisé à pénétrer dans la grande bibliothèque de l’académie. J’allais enfin en savoir plus sur les différants plans du multivers, et je n’ai pas été déçu.

C’est fou tous les plans qui existent aux quatre coins du multivers : Dominaria, Mirrodin, Kamigawa, Ravnica … sans compter les disparus : le Royaume de Serra, Phyrexia …

Les ouvrages sur Dominaria étaient particulièrement intéressants : il s’agit d’un immense plan naturel jadis stable qui a connu de multiples désastres dus aux actes des arpenteurs et autres êtres magiques qui y vivent.

Les chapitres sur l’arpenteur Urza furent très instructifs. De tous les mages de son rang, c’est celui qui à le plus marqué l’histoire de Dominaria, mais à quel prix !

Bien sûr, je n’ai pas encore tout lu, j’ai juste parcouru certains ouvrages, que Mushair me permit d’emprunter d’ailleurs.

Pour finir, je lui ai demandé d’où lui venait tout ce savoir. Il me répondit en me faisant jurer de garder le secret : De multiples esprits voyageurs parcourent le multivers pour lui et ramènent d’innombrables informations qu’ils consignent dans des livres à leur retour. Parfois, ils reviennent avec des ouvrages locaux. Enfin, le sorcier m’affirma qu’il n’était pas un arpenteur. Il s’agirait en fait d’une rumeur qu’il laisse circuler et que très peu y croient à Kerady.

28 août 3987

(Note : Skyion maîtrise désormais le contenu des manuels d’invocation jusqu’au niveau 4)

Cette fois, je t’écris à mon réveil, car la nuit a été particulièrement mouvementée. Ca a été l’occasion de mettre mes nouvelles connaissances en application sur le terrain.

Je dormais d’un sommeil léger quand soudain, des cris retentirent dehors. Je me lève péniblement, et me posta à la fenêtre de ma chambre pour voir ce qui se passait. Mon sang n’a fait qu’un tour quand je l’ai vu : un énorme démon survolait Kerady et s’apprêtait à tout détruire et brûler. Bien sûr, Mistral est intervenu, mais il ne faisait pas le poids.

Aussitôt, je me suis lancé une Explosion d’énergie pour sortir de ma torpeur et agir au plus vite. Qu’est-ce qui pouvait vaincre un démon ? Un dragon ? C’est gros mais trop risqué, car ce ferait de nouvelles victimes. Je me suis alors dit que ces créatures haïssait la lumière du jour, ça tombe bien, j’ai accumulé pas mal de mana blanc depuis quelque temps. Suffisant pour tenter une grosse invocation. Et pourquoi pas … un ange ! Grâce à une formule apprise récemment.

« EREIMUL ED EGNA » ai-je crié en tendant le Dreamar vers le ciel noir encre. Mon bâton magique se mit à briller de mille feux, des rubans de lumière vive s’en échappèrent et voguèrent dans tous les sens au dessus de l’académie, pour finalement se regrouper et prendre peu à peu la forme d’un ange de lumière portant un masque et une longue épée brillant comme le diamant. J’avais réussi mon coup ! L’ange s’approcha de ma fenêtre sans dire un mot, il attendait certainement mes ordres.

« Ange de lumière, abat le démon ! » Lui ai-je intimé. Vif comme l’éclair, il chargea son ennemi qui se couvrit les yeux en hurlant de douleur à la vue de mon invocation. Il avait beau tenter de fuir, mon ange le harcelait en tournoyant autour de lui pour l’inonder de lumière. Finalement, ma créature lui porta quelques coups d’épées bien placés, celui à la tête fut fatal au monstre qui s’effondra dans un terrible rugissement.

Après tout cela, j’ai reçu la visite des élèves de l’académie, eux aussi réveillés par le vacarme. Ils n’en revenaient pas qu’un jeune sorcier comme moi puisse invoquer un ange. La plupart avaient entendu parler de moi avant mon arrivé à l’académie, mais très peu m’avaient rencontré, c’est dire si ils furent enchantés de voir une « célébrité » de près. Je fus un peu gêné en entendant ce mot, car je ne me considère pas comme tel. Ils on renchéri en affirmant « Tu es l’un des meilleurs de ta génération, tout le monde le pense. »

Cette fois là, je fus sauvé par le surveillant qui somma à tous les élèves de rejoindre leur chambre. Il était temps, je devenais tout rouge sous le coup de l’émotion.

Quand à mon ange, il a disparu dans une explosion de gouttes de lumière. J’étais fier de mon coup. Aujourd’hui lui, et demain … l’Esplume ! …

13 novembre 3986

Aujourd’hui, ce fut le jour de vérité. Après deux mois et demi à plancher sur la théorie et le pratique dispensée par le manuel de niveau 5, je devais désormais faire mes preuves en répondant aux assauts de Muschair grâce aux créatures les plus appropriées. Pour cela, il me convoqua dans l’arène de l’académie en début d’après-midi.

Il commença par un simple Elémental d’étincelles, une créature qui à la particularité de passer les faibles défenses. Il s’agissait de le neutraliser sans qu’il me touche, et pour cela, il fallait frapper avant lui ou invoquer une défense suffisante. J’ai choisi la première option en invoquant des Loups de la toundra, certes, ils étaient fragiles, mais suffisamment rapides pour se jeter sur la chose brûlante avant qu’elle ne me charge, prenant sur eux toutes les étincelles, laissant au final une odeur de loup grillé.

Pour continuer, il invoqua une créature volante : un Monstre fantomatique. Ca se compliquait, car la créature était plus grosse, il fallait trouver quelque chose de plus gros. J’ai opté pour un Elémental d’air, une créature aérienne facile à invoquer qui n’eut aucun mal à en finir avec le monstre. Ce n’était pas compliqué en fait.

Il a poursuivi avec une créature en mue, qu’il révéla tout de même : un Changeforme vésuvéen qui prit mon apparence, en attendant de prendre celle de la bête que j’allais invoquer. Je savais que tout affrontement avec cette invocation se finirait par une égalité, à moins d’être rusé ! J’ai choisi d’invoquer un Krakilin, une bête dont la taille grossit en fonction du mana qu’on y investit, mais si on se contente d’invoquer la créature sans investir de mana en plus, elle meurt ! En prenant la forme de ma bête, le changeforme s’est effondré en même temps qui lui. Mushair était agréablement surpris.

Vu mes performances, le mage pensait que je pouvais faire face au test ultime, mais que pour ça, il fallait attendre la nuit. Pourquoi la nuit ? Sans doute parce que la créature n’aimait pas la lumière du jour.

Durant le reste de l’après midi, je me suis interrogé sur la nature de la créature que j’allais affronter : un démon ? un vampire ? une ombre ? autre chose ?

Le moment venu, je suis retourné à l’arène, éclairée par des simples torches pour l’occasion. Quand Mushair débuta l’incantation, les flammes se mirent à vaciller et des ombres semblaient s’agiter au dessus du mage, cela dura une bonne minute, c’est dire si l’invocation était complexe, donc potentiellement dangereuse. Et elle l’était : ce fut un Esprit de la nuit, une ombre-démon légendaire venue de Dominaria, et plus exactement du continent de Djamurra. Comment allais-je répondre à ça ? L’inspiration me vint tout naturellement : si cette créature vit la nuit, c’est qu’elle hait la lumière, alors je vais invoquer une créature de lumière. J’ai finalement choisi un Elémental de l’aube, sa présence fit littéralement lever le jour sur tout Kerady ! Mushair ainsi les étudiants qui regardaient la scène de loin n’en revenaient pas. Ce fut de même pour l’Esprit de la Nuit, qui poussa un cri terrible et strident à la vue de l’élémental qui chargea son adversaire sans puisse réagir, l’ombre dont il était constitué s’évapora très vite, j’étais fier de mon coup.

Toutefois, le mage me conseilla de désinvoquer la créature, histoire que la nuit revienne et que tout le monde puisse dormir à Kerady. Quand ce fut fait, il m’a conduit dans son bureau pour me signifier la fin de mon apprentissage avec toutes ses félicitations, que je pouvais repartir dès le lendemain et qu’il se chargeait des dernières formalités, en particulier libérer Stick et Mistral de leurs engagements. Ils ont fait du bon boulot durant ces quatre mois et m’ont rapporté pas mal d’argent, je leur ferais sûrement quelques cadeaux avec.

J’avais hâte d’en finir, ce n’est pas que je me sente mal ici, mais j’ai tout de même envie de poursuivre ma route, il me manque quand même une sphère pour espérer invoquer le grand Esplume et si je ne la cherche pas, elle ne viendra pas me chercher …

Chapitre 21 – La patinoire mortelle

Intro : Depuis deux jours, Skyion et ses compagnons traversent une région au paysage entièrement gelé. Si les habitants sont habitués aux basses températures en cette saison, ils affirment néanmoins que cet épisode glacial est inhabituel, presque pas naturel.

31 janvier 3987

… Le froid commençait à griller les systèmes de chauffage et rentrait dans les maisons. Cela devenait trop fort pour être normal. Il fallait que je mène ma propre enquête. Et je devais le faire seul, car les ailes de Mistral le rendent sensible au froid et je ne disposais pas d’assez d’épaisseurs de vêtements pour les prêter à Stick. Je les ai donc laissés à l’auberge. Son patron me conseilla de commencer par un lac situé à 5 kilomètres au nord, car des ondins de rivière y vivent et sont peut-être en danger de mort.

Arrivé sur place, je découvre une immense étendue gelée parfaitement lisse, on pourrait patiner dessus. En dessous, j’ai découvert des ombres qui s’agitaient, et plus encore à mon approche, probablement les fameux ondins piégés par la glace. Grâce à une Pyrotechnie, j’ai crée quatre ouvertures dans la glace vers lesquelles les ondins se précipitèrent pour prendre un bonne bouffée d’air, ils devaient avoir consommé tout l’oxygène dissous dans l’eau.

Bien entendu, ils m’expliquèrent leurs malheurs : Depuis que la glace à recouvert le lac, trois des leurs sont déjà morts. Ils n’on rien vu venir : la glace est apparue en une nuit. Ils me supplièrent de les aider, j’accepte en leur demandant s’ils avaient une piste. Ils se passèrent le mot, puis une minute plus tard, une jeune ondine affirma que quelques jours auparavant, elle a aperçu un étrange mage montant un drakôn de glace se diriger vers un pic situé à 10 kilomètres à l’est, celui-ci était parait-il, un vrai gruyère traversé par des kilomètres de galeries. Idéal pour un sorcier à l’esprit détraqué. Je me mets en route tout de suite.

Une heure de marche plus tard, j’arrive devant l’entrée du gruyère, un léger souffle s’en échappait. Autour du pic, le froid était encore plus intense, le signe que je touchais au but. Heureusement que j’étais bien couvert.

Ce ne fut pas difficile de s’orienter dans les larges galeries, il suffisait d’aller contre le sens du souffle, mais ce fut long, très long. Soudain, un grognement se fit entendre dans l’obscurité, suivi un bruit de pas lourd. La chose apparût enfin : c’était un golem de glace deux fois plus grand que moi, et il était furieux, le combat était inévitable. Il tenta plusieurs fois de m’écraser avec ses énormes poings, sans parvenir à me toucher. A la faveur d’un instant de répit, je lui ai lancé une simple Incinération, il a fondu en quelques instants, ne laissant qu’une flaque d’eau.

Cette rencontre était le signe que je touchais au but, en effet, trois minutes plus tard, j’arrive à une immense salle aménagée tel un repaire d’un savant fou. Au plafond était accrochée une immense sphère émettant une aura glaciale, probablement la source du froid. Il ne semblait y avoir personne. Soudain, une ombre surgit devant moi en projetant une épaisse fumée sur ces mots : « Fais dodo ». L’instant d’après, je m’étais évanoui.

Quand je me suis réveillé, j’étais attaché à un pylône par des chaînes de glaces, bien entendu, j’étais privé de mon Dreamar et de mon épée. Naturellement, je me suis débattu, mais les chaînes étaient solides. Ayant vu que je m’agitais, le maître des lieux s’approcha de moi sur ces mots, il ressemblait fort à la description que m’avait faite la ondine, il tenait mon bâton, il se présenta sur ces mots « Bienvenue Skyion, je suis Darhei, mage de glace. » Il avait une voix de femme, je n’ai pu m’empêcher d’éclater de rire. « Il est interdit de rire de moi ! » Protesta t-il, mais c’était plus fort que moi.

Il poursuivait tout de même. « Ca fait rien ! Tu ne peux plus m’arrêter désormais. Bientôt cette région sera plongée dans un hiver éternel, ses habitants se soumettront à ma volonté sous la force brute de mes golems de glace. Et grâce à ton bâton magique, je deviens encore plus fort. AHAHAHAH!!! » Retrouvant mon calme avec peine, je réplique « C’est de la folie, que ferez-vous de cette région quand elle vous appartiendra ? » Je pensais avoir réussi à le faire douter, il pensait tout haut « C’est vrai ça ! Que pourrais-je faire après ? » Mais sa folie reprit le dessus « Je sais, je lancerai mes golems à l’assaut du monde entier ! Et même la grande secte ne pourra rien faire. AHAHAHAH!!! » Je réplique pareil « C’est de la folie, que ferez-vous du monde quand il vous appartiendra ? » Ne sachant plus quoi répondre, il hurla « Cessez de me parler de folie ! L’invasion est en marche et rien ne pourra la stopper. Surtout pas toi ! Car sans ton bâton, tu n’as plus de pouvoir. AHAHAHAH!!! » Puis il me tourna le dos, se dirigeant au fond la salle pour aller invoquer un nouveau golem.

Je devais compter sur mon propre mana pour me sortir de ce guêpier. Un peu de mana rouge a suffit pour amener suffisamment de chaleur dans mes poignets pour faire fondre les menottes qui me retenaient les mains, et ainsi me libérer. J’ai poursuivi avec une Invisibilité, car il fallait être discret. Mais ce ne suffisait pas, il fallait aussi être silencieux pour ne pas que le golem m’entende, et pour cela, se déplacer lentement et sans gestes brusques. Le mage se reposait quand je suis arrivé à sa hauteur, il tenait mon bâton et mon épée dans ses bras, je devais à tout prix les récupérer. Dans son sommeil, il n’arrêtait pas de s’agiter et de sucer son pouce, rendant ma tâche plus complexe encore. Finalement, j’ai profité d’un moment où il les serrait moins fort pour les récupérer délicatement, le tout était qu’il ne se réveille pas avant d’avoir récupéré mes armes.

D’ailleurs, en sentant qu’il ne les tenait plus, il se réveilla en bondissant de son siège. « C’est ca que vous cherchez ? » Ai-je déclaré en réapparaissant. Retenant, à grand peine sa colère, il hurla « GOLEMS, ATTRAPEZ-LE !!! » Une foule de monstres de glaces surgirent des tunnels aux quatre coins du repaire, bien décidés à me massacrer. Je n’avais pas le choix, je devais m’en débarrasser d’un coup, et pour cela, rien de tel qu’un Pyroclasme. L’air environnant se mit à brûler, les golems fondaient les uns après les autres, inondant peu à peu le repaire, moi et le mage avons eu le temps de nous protéger grâce à des bulles d’air. Mon adversaire rugit « NON, tu n’as pas encore gagné ! » Sur ces mots, il lança une incantation en direction de la sphère qui s’agita, en réponse, j’ai intensifié la chaleur de mon Pyroclasme. Au fur et a mesure que les éléments s’affrontaient, la sphère trembla de plus en plus, le choc thermique la faisait disjoncter, Darhei sentait que la situation lui échappait. L’artefact allait sans doute exploser d’un moment à l’autre, pour y échapper, j’ai invoqué un pouvoir de célérité qui me donna une vitesse incroyable. Je suis sorti de la caverne en une minute.

Il était temps, une violente détonation retentit, je me suis éloigné davantage car on aurait dit que toute la montagne allait s’effondrer et je ne voulais pas voir ça de près.

Quand le séisme cessa, un air doux souffla dans les montagnes et la glace commença à fondre. J’avais réussi ! L’artefact comme le mage qui l’avait conçu n’étaient plus de ce monde.

Bien sûr les autochtones et les ondins me firent la fête à mon retour. Quand à Stick et Mistral, ils étaient heureux de me retrouver en bonne santé. Ce dernier pouvait enfin déployer ses ailes engourdies, il ne l’avait plus fait depuis deux jours.

Un exploit de plus à mon palmarès. Comme à chaque fois, j’avais la même satisfaction d’avoir triomphé et sauvé des vies …


Chapitre 22 – La vampire blanche

21 avril 3987

Aujourd’hui, j’ai retrouvé quelqu’un que j’aime beaucoup, mais dans quel état !

Ca s’est passé ce matin, alors que je chassais dans un bois. Sans crier gare, une chose sauta sur moi alors que j’avais le dos tourné. Grâce aux techniques de Kenzomi Hashi, j’arrive tout de même à me libérer de l’étreinte de la créature pour me retrouver face à elle, quand elle vit mon visage, elle se figea en me disant « Skyion ! C’est bien toi ? Je suis Vitaly. »

Vitaly ! Comment cela pouvait-il être possible ? Elle ne ressemblait plus a celle que j’avais connue : elle avait la peau très pâle, des yeux rouges, une chevelure noire et des ailes de démon. Mais le plus surprenant était à venir : elle ouvrit sa bouche pour me montrer ses canines surdimensionnées. Le doute n’était plus permis : Mon amie Vitaly est devenue une vampire !

Elle m’a bien vite expliqué ce qui lui était arrivé : il y a trois mois environ, elle fut mordue par un vrai vampire qui lui a pompé presque tout son sang. Miraculeusement, elle survécut ! Mais quelques jours plus tard, son corps commença à se transformer, probablement contaminé par une quelconque substance que la créature lui aurait injectée. Depuis, elle survit en buvant le sang des bandits et autres criminels qu’elle croise sur sa route. Sa force et ses capacités magiques se sont considérablement accrues et elle résisterait aux armes classiques utilisés contre les vampires, comme l’ail ou l’eau bénite, peut-être parce qu’elle à conservé sa maîtrise de la magie blanche.

C’est alors que je lui propose de boire un peu de mon sang, au début, elle a refusé car je suis son ami, mais après lui avoir raconté ma rencontre avec Grhyll, elle a fini par accepter. J’ai planté une nouvelle seringue dans mon bras avant de la remettre à mon amie qui versa son contenu sur sa langue, sa réaction fut aussi vive qu’avec l’ombre purificatrice : elle se mit à courir dans tous les sens en hurlant d’extase. Quand elle s’arrêta enfin, elle me dit « Merci, je suis rassasiée pour plusieurs semaines. »

Ce n’était pas la seule chose qu’elle avait à me raconter : il y a deux jours environ, elle croisa un mage noir nommé Petrus, qui avait en sa possession la sphère noire, la seule qui me manque ! Elle l’a combattu pour essayer de lui dérober, mais échoua après un combat intense. Toutefois, Vitaly savait ou il était allé : vers la grande plaine stérile d’Horrior, un ancien champ de bataille toujours hanté, malgré le siècle qui nous sépare de l’affrontement sanglant dont il été le théâtre. Le sorcier serait allé là-bas pour s’entraîner. Il faut dire que c’est un centre d’entraînement parfait pour un mage noir : squelettes à animer, fantômes à invoquer et même cadavres à zombifier sont légion en ce lieu maudit.

L’adversaire que j’allais affronter serait sans doute le plus terrifiant de tous, d’autant que d’après mon amie, il serait particulièrement mégalo et susceptible, mais je n’avais pas peur pour autant. Après avoir fait part de mon intention à Vitaly, je lui demande si elle veut bien m’accompagner pour ce mener cet ultime combat, elle a aussitôt accepté, une réponse motivée pour son affection envers moi bien sûr, mais aussi par un esprit de revanche envers le mage noir.

Après avoir terminé ensemble la partie de chasse, nous sommes retournés ensemble au campement. Stick eut si peur en la voyant qu’il s’est caché à toute vitesse dans le feuillage d’un arbre, Mistral lui, s’est mis à grogner, prêt à attaquer. Finalement, ils ont reconnu la douceur qui lui est propre. Ca montre bien qu’intérieurement, elle est restée la même, ses nouvelles capacités en magie noire n’y ont rien changé. Il y a tout de même quelque chose de nouveau chez elle : elle est devenue plus forte de caractère, et de ça, j'en fus réjoui. J’eus aussi un léger sentiment de malaise : ai-je bien fait de refuser son amour ? Il est désormais impossible, et Vitaly est sans doute la seule femme qui pouvait m’aimer d’amour.

Chapitre 23 – Tous azimuts !

22 avril 3987

Je pensais avoir tout vu lors de mes précédents combats, eh bien pas du tout ! Ce Petrus dont Vitaly m’a fait la description a été particulièrement coriace.

Le chemin qui menait à la plaine d’Horrior n’était plus très long, moi et mes amis l’avons atteint en à peine une demi-heure de vol. J’eus un sentiment de dégout en y posant le pied : ça sentait la mort, le sol était sec, stérile, le sombre ciel finissait d’en faire un lieu sinistre et surtout ... tout ce mana noir qui afflue. Stick eut envie de vomir, Mistal avait la tête qui tournait, on a donc continué à pied.

Un quart d’heure plus tard, nous vîmes un amas de roches. Près de celui-ci se tenait une forme humaine, elle récitait quelque chose, une incantation peut-être. « C’est lui, c’est Petrus » m’a affirmé Vitaly en le montrant du doigt. Je me suis alors approché du tas de pierres en lui disant « Petrus je présume ». Il se retourna en me dévisageant d’un air mauvais, avant de porter son regard vers mon amie en la traitant de médiocre petite hybride magicienne vampire, il se souvenait parfaitement d’elle. Puis, de sa voix glaciale, il s’adressa à moi, « Je sais ce que tu veux, et tu ne l’auras pas davantage que ta ridicule amie », paroles suivies de ricanements diaboliques et stridents.

Il est très vite entré dans le vif du sujet, sa première incantation électrisa le ciel avant de faire tomber de la fumée vers le sol, celle-ci se matérialisa à coté du mage pour devenir un Crocodile de Mephidros, une créature aveugle aux dents aussi acérées que le flair et originaire de Mirrodin. Mes nouvelles connaissances en matière d’invocation allaient trouver leur utilité. Toutefois, je n’ai pas eu besoin d’en arriver là pour en venir à bout, une simple Foudre à suffit à le faire exploser instantanément, car elle est peu résistante. Vitaly profita des morceaux de viande saignante qui voulaient un peu partout pour se renforcer. J’ai ensuite lancé ma première invocation du combat, un Kami des vielles pierres, un esprit de pierre très résistant. Mais mon adversaire ne fut en rien impressionné, il a invoqué un autre kami : le Kami de mousse. C’est sûr, il allait ronger la roche ont était fait le mien, c’est pourquoi j’ai lancé une Peste endémique, pour me débarrasser du monstre de mousse qui est devenu un amas de végétation sèche, tendis que le mien est devenu un tas de poussière. Un sacrifice utile.

Cependant, Vitaly avait hâte de frapper à son tour, ce qu’elle a fait ne m’a guère plu. Elle a balancé une Terreur qui se fondit dans la masse corporelle de Petrus en arrivant sur lui. Lancer un sort qui n’affecte pas le noir sur un mage noir, notre adversaire l’a pris pour une insulte. Je pouvais voir dans ses yeux qu’il mijotait quelque chose, j’avais raison : Sa formule suivante eut le double effet d’assombrir encore plus le ciel, puis de faire venir à ses cotés un Diablotin du crépuscule, une chose volante rapide et agile que je ne pouvais pas neutraliser à distance. Vitaly se sentait tellement bête d’avoir commis une faute qu’elle insista pour combattre la bête, je l’ai laissée faire après lui avoir fait bénéficier de ma Galanterie. Tendit qu’elle se débarrassait de cette vermine, j’ai lancé sur Petrus un sort que j’aime beaucoup : une Hélice d’éclairs. Cependant, il jubilait, une attitude qui commençait à m’irriter, d’autant qu’il a remis en cause ma pratique de la magie, avant de contrer mon hélice avec une Calcination.

Il était temps de revenir au bleu, dont je me suis servi pour invoquer un Zéphide, créature immatérielle et inciblable à laquelle j’ai tout de suite ordonné d’attaquer Petrus, mais ce dernier avait de la ressource : il fit appel à un environnement d’un autre plan, a savoir Nivix, l’aire du Cérébropyre, pour pouvoir appeler en éphémère un Drakôn d’azur, afin d’encaisser l’attaque de mon illusion qui vola en éclats. Je n’eus aucun mal à détruire moi-même le drakôn, mais Petrus était désormais en colère ! Il invoqua un monstre terrifiant dont il affirmait être le créateur : un Vizzerdrix ! Je fus effrayé sur le coup, mais j’ai pu riposter juste avant qu’il ne me frappe en le cuisant grâce à une Pyrosalve, qui me brûla légèrement.

Vitaly s’est proposée de poursuivre le combat pour que je me repose. J’ai finalement accepté et me suis mis en état de Méditation. Pendent quelques minutes, je n’ai pu voir ce qui s’était passé, c’est mon amie qui me l’a raconté il y a environ une heure : Elle a fait passer la Lumière du jour entre les nuages, qui a fait souffrir notre adversaire qui a pu toutefois user d’une Moisissure rampante pour a nouveau inonder Horrior dans les ténèbres. Par la suite, il invoqua un Nephilim laboureur d’antan, créature à l’apparence curieuse, néanmoins capable de réanimer des bêtes, simplement en attaquant. C’est ainsi que réapparût le lapin mutant de Petrus, mais mon amie a pu se débarrasser des deux créatures grâce a des Echardes d’ailes, en transformant la peau de ses ailes en plumes.

C’est alors que des images terrifiantes se bousculèrent dans ma tête : Savalar qui brûlait, Stick torturé, Mistral embroché par des chasseurs de drakôns, Vitaly dépecée ... je me suis réveillé brutalement, en perdant une partie du bénéfice de ma méditation. J’ai été victime d’un Réveil par cauchemar.

Par la suite, Petrus me fit part de son agacement au fait que l’on s’acharne sur « sa » création et qu’on s’obstine à dire qu’il s’agit d’une erreur, avant d’annoncer sa réinvocation, je pensais qu’il délirait, mais c’était sans compter sa maîtrise du mana noir qui lui permit de ressusciter sa créature grâce à une Nécromancie. Pour m’en débarrasser définitivement, j’ai d’abord pensé à un Retour au pays, mais Vitaly m’arrêta avant que je finisse mon incantation, pour me conseiller un Exil qui fit détaler le lapin-piranha au loin, mon adversaire était en rage. C’est sur Vitaly qu’il se vengea, en lui lançant des Restrictions mystiques qui eurent pour effet de l’immobiliser au sol avec des chaînes magiques, c’était à mon tour d’être en rage.

Bien entendu, mon premier réflexe fut de trouver un moyen de libérer mon amie, qui insistait pour que je me concentre sur le mage noir. Je lui aie annoncé « Dans ce cas, toi aussi tu seras seul à lutter ! » J’ai alors crée un disque de terre et de roches qui lévita à cinquante mètres du sol, avant que j’isole définitivement la zone de duel en créant un immense champ de force. Désormais, aucun de nous deux pouvait appeler des renforts extérieurs.

Ce n’empêcha pas mon adversaire de faire un aparté sur les immenses pouvoirs que lui confère le mana noir, qui ne seraient retranscrits dans aucun ouvrage existant, car ceux qui les ont vu à l’œuvre en seraient morts. Avais-je bien fait d’isoler le champ de bataille de la sorte ? Je me suis posé la question en le voyant dans une telle furie. Mais c’était fait à présent, il fallait attaquer, et vite !

J’ai choisi de dégainer mon épée, qui me donna les fantastiques capacités du blanc, du rouge et du noir. Je n’ai pas tardé à charger Petrus, qui riposta par un contrôle mental qui me projeta dans les airs jusqu’au bord du disque, je ne me suis pas assez protégé sur ce coup, je jurais d’être plus vigilant par la suite. Le mage noir, lui, appela une gigantesque hallebarde qui brillait tel un diamant. Il fit flotter cette dernière dans les airs, pis un geste en ma direction qui eut pour effet de faire tourner l’arme sur elle-même en me chargeant ! J’ai pu de justesse la dévier d’un coup d’épée, elle manqua de peu de trancher ma tête, par contre une mèche de mes beaux cheveux bleus y est passée ! C’est la première fois que ça m’arrive, et ça n’allait pas rester impuni.

Avant tout, j’ai changé mes vêtements en une Robe de miroirs afin d’éviter un nouveau contrôle mental, elle m’allait au poil et ne gênait pas mes mouvements. Ensuite, j’ai à nouveau chargé Petrus, mais au lieu de l’agresser, j’ai fait un grand bond pour frapper avec force sur le bord du disque qui bascula. Après quelques autres bonds, qui manquèrent de déstabiliser Petrus, le disque fit des tours complets à l’intérieur du champ de force, j’étais bien obligé, comme mon adversaire, à utiliser un Vol pour ne pas tomber dans le vide. A partir de là, je m’en suis donné à cœur joie ! Dans l’air, j’étais dans mon élément, Petrus ne pouvait riposter, sans compter qu’il se prenait souvent le disque en plaine face. Toutefois, il trouva le moyen d’arrêter le disque en utilisant la même technique que moi. J’étais tout de même fier de mon coup.

Très en colère pour avoir utilisé la magie bleue afin de voler, mon adversaire est revenu à sa couleur en lançant une simple Messe noire. Mais il semblait perdre le mana obtenu : celui s’échappait de la paume de ses mains et son visage prit un air crispé, comme si il souffrait le martyr. L’espace d’un instant, j’ai cru que la victoire était mienne, c’était sans compter la transformation de mon champ de force, qui peu à peu, devenait sombre, rendant l’atmosphère étouffante et pesante. Petrus ne s’est pas gêné pour me narguer à ce sujet, d’ailleurs il flottait dans les airs tels un poisson dans l’eau, car il était dans son élément désormais. Peu après qu’il ai hurlé une formule qui lui redonna une partie de son énergie, je me suis lancé une nouvelle aura : une Invisibilité. Petrus se demandait comment j’avais réussi alors que ma robe de miroirs me rendait insensible aux sorts, ah s’il connaissait les subtilités que maître Vithus m’a apprises.

A ce moment, je me trouvais à sa droite, il ne m’avait pas entendu venir, j’en aie profité pour lui asséner un coup avec le plat de mon épée. Petrus se remis rapidement de son étourdissement, puis a déclaré savoir où j’étais. Je pensais que c’était du bluff, je me trompais, car peu après, deux rubans noirs surgirent derrière moi et me ligotèrent avant que Petrus ne dissipe les auras qui m’enchantaient. Celui-ci se moqua une nouvelle fois en affirmant que rien en ce lieu ne pouvait exister contre ma volonté, y compris moi !

C’en était trop ! J’ai commencé par me libérer de mes liens grâce a ce qui me restait de mana coloré, puis j’ai lancé mon épée contre le mage noir grâce à la force de mon esprit. Petrus n’eut pas le temps de reprendre le contrôle de sa hallebarde et fut violemment frappé par ma lame qui est aussitôt revenue dans ma main. J’aurais pu charger mon ennemi pour mettre un terme au combat, j’ai préféré m’en prendre à son arme. Sans elle, il ne serait plus grand chose. Il parvint à temps à se relever pour en reprendre le contrôle mental, son comportement quelque peu désordonné était signe que Petrus perdait les pédales, je n’ai d’ailleurs pas tardé à briser le manche de son arme pour ensuite projeter la lame hors du champ de force.

La confiance était de mon coté. Je ne me suis jamais senti aussi près du but. Mais avant, je devais affronter la dernière technique du mage noir, la plus terrible ! Il me lança qu’en tant que bon mage noir, il hantait toutes les créatures qu’il avait invoquées, et que chaque blessure que je lui aie infligée brisait un peu plus la barrière entre la mort et ce monde. Il ouvra une sorte de porte dimensionnelle de laquelle allaient sortir les zombies de toutes les bêtes qui on foulé ce champ de bataille. Toutefois, je suis resté calme et serein, car il avait usé de ses dernières ressources, il fallait quand même faire vite, car la porte s’agrandissait et recouvrait peu à peu le ciel ! J’ai sorti ma plume d’annulation sous les rires de Petrus, puis l’ai lancé avec vivacité vers le passage. A son contact, ma plume s’immobilisa net, brilla intensément, puis absorba peu à peu l’énergie de la porte tout en s’électrisant. Elle semblait en surcharge : le sort était-il trop gros pour elle ? Heureusement non, car elle avait accompli son œuvre en seulement dix secondes. Par contre, je me souviendrai longtemps de l’onde de choc qui a suivi : tellement forte que moi et mon ennemi ont valsé pour se retrouver sur les bords du disque.

Petrus était médusé en découvrant la nature de ma plume. Désormais sans forces, je pouvais en finir avec lui. Pour cela, j’ai usé d’un Drain de vie que j’ai lancé sans employer le Dreamar. Des rubans noirs sortirent de mes mains et touchèrent le mage qui hurla de douleur. Toutefois, je savais que je prenais un risque avec cette technique, car elle était corruptrice. De multiples murmures maléfiques résonnèrent dans ma tête afin de me faire succomber au mal, mais en même temps, j’ai entendu la voix de maître Vithus, l’homme que je vénère le plus en ce monde, une voix plus que puissante. L’intensité des deux voix augmentait progressivement dans ma tête, je pouvais succomber à tout instant, finalement, la voix de Vithus hurla « COUPE LE LIEN ! » Aussitôt, j’ai lâché prise et me suis écroulé à terre en même temps que Petrus, toujours vivant, car je l’entendais respirer. Quand à moi, j’avais de terribles maux de tête, mais je n’avais pas succombé.

Peu à peu, les ténèbres disparurent, le disque descendit doucement vers le sol, et les chaînes magiques qui retenaient Vitaly s’évaporèrent. Elle profita de l’inconscience du mage noir pour s’emparer de la sphère et me la remettre. Ca y est ! J’ai réussi. Je dispose de la dernière sphère. L’apparition de l’Esplume suprême est désormais imminente.

Mais avant de quitter Horrior, j’avais un dernier cadeau à faire à mon adversaire. Il me restait juste assez de mana et de raison pour cela. J’ai réveillé Petrus par une série de claques. Il me demanda ce qui m’avait retenu de le tuer, je lui ai répondu « la voix d’un être cher. » Tout simplement. Puis j’ai invoqué une créature en guise de cadeau d’adieu, un Kezzerdix. Il prit Petrus dans ses grands bras et l’emmena aux loin. Il eut le temps de hurler cette vengeance « SOIT MAUDIT ! TU N’AURAIS PAS DU ME LAISSER EN VIE. UN DE CES JOURS, JE TE RETROUVERAI, ET JE TE TURAI. »

J’avais désormais hâte de quitter cette sinistre plaine. J’ai très vite monté Mistral, qu

Alors c'était comment ?

4 Louange(s) chantée(s) en coeur



109 points
Khouroux
Le 23/07/2014

Il manque sur cette partie également une partie du texte. C'est normal, je suppose qu'il y a une limite d'article, mais il faudrait mettre un lien vers la suite.

Note : 8/10


124 points
angodark
Le 11/10/2009

J'aime énormement l'histoire de magic et donc par la même occasion les chroniques guerrières et je suis assez à cheval sur le respect des évenements: j'ai remarqué une grosse faute, l'histoire se passe 3987 et tu parle à un moment (dans la bibliothèque) d'Urza comme s'il était mort et de Phyrexia un plan détruit. La destruction de Phyrexia se passe dans le bloc "Invasion", en 4205 (chronologie Dominarienne) et Urza y est toujours bien vivant. C'est juste un petit détail comme ca. ^^ Une autre chose est que Skyon parle de Dominaria comme d'un plan différent du sien. Moi qui croyait que la ville de la secte était sur Dominaria, je suis bien décu. Mais alors, sur quel plan se trouve la ville?


62 points
Adras Toriel
Le 07/12/2007

Tout a fait daccord, cet arcticle est encore mieux que les deux autres (qui sont quand même géniale bien sur^^)
Sa à du te prendre un temps fou pour écrire tous sa!!

Note : 10/10


29 points
Themarksman
Le 06/11/2007

Je reste pantois devant la lecture de cet article. Je crois que celui-ci est encore meilleur que les deux autres, ce dont je te félicite Skyion ^^ Grand bravo pour ta série que j'ai particulièrement aimée, et... une autre ?

Note : 10/10

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L'auteur

Skyion
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Proposé par Dark Mogwaï le 19/06/2012

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